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Vinci - BD (Convard - Chaillet) tome 1 sur 3
EAN : 9782723457712
56 pages
Glénat (10/09/2008)
3.83/5   55 notes
Résumé :
Abbaye de Vauluisant. 1519. Le roi François Ier confie à la discrétion des moines un mystérieux tableau, à ce point ignoble et dérangeant que personne ne devra plus jamais y poser le regard. Cette toile, un portrait, a pourtant été peinte par un génie. Un homme célébré comme l'une des lumières de son siècle : Léonard de Vinci. Comment cet artiste total, à la sensibilité esthétique parfaite, a-t-il pu accoucher d'une oeuvre aussi torturée ? Et quel sombre secret Fran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Vaut pour les 2 parties du diptyque aux couvertures très réussies. Et pour ne rien gâcher, le papier glacé est de qualité !


Hiver 1519, le roi de France rejoint l'abbaye cistercienne pour confier au secret et à l'oubli un tableau de maître. Bien que son nom ne soit jamais cité dans cette introduction, on comprend très vite que les 2 tomes sont un immense flashback dans laquelle François Ier raconte l'histoire secrète de Léonard de Vinci à l'abbé Antoine (le récit s'engouffrant dans la brèche ouverte par les circonstances mouvementée mais méconnues qui conduisirent le génie à quitter l'Italie pour la France).
Hiver 1494, le prévôt de Florence découvre un cadavre mutilé auquel le tueur à voler le visage en le découpant au scalpel… un témoin aviné parle d'un monstre sorti du canal pour fondre sur sa proie…
On tease sur les mystères qui entoure tous les personnages et les nombreux regards torves qu'ils se jettent alors même qu'on masque l'identité de certains d'entre eux pendant pas mal de pages (et jusqu'à la fin pour l'une de ces figures malgré tout trop facilement reconnaissable), mais finalement l'identité du tueur est vite éventée. Peu de suspens et peu de tension au final, et peu de rebondissements puisqu'on sait rapidement le « qui ? » et le « comment ? ». Reste qu'on suit les péripéties pour enfin connaître le « pourquoi ? »


Les phylactères sont assez bien remplis, surtout au début, et je me suis surpris, ô honte, à oublier les dessins pour me concentrer sur le texte… Mais les dialogues quoique bien troussés sont un peu redondants : les sentiments amoureux du Vinci, les sentiments filiaux de Salaï, la suspicion du prévôt de Florence, l'admiration du roi de France…
On insiste sur la dualité de l'assassin et de son âme tourmentée, mais le personnage affiche du début à la fin une parfaite sérénité… C'est un peu gênant pour celui qui est dépeint comme un ange de vengeance : on est plus près d'Hannibal Lecter que d'Edmond Dantès, et je ne sais pas vraiment si c'est voulu ou pas…

Les dessins du regretté Gilles Chaillet sont toujours de qualité. Les paysages et les décors regorgent de détail et la minutie apportée aux monuments, vêtements, mobiliers et accessoires force le respect (avec une mention spéciale pour la mise en scène des inventions du Vinci !). C'est un vrai plaisir que de voyager avec lui dans cette Italie de la Renaissance à Milan, Venise, Rome et Florence. Après concernant les traits des personnages, c'est les goûts et les couleurs… c'est old school et le dessinateur n'a pas toujours su conserver une homogénéisation au niveau du charadesign (pour cette série courte, on repère bien au début un temps de recherche et d'adaptation, avec les visages et les expressions du Vinci et Salai par exemple).
Sinon le portier de l'abbaye cistercienne a de faux airs de Michael Londsale et l'abbé de vrai airs de Sean Connery : visiblement le dessinateur est toujours sous le charme de l'adaptation ciné du "Nom de la Rose"… ^^


J'avoue aussi que j'aurais sans doute bien davantage apprécié cette relecture de la vie de Léonard de Vinci si entretemps je ne m'étais pas pris au jeu "Da Vinci's Demons", la très cool et très fun série télé de David S. Goyer qui en puisant dans un esprit résolument comics nous a concocté un fort réjouissant pulp clockpunk !
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C'est la deuxième bd que je lis où un grand personnage de notre culture est ainsi présenté sous les traits d'un meurtrier sanguinaire (voir le Jeu lugubre où il est question du peintre Dali). C'est une véritable réécriture de l'histoire mais cela pourrait aisément être un récit véridique car on ne connaît jamais aussi bien les personnes. le doute est permis.

Ce diptyque est réellement bien construit et captivant à souhait. L'auteur Convard nous fait passer un excellent moment de lecture en poussant assez loin l'audace. Il y a du suspens mais surtout des surprises notamment quant à l'identité secrète d'un personnage non dévoilé ou du tableau que le roi François 1er tient tant à cacher au reste du monde. Par ailleurs, il y a une certaine cohérence des scènes assez bien respectées tout en étant inclus dans la réalité historique de l'époque.

