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sur 917 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Présenté comme le premier roman du désormais Jussi Adler-Olsen, L'unité alphabet me semblait tomber à pic pour découvrir enfin cet auteur. Au vu de la couverture et du brassard nazi qui y est représenté, il était évident que l'histoire allait se situer durant la Seconde Guerre Mondiale, mais je n'avais pas cherché à en savoir beaucoup plus...

Cette histoire se déroule sur deux temps : la Seconde Guerre Mondiale et trente ans plus tard... Afin de ne pas trop en dévoiler sur l'intrigue, je vais uniquement parler de ce qui se passe dans la première partie du roman. Nous faisons la connaissance de deux aviateurs anglais dont l'avion a été abattu par des allemands. Croyant se sauver la mise, Bryan et James, amis de longue date, pénètrent dans un train... Ils ignorent alors qu'ils se trouvent dans un train qui les mène vers l'unité alphabet... un unité psychiatrique militaire où les patients sont pour la grande partie des anciens SS...

Je n'ai pas envie d'en dire plus afin de ne pas dévoiler toute l'intrigue, mais je tiens à souligner que l'auteur ne nous épargne pas. Ni sur les horreurs de la guerre, ni sur les sévices infligés dans les hôpitaux psychiatriques à cette époque. En effet, les allemands se servaient de ses personnages jugées ou devenues folles, pour beaucoup des SS, comme cobayes pour leurs expériences. Ce roman traite largement de ce qui a été pratiqué pendant la Seconde Guerre Mondiale, notamment au coeur des hôpitaux psychiatriques. C'est très intéressant de savoir comment les personnes étaient traitées à l'époque, y compris celles qui, pourtant, partageaient les idées nauséabondes de leurs bourreaux.

Mais ce livre traite avant tout de l'amitié et de la trahison, de l'amour qui peut devenir haine et de la rédemption. Une partie du livre se situe, en effet, trente ans plus tard où nous voyons ce que les personnages sont devenus... Pour ma part, je me suis un peu ennuyée durant cette seconde partie, que j'ai trouvée très longue. Il aura fallut du temps à l'auteur pour nous mener là où il voulait.

La première partie, qui traite du traitement des internés en hôpitaux psychiatriques durant la Seconde Guerre Mondiale, m'a davantage intéressée que la seconde. En effet, le roman est très long et, même s'il est bien écrit, j'ai trouvé que tout mettait trop de temps à se mettre en place... Je l'ai refermé avec un tas de questions en tête et une envie de creuser le sujet, toutefois.
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Du suspense, du suspense.. oui mais...

l'Unité Alphabet est un thriller mâtiné de roman de guerre et d'hôpital psychiatrique. Jusque là, rien de bien extravaguant, on en a lu d'autres.
Ce roman est assez distrayant à lire, même s'il est lent au démarrage, pire qu'un diesel. Il faut s'accrocher au wagon.
Maintenant, c'est loin, même très loin, d'être ce que je préfère dans le genre.
En effet, on se retrouve de nouveau avec des nazi cons comme des balais et des infirmières aveugles au point de confondre des aviateurs anglais en pleine santé avec des dignitaires nazis dans le coma. Et même qu'il y en a un qui est proche du Fuhrer.
Parfois je veux bien qu'un peu de frivolité et d'enthousiasme de l'auteur nous renvoie vers des situations non plausibles.. mais ici c'est tout le roman.
Chaque rebondissement est non crédible.
C'est quand même dommage, le sujet était bon, la mise en oeuvre nettement moins.

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Deux aviateurs anglais en mission en territoire ennemi se font abattre et doivent sauter en parachute.

Gérard Oury a fait une super comédie d'un tel scénario, tandis qu'Adler-Olsen en a fait un drame.

Avec l'auteur, pas de rendez-vous aux bains turcs, pas de rencontre avec les personnages joués par de Funès et Bourvil, mais un train sanitaire, rempli d'officiers allemands, dont des nazis.

Pour la race des seigneurs, il était mal vu que la populace apprenne que des officiers à la tête de mort soient devenus fous ou mutiques, suite aux ravages de la guerre, aux explosions.

