Bienvenue dans une BD qui aurait pu être imaginée par
Quentin Tarantino ! Certaines pages ont vraiment l'esprit Pulp Fiction par l'absurdité des situations qui devraient être dramatiques mais ne le sont plus : un résumé ici de ce qui s'appelle se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Et c'est tout un immeuble qui est décimé, bon... l'immeuble n'abrite pas que des enfants de choeur... mais quand même !
Trois malfrats partent à la recherche d'une urne funéraire, volée malencontreusement et offerte par une paumée à sa voisine.
Le trio de tueurs commencant par la voleuse et son mec, deux jeunes escrocs amoureux qui s'apprêtent à se partager un tas de billets raflés dans les sacs des vieux, notamment celui qui contenait l'urne, le trio chercheur de cendres leur tirent les vers du nez... entre autres. Deux des trois resteront sur le carreau. Et le dernier passe d'appartement en appartement.
Et c'est le début du carnage, le vieux proprio dit « tonton », amoureux de la voleuse, pervers sur les bords, le couple attendrissant de retraités qui offrent des parts de gâteaux, les deux ados déglingos, cultivateurs de cannabis dans leur appartement, causant de fréquentes coupures de courant dans tout le bâtiment... le voisin manifestement tueur à gages qui tente d'arrêter le massacre...
Et un chat roux qui déambule au milieu de tout ça !
C'est le premier roman graphique, nouvelle façon d'appeler une BD, du suisse
Tobias Aeschbacher, qui a tout fait : les dessins et les textes. de l'humour noir, des personnages qui pourraient être attachants s'ils n'étaient pas sacrément cons. C'est drôle, cynique et totalement décalé.
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