Quoi qu'il en soit, voici ce que je propose, pour combattre le mensonge que M. Fréchette a mis dans la bouche de son truchement :
Que Sauvalle ou n'importe qui de son entourage écrive au secrétaire de l'Académie française, et si quelqu'un en obtient une lettre tendant à dire que les registres de cette illustre institution établissent que j'ai demandé aux Quarante ou à l'un d'eux de couronner mes Feuilles d'Érable je m'engage à déclarer dans les journaux les plus importants du pays que M. Fréchette n'est pas un plagiaire, qu'au contraire il est un très honnête écrivain, et que tout ce que j'ai écrit contre lui est faux et mensonger.
Ma proposition est-elle assez raisonnable ?
Elle est si raisonnable, que M. Fréchette et Marc Sauvalle se garderont bien de l'accepter.