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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De très belles pages sur le fil invisible qui relie une enfant, une ado, puis une femme à ses racines filiales et géographiques.
Un livre sur l'exil, la guerre, l'enfance et le métissage.
J'ai beaucoup aimé le style de Dima Abdallah, même si parfois j'ai eu un tout petit sentiment de répétition.
Un premier roman très prometteur, à lire assurément !
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Le destin de deux êtres, un père et sa fille, deux êtres à la sensibilité exacerbée, que la guerre, celle du Liban, va meurtrir, définitivement pour l'un, avec une embellie pour l'autre au bout de longues années d'errance. Dima Abdallah, dans une langue polie à l'extrême, empreinte d'une profonde délicatesse, décrit les tourments de ces deux âmes angoissées, que les aléas de la vie vont séparer mais qu'un lien reliera à jamais tant ils sont le reflet l'un de l'autre. Un beau roman, dérangeant à la limite, parfois, de l'insupportable, non dénué toutefois d'une certaine préciosité qui peut agacer lorsqu'elle empêche de faire corps avec les personnages et les sentiments qu'ils expriment. Mais un très bel objet littéraire, malgré tout…
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Entrer dans le rythme de ce roman peut paraître difficile mais il mérite véritablement de poursuivre la lecture jusqu'au bout.
Une formidable histoire d'amour entre un père et sa fille au sein d'un monde en pleine guerre.
Une guerre adoucit par cette tendresse et par l'amour des plantes.
Un roman qui mérite d'être découvert malgré un thème difficile. J'ai eu du mal à rentrer dedans dans la première partie du livre, mais il mérite vraiment que l'on insiste sur la lecture, vous ne serez pas déçus.
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Voilà un roman étrange, pesant, qui traite de la survie d'une enfant exilée. Enfant qui s'accroche à son père, pas seulement à son seul majeur(?) qu'il lui cède comme une bouée de sauvetage lors de leur fuite des premières années.
Parallèlement à la survie de cette enfant, il y a celle du père qui s'exprime à travers les pages qu'il noircit. Petite fille qui ne sait pas pleurer, elle devient une adulte qui n'arrive ni à communiquer, ni à trouver d'autre sens à la vie qu'à travers des fuites répétées.
Roman de l'angoisse, du mal- être mais aussi de la tendresse filiale qui n'a pas besoin de mots pour exister, construit sur des séquences répétitives, qui pourraient n'avoir de fin. J'avoue avoir été plusieurs fois, moi-même, au bord de l'irrespirable, j'aurais aimé entr'apercevoir une lueur d'espoir. La question reste posée : comment tous ces peuples maltraités par les guerres, exilés contraints peuvent-ils un jour arriver à trouver un nouvel intérêt à leur quotidien ?
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Pour son premier roman, Dima Abdallah nous emmène à Beyrouth, au Liban, le pays où elle est née en 1977.
Si, Mauvaises herbes est un roman, il est clair que l'auteure qui vit à Paris depuis 1989 a mis beaucoup d'elle-même dans celui-ci.
Nous voici donc à Beyrouth en 1983, pendant la guerre civile, avec une enfant de six ans que son père vient chercher à l'école car les bombardements ont repris. Sitôt là, elle s'accroche fermement au doigt de son géant de père qui l'escorte vers la sortie pour atteindre la voiture et rentrer à l'appartement. Elle nous fait part de ses sentiments vis-à vis de ce père qu'elle vénère et qu'elle observe intensément pour faire abstraction du décor et être seule avec lui : « la terre est dépeuplée de tout le reste ». Elle a une confiance absolue en lui, il est la personne la plus forte qu'elle connaisse, même si, une fois, un soldat l'a frappé et l'a fait saigner, qu'il ne s'est pas défendu, mais c'est donc que les soldats sont vraiment très dangereux.
À son tour, le père évoque son amour pour la fillette, vérifiant encore et encore que sa petite main douce et chaude se cramponne bien à son doigt. Cette main, il en connaît chaque détail et dit « Je crois qu'elle sait que j'ai autant besoin de sa main qu'elle a besoin de la mienne ».
Ces premiers chapitres peignent une relation père-fille magnifique, une relation étroite où les mots sont quasi inutiles tant la compréhension mutuelle est évidente.
Il faut dire que tous deux sont sur la même longueur d'ondes. Elle est très intelligente, comprend très vite, à la différence des autres écoliers, qu'il est inutile de pleurer lors des détonations et qu'il vaut mieux en attendant les parents, cacher sa peur et être forte, elle s'entraîne d'ailleurs pour que les larmes ne montent pas. Incomprise donc par ses camarades d'école comme par les enseignants. Elle a la hantise d'être abordée par d'autres enfants, ceux-ci lui demandant toujours sa confession avant son nom. N'étant ni chrétienne, ni musulmane, n'appartenant à aucun groupe, elle ne sait que répondre. L'isolement est sa seule façon d'être au monde.
Son père, quant à lui, journaliste, est poète. Cet intellectuel libre et indépendant qui n'appartient à aucune faction , aucune confession se trouve étranger parmi les siens.
Cette différence que tous les deux partagent se révèle extrêmement difficile à vivre… Les plantes que le père achète, qu'ils arrosent ensemble sont un lien qui les unit et un moyen de communication qui se maintiendra toute leur vie, même une fois séparés.
Lors de leurs incessants déménagements, les plantes, les fleurs, les arbres seront toujours leur refuge. Et si elle s'est toujours intéressée aux adventices, ces mauvaises herbes, « ces hôtes de lieux incongrus, ces hôtes que personne n'a invités, que personne n'a voulus, qui dérangent mais s'en moquent bien et n'en finissent pas de pousser », c'est bien parce qu'elle s'identifie à elles.
En 1989, à l'âge de douze ans, elle connaîtra l'exil à Paris avec sa mère et son petit frère, le père restant au Liban. Pour elle, ce sera une double déchirure, la perte de son père et de sa patrie.
Mauvaises herbes est un livre douloureux et bouleversant, une histoire d'amour et de souffrance.
Beaucoup de poésie traverse ce roman avec en apogée ces mains qui sont tout un symbole et qui évoquent l'immense tendresse partagée par cette fille et son père.
Dima Abdallah montre combien il est difficile de trouver sa place dans un monde standardisé où il est particulièrement difficile de vivre si l'on ne se coule pas dans le moule et comment alors on doit vivre un véritable exil intérieur.
J'ai savouré l'écriture de Dima Abdallah et particulièrement apprécié la manière dont la jeune adolescente décrit son départ de Beyrouth en taxi, pour l'aéroport. Pour recenser tout ce qu'elle quitte et qu'intérieurement elle se refuse à quitter, elle emploie la forme négative. Une douloureuse énumération de ce qu'elle ne veut pas voir, de ce qu'elle ne veut pas ressentir, de ce qu'elle ne veut pas imaginer donne alors une puissance évocatrice immensément forte et bouleversante.
Un roman prégnant dans lequel l'amour, la peur, l'angoisse, la solitude, la marginalité, les regrets, le déracinement sont fort bien évoqués.
Je me suis néanmoins légèrement enlisée vers la fin, trouvant redondants les derniers chapitres.

