Un tome 3 riche en rebondissements, en trahisons, en humanité et en sagesse. A la hauteur des épisodes précédents pour ce qui est de la réflexion, et peut-être encore plus prenant car il fait la part belle aux relations entre les personnages : amour, jalousie, mensonge, courage... le terrible thème de l'esclavage y est aussi abordé.
Et on retrouve à la fin, comme dans les précédents opus, des éléments d'information historiques sur la piraterie, l'esclavage…, qui enrichissent le contexte de l'histoire.
Je le recommande vivement à celles et ceux qui ont aimé les deux tomes précédents. Il conclut en beauté l'épopée d'Oninao, le Bishnoï, celui qui respecte toute forme de vie.
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Dans ce dernier opus, Oninao est confronté à la capitaine Al-Hurra, qui s'occupe de traite d'humains. Pour notre héros Bishoï, pour qui tout être vivant est un trésor, s'en est trop. Il prendra tous les risques pour délivrer les prisonniers de l'emprise de l'esclavagisme.
Une fois de plus, ce récit onirique provoque notre réflexion et nous offre une plongée dans l'imaginaire, pourtant dopé par des considérations bien terre à terre. Je recommande la lecture de ce troisième opus, qui, comme les deux premiers, invite à l'introspection.
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J'ai pris grand plaisir à lire les 3 tomes du conte. C'est une satire de la société de notre époque transposée dans un univers imaginaire. Ou cela a vraiment existé? A comprendre que nos actions et nos paroles sont importantes et qu'elles ont des conséquences sur notre planète. A méditer...
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Si quelqu'un te demande
quel est l'esprit du Japon
c'est une fleur de cerisier
qui s'exhale au soleil levant.
Si quelqu'un te demande
quel est le cœur d'Oninao
c'est une fleur de cerisier
qui embaume l'île d'Okinawa.
On dit qu'une fleur se posa sur l'une de ses mains ouvertes tendue au loin vers le souvenir de son amante, qu'il la pressa si fort contre son coeur que celle-ci y entra.
A une, deux, trois fois, il s'étonna, les bras levés: « Seigneur, ces nègres sont pas des hommes! Alors, pourquoi tu voulais te battre pour eux!? »