Prenant la place de deux officiers de la Gestapo, nos deux aviateurs anglais vont se retrouver dans un sanatorium à devoir simuler la folie, sans savoir qu'ils ne sont pas les seuls simulateurs…

La partie consacrée à leur séjour dans un hôpital psychiatrique, à faire en sorte de ne pas se faire démasquer, était intéressante, même s'il ne s'y passe pas grand-chose et qu'une grande partie tourne aux maltraitances par d'autres pensionnaires.

Par contre, je pensais m'ennuyer durant les recherches de Bryan, trente ans après, et il n'en fut rien. L'auteur ne s'est pas contenté de nous pondre une petite enquête à la "Perdu de Vue", il a pensé aux surprises, au suspense, aux mystères, ainsi qu'aux retournements de situation.

Pas d'ennui durant la lecture de ce pavé, qui s'est déroulée sur deux malheureuses journées, tant le récit m'a passionné, malgré les incohérences dans l'enquête qui, avant, n'avait jamais rien donné, et puis soudain, bardaf, Bryan avance en trouvant un fil rouge, ainsi que les incohérences dans la guérison d'un personnage.

Mais ce qui m'a manqué le plus, dans ce récit, c'est l'humour cynique présent dans les enquêtes du Département V (c'est son premier roman, donc, pas encore de recette miracle) et des émotions. Et puis, il y avait trop de manichéisme dans les personnages du trio infernal de l'hôpital.

D'accord, avec des personnages tel un ancien dirigeant de camp de concentration et un gestapiste, peu de chances de se retrouver avec des personnages que l'on apprécie, mais j'aurais apprécié qu'ils aient un peu de nuance, que l'auteur en fasse des méchants plus ambigus, moins tranchés. Ils sont cruels à l'excès et cela devient soulant, à la fin.

Ces bémols ne m'ont pas empêché d'apprécier ce premier roman de l'auteur, sorti en 1997 au Danemark, bien avant le Département V. L'écriture n'est donc pas celle dont j'ai l'habitude, la plume n'étant pas en poils de chameau, chers à notre Assad, donc, elle ne chatouille pas encore.

Pourtant, ce roman n'est pas si mal que ça, même si avec 100 pages de moins, nous aurions eu un récit plus ramassé. Je n'ai pas ressenti les longueurs, mais cela pourrait arriver à certains lecteurs/trices.

Un premier roman qui n'est pas si mal que ça, moins foiré que d'autres premiers romans d'auteurs que j'ai lus (mais ceci n'est que mon avis). Mais ne cherchez pas ce que vous aimez chez l'auteur, ceci n'a rien à voir avec le Département V !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En janvier 1944, deux jeunes aviateurs britanniques sont pourchassés par les SS après que leur avion ait été abattu. James Teasdale et Bryan Underwood trouvent refuge dans un train sanitaire de soldats allemands. Ils prennent l'identité de deux responsables SS, Gerhart Peuckert et Arno von der Leyen, puis ils sont transférés dans un hôpital militaire spécialisé dans la psychiatrie. Ils doivent simuler la folie et se taire à tout prix pour ne pas mettre leur vie en danger. Là-bas, ils subissent des électrochocs et des traitements inhumains, d'autant plus qu'ils vont découvrir que d'autres pensionnaires de l'hôpital simulent eux aussi la folie pour échapper à la guerre et qu'ils sont prêts à tout pour ne pas voir leur plan échouer. Bryan réussit à s'enfuir mais sans son ami. 30 ans plus tard, il n'a pas oublié James ; il va avoir l'occasion de retourner en Allemagne et va chercher à savoir ce qu'est devenu James. Il ne se doute pas que ses recherches vont réveiller la violence enfouie…