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J'ai tellement aimé la première partie du livre, que j'ai failli, pure folie, en écrire une critique avant de l'avoir terminé.
Dès les premières lignes, l'écriture enveloppante de l'auteure m'a saisie. Elle se tisse de nombreuses anaphores, avançant ainsi, petit à petit, tout en nuances, au plus près de la vérité des êtres, de la subtile complexité de leur relation et de leur amour. Les liens qui unissent le père et la fille sont d'une beauté déchirante, leur dialogue empêché se passe finalement bien des mots puisque leur identité-même signe leur filiation : même sensibilité, même pudeur, même mal-être en société, même amour des plantes et de la poésie qui habite toute chose, si l'on regarde bien.
Cependant, et malgré mon extase des premiers instants, j'ai fini par me lasser dans le dernier tiers du livre. Trop de répétitions, le père et la fille ressassent leurs souvenirs, leurs douleurs, leurs empêchements sans que le récit progresse ou que le ton change. Cela finit par en devenir monotone et j'ai tourné les dernières pages avec moins de fièvre.
Quoi qu'il en soit, je n'oublierai pas de sitôt la beauté des premières pages qui ne laisse aucun doute sur le talent de l'auteure et je découvrirai avec plaisir ses prochaines oeuvres.
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Ces Mauvaises herbes poussent n'importe où, aux endroits les plus improbables et peuvent donner ensuite, malgré tout, de belles plantes. Pour la principale narratrice de ce premier roman de Dima Abdallah, ce qui ressort d'emblée, c'est le terrible traumatisme de l'enfance, dans Beyrouth, en 1983, alors que la guerre civile fait des ravages.
Là, il faut choisir sa confession, choisir son camp, sa faction et la petite fille de six ans que son père, son géant, va chercher à l'école, refuse de choisir. Elle prie son Dieu à elle, pas celui des autres qu'elle n'aime pas trop. Elle s'accroche à l'index ou à l'auriculaire de ce père qu'elle admire. Elle est solitaire, parle peu, se fait punir à l'école et elle sent que les maîtresses ne l'aiment pas.
Jusqu'à l'âge de onze ans, la vie de la narratrice se déroule donc dans la capitale d'un Liban déchiré et c'est la partie que j'ai trouvée la plus intéressante. Dima Adballah est née là-bas et connaît donc bien son sujet, comme elle l'avait expliqué lorsque nous l'avions rencontrée lors des Correspondances de Manosque 2020.
Petit à petit, la narratrice parle des plantes, du potager de sa grand-mère puis de celles qui poussent sur leur petit balcon : jasmin, thym, romarin, eucalyptus, origan, marjolaine… Cela devient un vrai leitmotiv. C'est beau mais un peu lassant. Par contre, l'autrice me gratifie régulièrement de savoureuses réflexions, surtout pendant l'enfance de sa narratrice.
Ce n'est que trois ans plus tard, en 1986, toujours à Beyrouth, que le père, journaliste, écrivain et poète, prend la parole. Il avoue ses faiblesses, raconte la terrible crise d'asthme de sa fille et les urgences de l'hôpital où il a fallu la conduire en catastrophe. C'est là que commence à ressortir une incommunicabilité, une absence terrible de mots entre eux deux, un problème qui va grandissant alors qu'ils ont quantité de points communs.
C'est lui qui pousse sa femme dont on parle vraiment très peu, à partir, avec leur fille et son petit frère. Nous sommes en 1989 et c'est à Paris qu'ils se retrouvent tous les trois dans le studio qu'habite une tante.
Le père fera plusieurs voyages mais sans rester. Sa fille retrouvera Beyrouth avec son frère, dix ans plus tard, pour trois semaines, mais 33 degrés Celsius et 73 % d'humidité lui causeront une nouvelle terrible crise d'asthme.
Les années passent. À 18 ans, elle quitte le lycée, part en Espagne, au Portugal, ne donne plus de nouvelles et révèle un mal-être grandissant. Il faudra des années pour que tout s'apaise et c'est là le thème principal du livre, cette perpétuelle introspection, faite de nombreuses redites, d'une souffrance morale et physique, ce que j'ai trouvé un peu pénible.
Les mauvaises herbes, les souvenirs qui ressortent à n'importe quel moment, la solitude de cette femme déracinée qui s'aperçoit qu'elle oublie l'arabe, sa langue maternelle, tout cela est détaillé, dit et redit.
Dima Abdallah, avec Mauvaises herbes, néglige assez le récit factuel, se contente de suggérer par petites touches, préférant écrire des pages magnifiques sur le rôle des plantes et les tourments moraux et physiques de son héroïne.
Mauvaises herbes est un beau premier roman qui comporte sûrement une part d'autobiographie. Il démontre toutes les souffrances d'une enfant traumatisée par la guerre civile et les dégâts causés par le déracinement, dégâts qui mettent très longtemps à se résorber.