Il est dommage que le dessin soit si académique. Les personnages sont souvent figés. Par contre, cela va mieux au niveau des décors de Milan à Venise en passant par Florence. L'architecture est fidèlement reconstituée et on s'y croirait. Bonne mention également pour les deux couvertures.

Les amateurs de la grande Histoire seront peut-être un peu choqué par cette relecture de la vie de l'un des plus grands génies et visionnaires de son siècle. Pour ma part, j'ai réellement bien aimé cette intrigue dont la conclusion répond en tout point à mon attente même si on pourra reprocher un manque d'originalité. Au moins, cela reste tout à fait crédible et cela jette même un trouble entre l'ombre et la lumière.
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Bien le bonjour !

La bande dessinée m'a toujours attiré, qu'elle soit à sketchs (Léonard, Pierre Tombale, Achille Talon...), ou à histoire (Tintin, Asterix, LuckyLuke). Depuis quelques années maintenant, j'apprécie tout particulièrement les séries longues, dont le scénario s'écrit sur plusieurs albums comme le Troisième Testament, XIII, Thorgal, le Prince de la nuit ou Largo Winch. J'ai découvert Dider Convard lors de ma lecture de la série culte "Le Triangle Secret". Ce passionné d'ésotérisme, également auteur du cycle I.N.R.I, possède un talent incroyable lorsqu'il s'agit de mêler des réalités historiques à des complots séculaires, au sein d'aventures palpitantes. Les deux cycles du "Triangle Secret" m'ont totalement happé, plus que la majorité des séries que j'avais lu jusque là. J'étais donc impatient de retrouver cet auteur dans une nouvelle histoire en deux volumes, mettant cette fois-ci en scène un des grands du XVème siècle : Léonard de Vinci.

L'intrigue s'ouvre en 1519 sur l'arrivée du Roi François Ier à l'abbaye de Vauluisant, désireux de remettre à l'abbé Antoine une peinture du maitre Vinci, qu'il devra protéger de tous les regards. Lorsque l'abbé découvre le tableau, il est horrifié et promet que le secret de cette toile sera à jamais gardé. le Roi commence alors le récit qui nous conduira à comprendre ce qui a poussé le génie à peindre une chose pareille. Ce n'est évidemment qu'à la fin deuxième tome, après être passé par des affaires de meurtres, de visages arrachés, de secrets et de machines volantes que nous découvrirons ce que représente ce tableau.
Cette bande dessinée, publiée au éditions Glénat, est tout d'abord un bel objet. Les couvertures des deux volumes sont particulièrement soignées. Bien que ne comportant pas de planches à la composition très originale, j'ai été séduit par le dessin de Chaillet, très fouillé et dense. En revanche, l'intrigue m'a déçu. Habitué par Convard à des aventures très prenantes, j'avoue ne pas avoir été emballé par celle de Vinci, peu originale, et qui manque cruellement de rebondissements. On comprend le tout assez rapidement, dès le premier tome, et on assiste ensuite au déroulement de l'action. Je suis resté en position de spectateur. C'est dommage, car le sujet pouvait, je pense, se prêter à des aventures passionnantes. Vinci, tantôt alchimiste, tantôt artiste ou chirurgien, possède un potentiel incroyable qui reste totalement sous exploité. On le voit bien utiliser quelques unes de ses inventions géniales, mais je m'attendais à beaucoup mieux. Il n'est sans doutes pas facile de construire une intrigue fouillée sur seulement deux volumes, mais dans ce cas, peut être aurait-il fallu opter pour une série plus longue. le meilleur de Vinci restera incontestablement les deux magnifiques couvertures.
Lien : http://critictactoc.over-blo..
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Une BD sur une série de meurtres en plein Milan du 15ème siècle et en plus liés à Léonard de Vinci, il n'en fallait pas plus pour m'attirer surtout quand la BD en question est titrée par de grosses lettres : VINCI, du nom de ce grand génie qu'il fut.
Artiste connu, Léonard de Vinci va produire une oeuvre que le roi François 1er, à la mort de celui-ci, va tenter de dissimuler à l'Abbaye de Vauluisant auprès de l'abbé Antoine. On entre déjà dans le mystère car on ne voit pas du tout la toile en question, que représente donc cette oeuvre ?
A partir de cet instant on remonte quelques années en arrière pour découvrir une série de meurtres commis par celui qui sera appelé « le voleur de visage », un surnom adapté à celui, ou celle on ne sait pas encore, qui découpe le contour du visage de ses victimes avant de les dépecer.
Un polar historique associé à quelques dessins splendides sur un homme, et ses inventions farfelues pour l'époque, impliqué dans cette monstruosité. Alors on se pose des questions : est-ce lui le tueur ? si oui que fait-il avec ces visages ? Sinon pourquoi s'implique t-il ainsi dans ces meurtres abominables ?