Je suis une fidèle lectrice de Jussi Adler Olsen et j'ai lu tous ses romans. J'étais curieuse de découvrir celui-ci, présenté comme son premier roman, au thème bien différent.
J'ai un peu moins aimé ce livre par rapport aux autres, bien que je lise beaucoup de romans ayant trait à la Seconde Guerre Mondiale. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs dans ce roman, j'aurais aimé qu'il y ait plus d'action, je pense notamment à la première partie du livre, durant 1944. La deuxième partie m'a plus plu car ça bouge plus justement.
La présence de l'épouse de Bryan et de sa belle-soeur est bien trouvée, elle apporte de la légèreté dans un climat bien tendu.
Je m'attendais, je pense, à autre chose avec L'unité alphabet, peut-être que le roman aborde plus la partie médicale ou expérimentale des ces hôpitaux militaires allemands où il s'est passé de drôles de choses.
J'ai trouvé certains éléments peu vraisemblables comme la "guérison" quasi miraculeuse de James qui a subi des traitements antipsychotiques lourds pendant 30 ans et qui d'un seul coup, retrouve ses capacités.
J'ai bien aimé la fin du livre par contre qui apporte un peu de douceur à une histoire émotionnellement chargée et tendue, c'est un dénouement assez lumineux.
J'ai hâte de retrouver les personnages principaux du Département V, j'espère que J. Adler Olsen va bientôt publier un prochain roman.
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Voici le premier livre de Olsen... Et je dois dire que les enquêtes du département V m'ont bien manqué... C'est certes fort différent, mais je n'ai pas retrouvé ce qui me plait tant dans la plume de Olsen, c'est à dire ce brin d'ironie et cette fluidité dans l'écriture... Peut-être est-ce du au fait que j'ai écouté ce livre plutôt que de le lire... Mais facilement, je perdais le fil, et me mettais à penser à autre chose plutôt que de rester concentrer sur l'histoire. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose ! Aller savoir. Pourtant, j'aime tout ce qui est relié à l'histoire de la deuxième guerre mondiale, et en plus, on me promettait d'y retrouver en plus une intrigue tournant au tour de la psychiatrie... Bref, très mitigée sur cette lecture...
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Je n'avais pas lu la quatrième de couverture en détail. du coup, j'avais juste noté qu'il s'agissait du premier roman d'Adler-Olsen, publié des années après le succès des enquêtes du département V. Un tel écart temporel (ce roman a été publié en … 1997 au Danemark), n'augure généralement pas d'une grande lecture.
De fait, j'avoue que, s'il n'avait pas été associé au nom d'Adler-Olsen, j'eus abandonné ce livre passé les soixante ou cent premières pages.

Pendant la seconde guerre mondiale, deux jeunes aviateurs anglais, Bryan et James, abattus en Allemagne, décident de se cacher dans un train sanitaire, empruntent l'identité de malades gravement atteints, simulent la maladie, et finissent par se retrouver sous l'identité d'officiers SS dans l'unité psychiatrique d'un hôpital militaire allemand en Forêt noire. A partir de là, ils vont devoir se débattre contre les traitements médicaux, électrochocs et pilules anesthésiantes, sans se trahir. Ils vont surtout avoir affaire à d'autres patients, peut-être pas si fous que cela.
Toute cette première partie est longue, pas forcément très bien écrite, et assez dure à supporter.
La suite coule un peu mieux. Bryan finit par s'évader. Des années plus tard, sa conscience ne cesse de le tarauder. Il a du abandonner James, seul face à l'adversité. A t-il été tué dans le bombardement de l'asile ? A t-il disparu ? Plus de vingt-cinq ans après la fin de la guerre, Bryan marié, heureux, et devenu riche entre-temps, se lance dans une recherche effrénée pour tenter de retrouver son ami.

Adler-Olsen créée une situation de départ peu crédible et y ajoute des personnages cruels à l'excès - l'excès étant d'ailleurs quelque chose que l'on retrouve dans presque toutes les enquêtes du département V. Ses héros ratent plusieurs fois l'occasion de parvenir à leurs fins ou laissent leurs adversaires reprendre la main. le final est interminable. le lecteur sait où Adler-Olsen veut le mener, mais franchement, que c'est long...

Globalement, mon analyse rejoint celle de MissSherlock dans son excellente critique sur ce site.
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Pour Jussi Adler-Olsen, il y a eu une vie d'écrivain bien avant la série qui lui a permis d'obtenir un succès mondial avec ses histoires mettant en scène le Département V.

L'unité Alphabet est le tout premier roman de l'auteur danois, sorti en 1997, soit dix ans avant Miséricorde, premier tome des aventures de Carl Morck et Hafez el Assad.

