Dargaud [corriger]

Merci du cadeau Cousin. Tu m'avais prévenu Franck : à dose modérée sinon c'est la déprime. Evidemment, j'ai gloutonné, affamée que j'étais d'info. Comme d'habitude, moi et les chiffres, blocage ! C'est impossible de pouvoir réutiliser des stat pour défendre la terre et ses habitants. Et pourtant on va en avoir besoin de pédagogie. Donc le peu d'espace encore disponible dans mon vieux disque dur, a été utilisé pour capter la vision beaucoup plus globale du merdier qui nous attend grâce à ses nombreuses planches fort bien calibrées : couleurs, informations, dessins et les dialogues entre le dessinateur et le sachant sont drôles en plus d'être pertinents. J'avoue que trouver dans une bulle Satanas et Diabolo m'a fait un bien fou, ça m'a permis de faire redescendre un peu la tension et c'était salutaire à ce stade de la lecture. Et c'était une bouffée d'enfance, d'un temps où je ne mangeais que de la salade du jardin et les œufs de nos poules. Certes on ne partait que quelques jours en vacances par an, à la mer, la plus proche de chez nous. Fallait s'arranger avec les copains, chacun à son tour on s'occupait du jardin et des poules de l'autre. Comme quoi, nos parents savaient déjà tout, sans chiffre, sans technicité, ils luttaient déjà contre ce remembrement, contre la suppression des haies, ils pensaient l'isolation de la maison, ils curaient le petit bout de rivière (ça c'était vraiment galère avec les bottes vampirisées par la vase)... Ils ne l'appelaient pas écologie, ils disaient bon sens, respect de la terre, du savoir des anciens, respect de soi et des générations futures. Mais cette minorité ne pouvait rien ! Tous ces combats perdus à la mairie, à la préfecture... Et bien maintenant, on y est et ça recommence, il va falloir batailler contre nos habitudes, revoir nos priorités, et ça ne va pas être facile. On l'aime tellement notre facilité. On n'est pas loin de la fainéantise à bien y regarder. Un clic et hop, on reçoit à la maison ce qu'on a demandé, même si on n'en a pas besoin. Mais ça fait tellement plaisir de se payer le Père Noël qui vous livre ...et pas qu'une fois l'an. Ah c'est pas gagné le changement ! Un rude combat contre les habitudes. A retenir ma nouvelle maxime : je fais un peu déjà, je ferai un peu mieux demain.

Quand le Manu Larcenet de Blast, à coups de crayon et d'encre nerveux et précis, adapte le roman-monument de McCarthy, ça donne ça : un chef d'œuvre. Larcenet a réussi à transcender l'œuvre originelle et, sans la dénaturer, l'a rendue encore plus palpable. Un coup de génie.

Bizarrement, c’est mieux ;-)



Un volume de plus, pas vraiment prévu mais en attente pour partir rejoindre son papa, ma petite-fille m’a gentiment demandé si on ne pouvait pas se lire le tome 5 qui était facilement accessible dans la valise valise. Bien sûr, j’ai dit oui et j’ai bien fait !



Pas toujours mon style ni d’histoire ni de dessins mais j’ai apprécié le dynamisme de cet opus où les filles et leurs parents sont en vacances en Bretagne chez des amis de la fac, amis qui ont deux garçons légèrement plus âgés qu’Emma et Capucine. Et l’aventure commence plutôt mal avec des mecs fous de consoles et deux filles qui ne pensent qu’à la danse.



Bien vite, des liens vont se nouer, l’aîné des garçons va se passionner pour le Hip-Hop et le plus jeune va tomber en admiration devant les talents de Capucine qui s’entraîne tous les jours même en vacances. Les filles vont se mettre aux jeux vidéo et découvrir quelques films bien loin de leur univers assez fermé. Et voir ces quatre jeunes si bien s’amuser donne à ce récit un rythme que les autres n’ont pas.



Voilà, maintenant c’est bien fini pour moi, ma petite fille est repartie et va terminer les aventures d’Emma et Capucine avec ses parents. En attendant, c’est clairement mon opus préféré :-)