Le premier tome se termine ainsi, l'atmosphère et l'intrigue est installée (d'ailleurs on s'en aperçoit dès la couverture qui a attiré mon oeil par le secret qu'elle cache), mais rien n'est divulgué on reste sur notre faim, heureusement que le tome 2 m'attend déjà. Un bon point pour les nombreuses scènes de rues qui permettent d'entrer dans l'ambiance du 15ème et le développement d'une histoire d'amour que Vinci tient à garder secret, pourquoi ?
Un petit hic tout de même pour les personnages qui ont tous quelque chose à dissimuler, trop de secret autour d'eux, je pense que ça fait un peu trop de mystère pour si peu de pages.

Lien : http://www.stemilou.over-blo..
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Belle BD pour un polar historique au scénario classique qui se passe dans ces belles villes italiennes que sont Venise, Florence, Milan et Rome. Des dessins bien travaillés aux couleurs chaudes rendues lumineuses grâce au papier glacé. Hiver 1519 : François 1er demande à un moine de cacher des regards un tableau de Léonard de Vinci. L'intrigue est prenante, même si le meurtrier se dévoile rapidement. le véritable suspens est le portrait du tableau et de voir le visage de l'élue du coeur de Vinci. Un peu agacée par les répétitions un peu mièvre du grand génie amoureux. Histoire un peu courte. Un agréable plongeon dans la renaissance, surtout pour le dessin.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°129 - mars 2009 - Pourquoi François Ier s'est-il déplacé en personne pour confier un tableau au prieur de l'abbaye de Vauluisant ? Ce portrait peint par le grand Léonard de Vinci ne ressemble en rien à son oeuvre connue. Pourquoi ce tableau mystérieux doit-il n'être vu de personne ? Le roi revient quelques années en arrière, en 1494, à Milan, lorsque d'étranges crimes sont perpétrés. De grands personnages de la ville ont été retrouvés le visage dépecé et certains témoins évoquent la présence d'une énorme chauve-souris ou d'un monstre de deux mètres de haut. Le prévôt fait appel au grand Léonard pour ses connaissances en anatomie mais ne le soupçonne-t-il pas d'être le tueur ? Une superbe bande dessinée historique, à l'intrigue bien ficelée. Une affaire criminelle palpitante dans le décor d'une ville de la Renaissance italienne, minutieusement reconstituée, aux chaudes couleurs aquarellées. Le choix du papier glacé renforce la précision et la luminosité du dessin. On attend le second et dernier tome avec impatience. ? Agnès Donon
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Vous n’avez toujours pas trouvé votre Judas ? C’est le seul personnage sans visage.
- Il est aisé de peindre Jésus. La bonté n’a que peu de traits. La mal, lui, prend bien des formes. Je ne suis pas prêt à le représenter. Je sais cependant qu’il sera une composition de plusieurs physionomies… Les yeux de l’un, le nez de l’autre, les lèvres d’un troisième…
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- Voyez… Ses traits sont trop mous, bien trop affables.
- Car tu ne dessines que la surface de ton modèle. Il faut plonger au plus profond de son âme pour y trouver le Mal.
- Si tu exprimes cette chose immonde enfouie en lui, tu transformeras le visage d’un saint en celui d’un démon. Ce qui est abject, ignoble et hideux ne se porte pas toujours sur la figure, Romano… Cela transpire. Comme une sueur affreuse. Le traître Judas devait ressembler à un garçon comme toi.
- Comme moi ?
- Ou comme n’importe lequel d’entre vous ici. Moi compris… Il avait juste le cœur noir, jaloux et vénal !
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- Seigneur, quelle horreur ! Quelle chose hideuse ! Est-ce bien lui qui a commis cette abomination, Sire ? S’agit-il réellement de lui ?
- Si vous saviez, mon père… Si vous saviez, vous pendriez cette peinture pour sa plus belle réalisation. La plus sincère, aboutie au point d’être plus vraie que la réalité elle-même, car il y a jeté toute son âme.
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- Quel genre d’homme peut-il arracher le visage de sa victime, Léonard ?
- Ou quelle femme, Monseigneur ! Le crime n’a pas de sexe.
- Par ma fois, je n’avais pas pensé à cette éventualité. Votre esprit est étrangement tourné, mon ami.
- La Nature m’en a fait don et je dois m’en accommoder.
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Un artiste ne restitue la réalité des corps humains que s’il en connaît parfaitement les moindres rouages.
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Videos de Didier Convard (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Convard
Adaptation du célèbre roman de Gilles Legardinier entremêlant fiction et faits historiques, le Premier Miracle, est une aventure ésotérique qui s'inscrit dans la continuité des oeuvres de Didier Convard, maître du genre en bande dessinée. Un diptyque hors du commun pour une enquête fascinante dans les arcanes de l'histoire, mis en scène par le dessin élégant et précis d'Olivier Brazao.
Découvre la série le Premier Miracle : https://www.glenat.com/bd/series/le-premier-miracle
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