Dix ans, c'est une longue période, le cheminement d'une personne (et d'un écrivain) s'en ressent inévitablement. Oubliez ce que vous connaissez d'Adler-Olsen, n'imaginez pas retrouver l'ambiance qui a fait son succès. le « jeune » JAO proposait un tout autre style de roman pour ses débuts.

L'action débute durant la seconde guerre mondiale et met en scène deux soldats anglais perdus dans les lignes allemandes, près de la frontière avec l'Alsace. On est loin de l'ambiance scandinave au coeur de ses autres romans.

Ne vous attendez pas non plus à retrouver le style actuel de l'auteur, fait de passages sombres entrecoupés d'humour pince-sans-rire. Dix ans avant le Département V, il n'utilisait pas encore cette irrésistible recette.

Jussi Adler-Olsen dit dans sa postface que ce n'est pas un roman de guerre, que le sujet est ailleurs. Ce n'est effectivement pas faux, même si la moitié du livre se déroule durant ce conflit, au sein d'une institution hospitalière germanique bien particulière.

L'intérêt du roman est clairement son intrigue qui s'étale sur deux périodes, la fin de la guerre et 1972 au moment des jeux olympiques de Munich. Des moments clés de l'histoire allemande et mondiale qui servent de terrain de « jeu ». Une intrigue assez originale qui se déroule en à-coté de ces événements, avec des personnages vivant des aventures durement marquantes.

J'ai trouvé que les 630 pages tiraient en longueur et j'aurais davantage apprécié un récit plus ramassé. Davantage d'émotions aussi, ayant trouvé l'écriture trop clinique, assez banale, loin de ce que j'ai eu l'habitude de lire avec JAO.

L'unité Alphabet est une intrigue assez singulière, bien éloignée de ce que propose Jussi Adler-Olsen habituellement. Je l'ai trouvé cependant trop étirée et avec un style manquant de personnalité. Découvrir les débuts d'un auteur à succès est intéressant, on peut constater à quel point il peut évoluer en une décennie.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Une unité psychiatrique en pleine Allemagne nazie.
Un sujet intéressant, un contexte fort mais non, cela n'a pas fonctionné, trop d'incohérences, des longueurs et presque deux romans en un comme si l'auteur n'avait pas su choisir.
C'est le premier roman d'Adler-Olsen, les autres sont beaucoup plus aboutis, je vais oublier celui-ci et continuer à suivre le département V.
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Vous les connaissez, les fameux opus traînant dans Les Enquêtes du département V, un flot de palpitant et de tordu, de conspirations et d'enjeux sanglants… et L'Unité Alphabet, le premier roman « thriller » de Jussi Adler-Olsen, pas sûr que vous le connaissiez autant ! Pas certain que ce gros pavé mérite le nom de thriller non plus, cela dit, et on va vite voir pourquoi. Quoi qu'il en soit, bienvenue dans l'Allemagne nazie, bienvenue dans l'Unité Alphabet !

Fiction historique avant tout, qui prend son temps pour démarrer comme on peut l'observer dans un grand pan de la littérature policière scandinave. Celui-ci ne manque pas à l'appel, c'est pour mieux nous faire comprendre les liens de fraternité, les liens d'amitié, qui unissent le duo James et Bryan, des soldats britanniques dans une mission qui tourne mal. le huis-clos vole la vedette assez vite cependant, d'abord dans un train puis dans l'Unité Alphabet en question, des baraquements destinés aux soldats nazis. Contexte posé, enjeux… perdus en route ?

Parce qu'arrivé aux 300 pages de ce pavé, le rythme s'éternise dans un arrêt sur image, et toutes les horreurs auxquelles James et Bryan peuvent assister, ou en sont victimes, sont certes poignantes et peu ragoûtantes, elles finissent plutôt par avoir l'odeur du redondant. Si bien que les deux soldats ne laissent que du vide et un petit arrière-goût d'antipathie, quelque chose qui n'est même pas de leur faute ! La partie thriller arrivera finalement avec la deuxième partie que l'on accueille avec soulagement. Tandis que Bryan, à présent libre et encré dans son travail, revient sur les traces de son passé, celui-ci sent un danger dans les parages et voici que la tension grimpe, enfin. Parce qu'un homme épuisé par la honte d'avoir abandonné son ami ferait tout pour savoir le fin mot de l'histoire, quitte à finir sa vie avec la culpabilité.

