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3,51

sur 301 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Richard Tavier est un politicien ambitieux (pléonasme). Pour cela, son image doit être irréprochable : signes extérieurs de richesse et fréquentations influentes, bien sûr, mais aussi couple parfait, harmonieux, heureux... Il semble y parvenir, mais en coulisses, la réalité est toute autre - haine et violences conjugales morales, verbales et physiques. Sa femme en souffre d'autant plus qu'elle est confinée à la maison et qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant. Lorsqu'un drame survient, mauvaises surprises et catastrophes s'enchaînent. L'un des personnages sombre progressivement dans la folie.

Un thriller psychologique bien stressant où l'on retrouve des thématiques reprises par l'auteur dans 'Derrière la haine' : désir d'enfant, jalousie, engrenage cauchemardesque, folie destructrice. Les événements sont hélas outrés, l'angoisse du lecteur peut faire place à l'agacement voire au rire sarcastique tant certaines situations sont ridicules. J'ai été gênée aussi par l'alternance des temps de la narration ; on passe du passé simple au présent et à l'imparfait, de manière souvent incohérente - est-ce une manière d'illustrer la confusion mentale de l'un des personnages ? Par ailleurs, on peut souligner de trop nombreuses coquilles.

Bon moment de lecture angoissante à souhait, mais que je ne conseillerais pas particulièrement, il y a mieux dans ce registre.

PS : si vous avez potassé la bible des futurs parents, vous en reconnaîtrez des extraits. Mais bizarre, Laurence Pernoud n'est pas citée....
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Etant assez fan de Barbara Abel, je n'ai pas hésité un instant quand j'ai vu son premier roman, "L'instinct maternel", en évidence sur le rayonnage de la bibliothèque ce samedi, lors de ma visite mensuelle.

Et la 4ème de couverture a achevé de me convaincre :
"Richard et Jeanne Tavier jouent depuis des années la comédie du bonheur parfait. Leur agressivité et leur mépris l'un envers l'autre sont renforcés par le fait qu'ils n'ont jamais pu avoir d'enfant. Un soir, Richard lui annonce qu'il la quitte pour une autre. Folle de rage, Jeanne le précipite dans l'escalier où il se rompt le cou. Pour ses proches, pas de doute, c'est une veuve éplorée. Quand elle apprend que faute d'héritier mâle, la fortune familiale ne lui reviendra pas et que Richard a légué son propre argent à une inconnue, elle met en place un plan diabolique..."

Une nouvelle fois, je me suis laissée prendre au "jeu", en dévorant ce roman en deux jours. Les éléments qui m'attirent chaque fois chez Barbara Abel sont en effet bien présents : l'atmosphère pesante, des situations et personnages anodins en apparence, qui sont en réalité empreints d'obsessions et de folie, ce moment où tout dérape,...

Et, comme toujours, l'écriture de l'auteure est très efficace : un sentiment de malaise étreint rapidement le lecteur... le pire va arriver, on le sent, on le sait. Barbara Abel nous plonge dans un univers au départ bien sous tous rapports, celui de la bourgeoisie, où tout va rapidement basculer. 

Dans ce récit très noir et prenant, elle décrypte avec justesse et force les travers humains, et met en lumière une belle galerie de personnages. Elle nous fait, en particulier, vivre au plus près la déchéance psychologique de Jeanne, une femme qui va entamer une douloureuse et terrifiante vengeance…