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Le Liban en guerre en 83; à Beyrouth, une petite fille attend calmement son "géant" de père qui vient la chercher à l'école quand les bombardements sont trop importants; curieusement, elle apprécie ces détonations qui lui permettent de quitter l'école qu'elle déteste et n'y est pas aimée car différente. Les propos de l'enfant et de son père alternent au fil des chapitres, il est peu question du petit frère et de la mère. Père et fille (pas nommés) s'aiment mais presque sans mots; ils partagent l'amour des plantes, même les prétendues mauvaises herbes. Ils ne se donnent pas la main: elle s'accroche à un doigt. le père est écrivain, surtout poète. Il ne s'engage pas dans cette guerre; il n'est d'aucun parti et perd ses relations car il pense que tous ont plus ou moins du sang sur le mains. La famille doit fuir sans cesse, déménager souvent n'emportant que le strict minimum
Le temps passe vite et c'est l'exil pour Paris: la jeune fille, son frère et sa mère. le père reste au pays.
Peu à peu, le français submerge la langue arabe. La gamine n'aime ni le collège ni le lycée mais réussit ses études.
Elle va faire une longue fugue avant de revenir vers sa mère. Elle verra rarement son père.
Il y a de l'émotion mais les ellipses m'ont gênée: elle a 6, 12, 18 ans etc. Elle a un enfant qui n'est qu'allusion. Elle se bat avec une maladie, sorte d'asthme qui l'empêche de respirer; cela trahit son angoisse.
Elle et son père se sentent morts. Il boit beaucoup, écrit toujours mais n'est plus édité.
En visite au Liban, elle voit une ville artificielle (elle n'a connu que la guerre et une ville en ruine)
Un premier roman tout en allusion, en discrétion. Redondant parfois.
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Dima Abdallah signe avec cet ouvrage un hommage bouleversant à son père. Ce premier roman livre avant tout ses souffrances d'enfant, une enfant « en marge » à l'école et celles d'un homme, son père de plus en plus « isolé » resté au pays. le livre est partagé entre elle et lui, entre la France et le Liban, entre souvenirs et travail de mémoire. Aujourd'hui, c'est Dima qui tient une petite main et les mauvaises herbes sont ici promesses d'un meilleur lendemain. J'ai vraiment apprécié cette lecture pour le témoignage de l'enfant et de ses angoisses comme pour la valorisation du droit à la différence. Pour le reste, l'actualité récente du Liban et la corruption généralisée reculent certainement l'heure où « on sera peut-être assez en paix pour que les mots de chaque langue occupent le même nombre d'emplacements, le même espace dans la tête, assez en paix pour que le partage soit équitable ».
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Elle a peur de le perdre, elle serre sa petite main sur le doigt de son géant. Pas besoin de parler, elle sent toutes ses émotions. Elle sent quand il a peur, quand il est tendu, quand il est stressé car il faut fuir. Ses petites jambes ont alors du mal à suivre. Beyrouth, 1983. Des pluies d'obus ou de tirs, imprévisibles. L'instant c'est la vie dans ce chaos. Avec ses parents, ils n'habitent plus dans leur appartement. Mais dans celui que des amis absents leur ont prêté.



