Blueberry, c'est LE mec qui chope toutes les emmerdes possibles et inimaginables à cent kilomètres à la ronde !
La preuve une fois de plus avec cet album où il se sort d'un guêpier pour retomber dans un autre, puis un autre… La poisse est son amie.
Blueberry, c'est aussi l'Histoire de l'Ouest de manière plus réaliste que Lucky Luke ou Jerry Spring, plus violente, aussi.
Les dessins de Giraud sont toujours des petits bijoux, remplis de détails et les décors ne sont pas négligés.
Dans ce tome, Blueberry ne va pas se reposer, ses deux amis Red Neck et MacClure non plus. Que ferait notre lieutenant sans eux ? Parfois ça lui ferait moins d'ennuis…
Ce tome emprunte une voie plus positive puisque la langue droite de Blueberry et celle du Général Dodge promettent aux Indiens de ne pas aller massacrer leurs femmes et papooses lorsqu'ils seront à la chasse au bison.
Enfin, se dit-on, du happy end dans l'air avec l'arrêt des massacres d'Indiens… Et puis saloperie, on voit apparaître cet enfoiré d'enfant de pute de Général Allister, un salopard qui râle de ne pas avoir de décorations durant la guerre civile et qui pense qu'un bon Indien est un Indien mort et que la parole de Dodge, il va se torcher avec.
Steelfingers était un salopard fini et Allister peut aller lui donner la main.
Une fois de plus, un excellent tome des aventures de Blueberry mais qui annonce avec horreur le tome suivant, que je déteste, que je crains de relire car le Général Allister est un bel enfant de salaud d'assassin, une couille molle qui s'attaque au plus faibles afin de faire mousser.
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