Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, tome 9 : Un cow-boy dans le coton

Tous les cow-boys ne ressemblent pas à John Wayne ou à Steve McQueen...

Ce dernier tome de Lucky Luke rend hommage à Bass Reeves , premier marshal adjoint noir nommé à l'ouest du Mississippi et pour enfoncer le clou encore plus loin, envoie notre cow boy préféré en Louisiane, où sévissent les membres du Ku Klux Klan, les vaincus de la guerre de Sécession...

Un tome plutôt sympathique qui m'a souvent fait sourire par ses nombreux clins d'oeil.
Je n'ai pas forcément été séduite par la fin de l'histoire que j'ai trouvée un peu trop facile. de même l'omniprésence des Dalton peut paraître un peu lassante...surtout lorsqu'il y avait moyen de développer de bons rôles de méchants chez les Sudistes !

C'est toujours un plaisir pour moi de lire une nouvelle aventure du plus célèbre cowboy belge !
Une bd que plaît au plus grand comme au plus petit.
Je l'ai lu ainsi que l'un de mes fils et nous avons tout deux apprécié. Les plus jeunes aiment l'aventure et les plus âgées apprécient les références et les clins d'oeil à la culture littéraire ou cinématographique.
Notre ami Luke est cette fois ci envoyé dans le sud esclavagiste et rencontre le premier Marshall adjoint noir de l'histoire.
La qualité du dessin de l'humour et la référence historique font de cet épisode une belle réussite.
En même temps cela nous fait réfléchir sur un point méconnu de l'histoire des usa :1/4 de cow-boy étaient noirs.
A méditer en ces temps tumultueux

Alors qu'il est en vacances à Nitchevonada, Lucky Luke apprend qu'il vient d'hériter d'une plantation en Louisiane. Il doit donc se rendre dans le Sud, ce qui est une nouveauté pour lui (il n'y a fait qu'une incursion dans l'album En remontant le Mississipi).
Arrivé sur place, son attitude libérale n'est comprise ni par les noirs, ni par les blancs, et il se retrouve en fâcheuse posture….

Cet excellent album est truffé de clins d'oeil au fil des rencontres que fait Lucky Luke, mais il a aussi un fond beaucoup plus sérieux puisque c'est la première fois que le cowboy se retrouve confronté aux moeurs du sud et que l'album comporte un personnage principal noir (le marshall Bass Reeves). On y apprend aussi grâce au dossier final que 25% des cowboys étaient noirs et que la plupart des autres étaient hispaniques, ce qui déconstruit un peu l'image qu'on en a dans les westerns.
On sent la patte de Jul dans cet album et c'est une réussite.

En voilà une bonne surprise, un Lucky Luke sans Goscinny que j'ai trouvé bon.
Lucky Luke va cette fois-ci, découvrir la Louisiane profonde avec les plantations de coton, les villa somptueuses des blancs, le bayou et les cajuns, et le Klu Klux Klan parce que l'abolition de l'esclavage n'est pas du tout digérée. Et les Daltons vont aussi y faire un tour et on renconctre un nouveau personnage intéressant, un personnage réel historique dont je suis assez surpris qu'il n'ait jamais été exploité auparavent, Bass Reeves, le premier shérif noir des Etats-Unis.

Jul et Achdé s'attaquent au thème du racisme, ils parviennent à ne pas tomber dans la simplicité. le jeu des références, avec les références à notre époque surviennent avec un minimum de subtilité, ce qui n'a pas toujours été le cas dans les épisodes précédents, et pour une fois, le calembour n'est pas forcé, certains gags m'ont même surpris, il ne sont pas très nombreux mais tombent juste, par exemple, j'ai bien aimé la petite remarque de Jolly Jumper lorsqu'il découvre la somptueuse villa dont a hérité Lucky Luke. J'ai aimé aussi les nombreux clins d'oeils à l'Histoire, ancienne et contemporaine, et à l'histoire de la série Lucky Luke avec cette géniale galerie de portraits collectionnés par une fan du cowboy solitaire. N'oubliez pas de lire la petite note finale sur Bass Reeves, comme quoi, les préjugés hérités du cinéma hollywoodien sont encore bien ancrés.

Après les 8 tomes de l'après Morris, voici enfin un épisode de qualité, ce n'est pas trop tôt, même si tout n'est pas parfait, les méchants ne sont pas assez approfondis, le final est un peu trop rocambolesque, mais le plaisir est là, c'est notre vrai Lucky Luke, avec la patte personnelle de Jul et non pas encore une imitation laborieuse de Goscinny.

Un cow-boy dans le coton est le 123e album de la série Lucky Luke, écrit par Jul et dessiné par Achdé. Lucky Luke commence ses vacances dans la petite ville de Nitchevonada. Il y croise les Dalton et le shérif noir Bass Reeves. Un notaire lui apprend qu'il vient d'hériter d'une plantation ! Les auteurs s'attaquent au racisme dans cet album pour réhabiliter les noirs trop souvent absents des westerns. Les clins d'oeil et les références sont nombreux, la lecture est plaisante et les dessins respectent le cahier des charges. Après un très bon début, la fin de l'album est un peu moins convaincante.

Alors qu'il passe des vacances dans le Kansas (un cow-boy a bien le droit de se reposer, après tout...), Lucky Luke apprend une étonnante nouvelle : le voilà devenu héritier d'une plantation de coton en Louisiane ! Direction le Sud donc pour le poor lonesome cow-boy, histoire de régler cette affaire...

Un bon cru que ce nouvel album de Lucky Luke ! de l'aventure, de l'humour, les daltons bien sûr, quelques clins d'oeil amusants aux récents présidents américains... l'homme qui tire plus vite que son ombre découvre dans le Sud, une société très inégalitaire (c'est peu de le dire...) et ouvertement raciste, et va devoir affronter le Klan. Ça va être coton...

Je trouve que les nouveaux Lucky Luke sont très bien repris, très réussi - contrairement aux derniers Astérix - et celui là ne fait pas exception à la règle, dans l'air du temps, dénonçant des choses qu'il faut dénoncer, qu'il faut savoir. Sans en faire trop.
Je conseille !

Une reprise du personnage respectueuse de la tradition et en même temps qui ouvre sur un nouvel aspect du territoire et de l'histoire des usa que Morris n'avait pas exploré: le Sud et sa société fondée sur l'esclavage. C'est bien . Un peu caricatural, et irréaliste à la fin mais bon, si un Lucky Luke avait réussi à changer ne serait-ce que de façon homéopathique ce profond racisme qui caractérise cette société, cela se saurait ...

Voilà le célèbre cow-boy qui se retrouve héritier d'une énorme plantation de coton en Louisiane. Bien décidé à remettre cet héritage aux employés, il va se confronter à la ségrégation et au puissant racisme qui sévit encore dans les Etats du Sud.
Un dessin fidèle à celui de Morris, une histoire, certes simple mais qui se lit bien et a l' intérêt de faire connaître Bass Reeves, le premier shérif adjoint noir à l'ouest du Mississippi ainsi que celui d'évoquer l'esclavage, la ségrégation, et l'exploitation des afro-américains même après l'abolition. Cela reste peut-être un peu léger sur le fonds mais ça me paraît bien adapté aux enfants.

Quel plaisir nostalgique que de repartir sur les traces du cow boy solitaire et de Jolly Jumper! Un nouveau tome très d'actualité qui rappelle la sombre histoire des Etats-Unis que d'aucuns idéalisent.
La fin m'a paru un peu trop simple ceci dit...