"Les seuls moments où j'ai un peu peur, c'est quand il faut s'arrêter devant les soldats. Ils font des gestes des bras et des mains pour dire si on peut passer ou s'il faut s'arrêter. Ils arrêtent les gens pour leur poser des questions que je ne comprends pas bien. Ils demandent souvent où on va et je ne vois pas bien ce que ça peut bien avoir comme importance. Ils demandent aussi les papiers d'identité et ça non plus je ne comprends pas bien pourquoi. Je ne vois pas ce que ça peut bien leur faire, de savoir comment on s'appelle et quand on est né. Parfois ils crient sur mon géant et il n'y a rien que je déteste plus au monde, qu'on crie sur mon père."



"Une fois en route, je me retournais souvent pour voir si elle avait peur, mais elle restait calme, comme d'habitude, et me souriait de temps en temps. A mi-chemin de la maison, je lui ai dit que le marchand de glaces était sûrement fermé à cette heure-ci. Demain on irait tous les quatre prendre un gros cornet de glace italienne au bord de la mer. Elle n'a pas insisté. Elle n'a pas répondu. Après une énorme détonation, je l'ai vue dans le rétroviseur, toujours calme, les deux mains sur les oreilles."



Une petite fille et son père que l'on va suivre pendant une trentaine d'années. Entre le Liban et la France. Séparés mais finalement connectés l'un à l'autre, chacun dans leur solitude. Quand les choses deviennent trop insupportables au Liban, le père décide d'envoyer sa femme et sa fille à Paris. Pour leur assurer un avenir meilleur. Lui, il est journaliste, écrivain, poète. Quelque chose comme cela. La petite fille grandit. Déjà au Liban, elle se sentait différente. Très introvertie, elle reste à l'écart dans la cour de l'école. En France, elle déteste qu'on lui pose plein de question et qu'on la prenne en pitié.



"Les différents sont encore plus seuls à Paris qu'à Beyrouth. (...) J'ai passé six mois à me dire que je voulais rentrer. Je sais que je ne risque rien ici, il 'y a pas de guerre, je suis en sécurité et c'est déjà pas mal. Je suis grande, je comprends très bien ces chose-là (...). Peut-être qu'un jour viendra, si je reste ici, où je me serais si bien habituée que je prlerai aussi bien français qu'arabe. Peut-être même que mon français, qui est déjà meilleur à l'écrit que celui de mes camarades de classe, évoluera jusqu'à commener à grignoter ma langue maternelle. Dans quelques années, je me mettrai peut-être à rêver en français. Je suppose que mon accent va vite disparaître(...)".



Elle se lie d'amitié avec une fille qui affiche toujours un sourire était cousu sur son visage. Les deux solitudes se lient d'amitié. Mais finalement, il y a un tel gouffre destructeur...



Dima Abdallah parle d'enfance en ruines, de solitude, de différence, de liberté, celle de rester qui on est quitte à ne pas rentrer dans le moule, mais aussi de souffrance, de cette souffrance justement d'être en rupture de ban. de déracinement. Elle parle aussi de relation père-fille. de paternité. de regrets. de l'inquiétude d'être père dans un pays en guerre et puis d'être père d'une jeune femme exilé et qu'il sait fragile. Une histoire de déchirure sans fin.



C'est un magnifique roman, écrit comme une partition de musique. Car oui, il y un rythme, une musique dans la plume de Dima Abdhallah. Un roman douloureux mais aussi sensuel où l'odeur du jasmin et la marjolaine qui vous ramènent au pays.



Lien : http://milleetunelecturesdem..
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