J'émettrais toutefois un petit bémol sur ce roman, malgré mon engouement pour cette écrivaine. Si vous me ressemblez un tant soit peu, vous risquez d'être secoués par ce thriller assez sanglant, se déroulant presque en huis clos, et dont le thème est rarement traité dans ce genre de littérature. J'ai d'ailleurs failli abandonner cette lecture, à un moment, malgré l'envie de connaître le dénouement. 
Je dirais donc : Âmes sensibles (surtout enceintes) s'abstenir !
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Je me dis que c'est un premier roman !
J'ai apprécié ma lecture, mais à quelques moments, j'y ai trouvé beaucoup de longueur.
J'aurai aimé une finale différente, mais ça, c'est mon esprit tordu qui veut ça ! ;)
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Je n'ai pas été emportée par l'histoire même si la lecture ne fut pas désagréable d'où les trois étoiles.
Je connaissais déjà un peu Barbara Abel puisque j'ai déjà lu ' derrière la haine" que j'ai beaucoup aimé et que "après la fin" m'attend patiemment dans ma pal, mais "l'instinct maternel" ne m'a pas conquise.
L'écriture manque un peu de rythme et même si quelques surprises parsèment le livre, globalement la lecture ne fait que confirmer ce que l'on pressentait.
Déçue ? oui mais cela ne va pas m'empêcher de continuer à découvrir cette auteure avec plaisir.
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Un roman assez court que j'ai trouvé ... trop long. Les personnages et leur psychologie sont insuffisamment développés et un format du type "nouvelle" aurait sans doute était suffisant. En effet, de nombreux passages auraient, à mon sens, pu être sensiblement raccourcis, ce qui aurait rendu la lecture plus fluide (j'ai, pour ma part, été tenté d'arrêter ma lecture ou de lire "en accéléré" pour finir plus vite). L'idée de départ est pourtant très bonne et j'ai beaucoup aimé le début. Malheureusement, l'auteur n'a pas réussi, selon moi, à bien décrire la folie de Jeanne alors même que c'est le sujet du roman et que tous les faits qui s'y déroulent découlent de cette folie. Un premier roman un peu décevant comparativement à certains, très bons, qu'a ensuite écrit Barbara Abel.
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Nous voici devant le premier roman de Barbara Abel, et force est de constater qu'elle n'a pas trouvé "sa patte" dès le début...
On se retrouve devant une histoire dont je qualifierai la trame d'assez classique. Trop meme, surtout quand on connaît les autres titres de cet auteur qui feront sa renommée plus tard. Je comprends les éditeurs qui y voient une manière facile de se faire de l'argent mais c'est dommage à mon avis pour les ecrivains qui ont une plume si caractéristique, et Barbara Abel est de ceux-là...
Au delà du fait qu'on ne retrouve pas le style "Abel", on passe un moment agréable et on ne s'ennuie pas. Mais l'histoire si on a l'habitude de lire ce genre de roman, ne laisse que peu de place au suspense et ce jusqu'à la fin.
Sincèrement, si vous découvrez cet auteur par ce roman, ne restez pas sur cette impression qui ne lui correspond vraiment pas si on se réfère à ses prochains livres. Foncez vous régaler avec d'autres titres d'elle qui vous raviveront certainement plus que celui-là.
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L'instinct maternel a reçu le prix du roman policier du festival de Cognac en 2002. Belle récompense pour un premier roman, et amplement méritée. Bien sûr il y a quelques petites imperfections, ne serait-ce que l'issue finale, peu crédible et à mon avis irréalisable, même avec la meilleure volonté au monde, mais cela n'enlève rien au plaisir de lire ce thriller machiavélique et angoissant. Emportée par le suspense et la rapide succession des évènements, je n'ai finalement réalisé l'improbabilité du dénouement qu'à tête reposée, une fois le roman terminé. le style de l'auteur est très agréable à lire, les chapitres sont relativement courts et les personnages sont convaincants, en particulier Jeanne que l'on voit sombrer peu à peu dans la folie et Suzanna qui oscille entre espoir et résignation... Tous les ingrédients sont réunis pour passer un très bon moment de lecture !
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Je viens de terminer l'instinct maternel et je suis très partagée (mais alors, très très partagée). Tout au long de ma lecture, je me suis demandé quelle critique j'allais bien pouvoir publier...Voyons si vous me saisissez : une écriture maladroite, des dialogues particulièrement creux et un ton qui me fait penser à un conte de fée mal traduit (vous savez le genre qu'on achète en promo, devant les librairies, à 1 euro au lieu de 12).
Pour les protagonistes, nous avons là : la méchante sorcière bien tarée / bien attaquée, la pauvre cendrillon super belle / super sympa / super sensible, le prince (pas super) charmant (mais) méga riche et la bonne amie grassouillette et ultra compréhensive. Un mélange kitchissime qui gâche - ou pas, tout dépend de votre humeur du moment et de votre degré de tolérance habituel - ce polar qui aurait pu être hautement plus subtile.
Je déplore les nombreux passages particulièrement trash que l'auteur s'est acharné à décrire et qui sont parfois à vomir (spéciale dédicace pour l'avant dernière scène quand même).
Mais mine de rien, on a envie de savoir. Savoir quoiqu'il en coûte si machin va s'en sortir, parce que là, c'est quand même super, mais alors super chaud pour son matricule et la sauvagerie d'un être peut parfois dépasser l'entendement.
Alors ? un petit frisson de 200 pages, juste comme ça, fastoche, ça vous tente ?
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Le désir d'enfant poussé à son paroxysme, l'appât du gain, la folie sont les trois thèmes centraux de ce huis clos, premier roman de Barbara Abel.

Jeanne rencontre Richard Tavier alors qu'elle travaille dans un bar. Elle est pauvre et voit en lui celui qui l'extirpera de sa condition. Il est riche et voit en elle l'occasion de toucher la seconde partie de l'héritage de son père, ce dernier exigeant un héritier.

20 ans plus tard, leur mariage n'est plus qu'un simulacre. Jeanne est désespérément stérile et Richard n'a plus que du mépris pour elle. Donnant le change dans les soirées mondaines, les apparences laissent penser qu'ils forment un couple uni et amoureux. Apprenant que son mari la trompe, Jeanne, dans un accès de colère, tue Richard. Un accident fatal qui marquera le début d'une folie destructrice. Déshéritée au profit de la maîtresse de Richard, Jeanne se met en quête de cette femme qui lui vole sa place dans la haute bourgeoisie parisienne après lui avoir volé son mari et découvre Suzanna, beauté portugaise et enceinte..

Pour sa première oeuvre, Barbara Abel a choisit un milieu bourgeois où l'argent dicte les règles, où les apparences sont plus importantes que les sentiments, où tout n'est que futilité. Jeanne vit dans la terreur de replonger dans la misère qu'elle méprise. Un monde décalé de la réalité où, privée de domestiques, Jeanne ignore où faire ses courses, ne pense pas à relever son courrier..

Un personnage profondément malheureux, en quête désespérée d'amour, plongeant dans une démence que rien n'arrêtera. Une histoire bien menée et bien construite malgré quelques ficelles un peu grosses. Un style tout à fait honnête.

Pas un grand roman, mais suffisamment bon pour passer un agréable moment.

Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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J'ai moins été emportée par celui-ci que par d'autres romans de Barbara Abel. le contexte de ma lecture a peut-être joué... mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, donc pas vraiment de réaction face à ce qui leur arrive... J'avais l'impression d'être avec des acteurs aux personnalités tellement tirées aux extrêmes que je n'ai pas des masses adhéré.
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