Quand deux enfants caressent la sagesse d’un olivier
l’oiseau flèche rapporte qu’il leur façonne un coeur unique et entier
conforme à leur attente et qu’il leur grimpe des poèmes comme des fruits
d’huile et d’étoiles qui se balancent dans les grandes nuits
de l’Olympe
ils sont les convives sans apprêt de leur propre faim
ils sont l’oreille sans crainte sur l’écoute blessée des fonds marins
par le trou noir d’un soleil d’incendie par le pays donné en récompense
ils vont sequins d’or jusqu’à la cannelle des cheveux infuser
la ligne non écrite encore du prochain oracle