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Critique de lolomito


Attention coup de coeur !
J'avais découvert Olivier Adam l'année dernière avec " les lisières "que j'avais moyennement apprécié mais j'ai cependant eu envie cette année de retenter l'expérience avec cet auteur dont j'avais maintes fois entendu parler en bien.
Il faut dire que la très jolie couverture du livre, mise en avant dans toutes les librairies m'a tout de suite attirée. Flammarion a sorti le grand jeu.
Couleurs chatoyantes et un quatrième de couverture plutôt racoleur.
Je me suis donc laissée tenter et c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans ce roman.
1 livre, 23 chapitres, 23portraits, 22 personnages. Une éblouissante structure narrative.
Chaque chapitre a pour titre un prénom.
Nous sommes sur la côte d'azur et l'histoire démarre sur l'agression d'Antoine, pilier d'une équipe de football et sanguin comme on peut l'être dans le sud de la France.
C'est donc autour de ce fait divers que l'auteur construit son roman.
Avec cette double énigme : qui a défoncé le crâne d'Antoine à coup de batte de baseball ? Mais aussi, Antoine sortira t'il indemne du coma dans lequel l'agression l'a plongé ou bien laissera t'il orphelin son fils Nino ?
D'une construction magistrale, on découvre chapitre après chapitre, les personnages qui gravitent autour d'Antoine de près ou de loin, reconstituant l'histoire pas à pas comme un puzzle.
Je me suis délectée de l'écriture d'Olivier Adam, ralentissant volontairement mon rythme de lecture pour prolonger le plaisir de lire chaque portrait saisissant de ces 22 écorchés de la vie, tous liés les uns aux autres.
Le style est parfaitement limpide, chaque personnalité est " radiographiée" comme passée aux rayons X. On pénètre vraiment la psychologie de chacun au plus profond de son âme. Ce livre est une photographie de notre monde en crise, démontrant comment chaque vie peut basculer d'un moment à l'autre.
En toile de fond, la mer, le vent, la tempête et les vagues. Un décor agité, tout aussi agité que nos personnages peuvent l'être.
Multiples portraits de l'intranquilité en somme et pourtant l'auteur a su faire en sorte de créer de l'empathie chez le lecteur pour chacun d'eux, à une exception près.
On les aimes tous ou presque.
Enfin, c'est un roman symétrique en quelque sorte puisque le personnage qui ouvre le roman sera celui qui clôturera l'histoire.
La boucle est bouclée.
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