Les Trop Super sont deux « garçons » qui, entre l'école et la maison, ont une seconde vie : lorsqu'il le faut, ils deviennent Super Tigre et Flash Tortue ! Ensemble, les deux amis combattent le crime, enquêtent et font régner la justice. Dans cette bande dessinée, nos deux héros découvrent qu'un fou profite de la nuit pour raser le crâne des habitants... La maitresse étant absente car elle a honte de se montrer tondue, Super Tigre et Flash Tortue en profitent pour jouer les détectives ! Des indices « au poil » les conduisent jusqu'à une sinistre grotte en forme de tête de mort... Qui est l'auteur de ce « crime » ? Comment l'arrêter ?
Avec humour, cette aventure apprendra au lecteur qu'il ne faut pas se moquer, car cela rend les gens malheureux. Or, le malheur peut rendre « méchant »... Ce livre se conclut sur une page documentaire sur les chauves-souris et leur mode de vie. Par ailleurs, les dessins sont très colorés et mignons. le style de l'illustratrice est assez simple : elle plutôt utilisé des aplats et n'a pas nécessairement donné de relief à ses personnages (ombres, lumières). Cela donne de jolies cases très épurées. C'est parfait pour les petits lecteurs qui s'initient à la bande dessinée ! En revanche, je pense que les habitués de la BD trouveront cette histoire trop naïve.
Cette petite BD rigolote a plu à l'ensemble des enfants (7-9 ans) qui ont de suite réclamé d'autres aventures des Trop Super ! E. C.
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Un design très coloré et très simple, des personnages facilement reconnaissables et « kawaï » favorise l'attachement des petits aux héros de cette série. de fait, Balbir sont de mignons enfants animaux auxquels le jeune lecteur peut s'attacher, ce qui lui donnera l'envie de poursuivre ses lectures avec d'autres albums de la série « Les Trop super ».
Bruno la tortue et Balbir le tigre ont en effet des préoccupations proches de celles des lecteurs. Mais ils ont un secret, partagé avec malice par leur lectorat : ils sont aussi des super-héros ! Cette double identité est réjouissante et le texte sait en tirer parti.
Cet album débute dans le drame ! Un méchant profite de la nuit pour tondre les cheveux des habitants du zoo ! Transformation : Bruno et Balbir revêtent cape et masque pour enquêter.
Beaucoup d'humour tout au long du récit. Mine de rien, les auteurs délivrent plein de petites informations sur le quotidien, sur la vie, sur le corps et sur les émotions. Tout cela au service d'une mini-aventure bien construite qui entraîne les lecteurs débutants sans les perdre. C'est vraiment réservé aux premiers lecteurs de bande dessinée. le texte est cependant d'une relative longueur et joue son rôle mais ne cherchez pas de jeu ici entre image et écriture. « le Complexe d'Adèle » joue la carte de la simplicité, mais peut être un bon atout pour faire aimer la lecture. Je le répète, l'humour est très présent et en empruntant la voix des jeunes héros l'auteur s'amuse avec le langage, invente des mots valises, fait des jeux de mots. On a tout le temps le sourire aux lèvres.
Au final, l'histoire délivre un propos intelligent sur le respect de la différence, bien amené, sans moralisation. Je dis bravo !
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« C’eeeest Pipo le pompieeer poiluuu.
Qui peste, l’entends-tuuuu ?
Chauve qui peut, chauve qui peeeeuuuut !
Mes cheveux sont en feuuuuuu ! »
"Grâce à ce plan diabolique, je voulais faire plein d'amis tout aussi moches que moi. Des chauves-tigres, des chauves-cochons, des chauves-merles. Tous unis dans la chauve-famille."
- Dis donc, patron, j'ai comme l'impression que nous allons tout droit vers la grotte maudite de la mort maudite.
- Oui, nous y allons tout droit. Maudite mission, en vérité !
"J'espère qu'Interpoule va arrêter très vite ce raseur nocturne."
"Mon papi, il est drôlement joli même s'il n'a plus aucun cheveu."
Affreux jojos et deux autres Minibulles