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3.71/5 (sur 276 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Beyrouth, Liban , 1977
Biographie :

Dima Abdallah est une écrivaine française.

Elle est la fille du poète Mohammed Abdallah et de la romancière Hoda Barakat (1952). Elle arrive à Paris en 1989, à l'âge de 12 ans.

Après des études d’archéologie, elle se spécialise dans l’Antiquité tardive.

Elle publie en 2020 son premier roman, "Mauvaises Herbes", qui obtient le prix France-Liban 2020 ainsi que le prix Envoyé par La Poste 2020.

En 2022, elle publie son deuxième roman, "Bleu nuit", l'histoire d'un homme, étouffé par ses fantômes, qui décide de tout quitter et mène une vie d’errance dans Paris.





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Lire Magazine Littéraire s'est entretenu avec Dima Abdallah à propos de son roman "Bleu nuit", Prix Frontières - Léonara Miano 2023. Le Prix littéraire Frontières - Léonora Miano est organisé par l'Université de Lorraine et l'Université de la Grande Région - UniGR, aux côtés de deux laboratoires de recherche en littérature et en géographie (le CREM et le LOTERR), et en association avec le Festival du Livre à Metz – Littérature et Journalisme.

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Citations et extraits (152) Voir plus Ajouter une citation
J’aime les gens qui doutent, hésitent et osent se poser des questions. Trop de questions. J’aime les gens qui se trompent et tombent.
(page 230)
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Douze ans de checkpoints, douze ans de fermeture d’école, douze ans d’égouts à même la rue. Douze ans de barricades, douze ans de gare-toi sur le côté, douze ans d’ouvre ton coffre, douze ans de donne tes papiers. Douze ans de crépuscule, douze ans de décadence, douze ans de déchéance, d’anéantissement de tout.
(page 102)
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La peur, c’est le signal de la présence d’un danger. Et le danger, ça s’affronte ou ça se fuit.
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Ma mémoire fait repousser chaque matin des mauvaises herbes obscures que j’arrache sans relâche et en vain. Elle les fait repousser à la vitesse de la lumière chaque jour au petit matin. Elle fait dégringoler encore et encore le rocher en bas de la montagne et je n’en peux plus de pousser.
(page 196)
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Je repense à elle qui me demandait le nom des mauvaises herbes, des adventices qui poussent autour des rosiers et des jasmins, et je m’en veux de n’avoir jamais su répondre. Je me dis qu’elle avait raison de s’intéresser autant aux mauvaises herbes qu’aux bonnes. J’espère qu’elle grandira comme poussent ces adventices.
(page 106)
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Les casse-croûte de ma mère sont un poème. Ma mère tout entière est un poème.
(page 37)
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Khaled parle un arabe encore plus mauvais que le mien. Il doit connaître deux ou trois expressions qu’il s’acharne à vouloir utiliser tant bien que mal. Je préfèrerais qu’il me parle en français pour qu’on ait un peu plus de trois mots à s’échanger et pour que je sois un peu moins embarrassée de mon arabe. Je lui réponds en arabe parce que je sais pourquoi il continue à vouloir utiliser ces quelques mots. Ces mots, c’est tout ce qu’il lui reste pour dire qu’il ne peut pas tout oublier, il reste toujours deux ou trois mots qui s’accrochent.
(page 220)
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C’est après que j’ai réalisé l’absurdité de la phrase du médecin. C’est après que je me suis demandé comment il a pu mettre « c’est une crise d’angoisse » et « ce n’est rien de grave » dans la même phrase.
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Un jour, je lui ai demandé pourquoi on n’allait jamais dans le village où il a grandi et il m’a expliqué qu’on ne pouvait pas y aller parce que c’est un territoire occupé. Je n’ai pas bien compris ce mot et ce que ça voulait dire exactement. Je crois qu’on dit ça quand il y a des soldats qui empêchent les gens d’aller dans leur village, mais je ne suis pas sûre. En tout cas, si on n’y va pas, c’est sûrement que ce doit être dangereux d’y aller. Il y a beaucoup d’endroits dangereux.
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Les mots, c’est redoutable, on ne s’en méfie jamais assez.
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