Vous rêviez de révélations puissantes et cette deuxième partie laissait présager de la tension ? Que nenni, L'Unité Alphabet ne cherche pas à vous voler votre âme ou tordre votre coeur dans mille et un sens ! Tout est dans la lenteur et dans la psychologie, et si action il y a, elle sera tout de suite noyée par la narration et les peurs de chacun. Tension psychologique, peut-être, mais si peu. Jussi Adler-Olsen mise cette fois pour une chasse à l'homme qui s'éternise et trouve, de temps en temps, ses intérêts, avant de retomber mollement. Même la fin ne réussira pas à adoucir la déception, à la fois longue et profonde, parce que le mal a laissé ses marques, dans le corps et dans l'âme. Là où on espérait un dernier geste qui sorte de la monotonie, il n'y a que du vide, encore, et un grain d'espoir, de résignation.

L'Unité Alphabet n'est pas un thriller, et son titre qui promettait de sombres secrets à déloger du silence cache en réalité un huis-clos suffoquant de craintes, d'horreurs et de saleté. Il s'agit là d'une fiction historique en plein coeur d'un cauchemar qui se poursuit même après la fin d'une guerre terrible. Et, surtout, ce roman est le récit de deux compagnons d'armes et amis abandonnés à leur sort se battant contre des ennemis autant visibles qu'invisibles. Un récit qui tarde tellement à offrir des enjeux puissants que le peu de personnages qui nous est présenté en devient inaccessible et sans intérêt, oubliable une fois le livre refermé ; sans oublier les invraisemblances qui nous perdent. Une moue dubitative, mitigée…

Néanmoins, l'auteur s'attache à mettre en lumière des éléments assez peu connus de la guerre, ou moins discutés, moins regardés, et rien que pour ça, le roman vaut le coup d'oeil. À lire avec un autre roman sous la patte, peut-être, histoire de ne pas se laisser bercer par la lenteur du pavé ! J'en retiens une écriture immersive, qui ne manque pas de nous plonger dans le cauchemar vivant de ce jeune duo. Hélas, il manque une sacrée dose de tension nécessaire lorsqu'on donne l'étiquette de « thriller » à un ouvrage. Allez, nous ne partons pas fâchés, loin de là, car j'ai sa série à terminer !

Note : 3/5
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L'Alpha et l'Omega de la folie.
Bryan Young et James Teasdale sont amis depuis l'enfance. Pilotes britanniques en mission de reconnaissance au-dessus de l'Allemagne nazie, leur avion est abattu. Parachutés en territoire hostile, ils vont devoir improviser afin d'échapper à une mort quasi certaine. Un convoi ferroviaire sanitaire leur offre une première échappatoire mais ils doivent éliminer deux officiers nazis revenus traumatisés du front et endosser leur identité. le wagon est empli de hauts gradés perturbés psychologiquement dont la destination est l'Unité Alphabet, un hôpital psychiatrique militaire secret chargé de remettre d'aplomb les naufragés du front. Tout simulateur déniché est systématiquement abattu. Entre électrochocs, traitement chimique et guerre larvée entre simulateurs aguerris, pour Brian et James, l'enfer terrestre a ouvert ses portes.
Premier roman exhumé des cartons de Jussi Adler-Olsen, « L'Unité Alphabet » est indépendant du cycle consacré au Département V en cours de parution. Thriller psychologique tour à tour confus et linéaire, ennuyeux et captivant, le roman juxtapose deux périodes, la Seconde guerre mondiale et 30 ans plus tard, en 1972, à Munich quand les monstres du passé ressurgissent, vieillis mais toujours aussi dangereux. Comment une amitié indéfectible peut-elle résister à pareil traitement ? L'auteur danois sait déjà tirer sur toutes les ficelles pour exacerber son intrigue et approcher ses protagonistes au plus près du gouffre. Son savoir-faire se peaufinera avec les enquêtes du Département V. Les ressorts romanesques sont parfois tirés par les cheveux et peuvent nuire à la crédibilité d'une histoire intéressante et documentée.
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