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Critique de traversay


Barroco tropical. C'est le titre du dernier roman de l'angolais José Eduardo Agualusa et, également, le nom du style en vogue chez les écrivains lusophones d'Afrique, comme un écho au réalisme magique d'Amérique latine et à la luxuriance brésilienne. le livre d'Agualusa est une jungle narrative, un récit picaresque et foisonnant qui est fait de tours et de détours et qui, à moins de posséder un bon GPS, s'ingénie à perdre le lecteur. de temps en temps, une clairière apparait et l'on apprécie que le romancier dépose les armes et s'attache à décrire avec affection et désolation Luanda, capitale d'un pays rongé par la corruption, imprévisible, dangereuse et éruptive. Ce ne sont que de brèves accalmies au sein d'un livre convulsif où les personnages multiples parasitent une intrigue mi-policière, mi-fantastique, totalement barrée, de laquelle émerge avec peine un narrateur journaliste/écrivain et une chanteuse charismatique. Barroco tropical est sans l'ombre d'un doute plus audacieux et plus brillant que les précédents romans de l'auteur (Le marchand de passés, La guerre des anges, Les femmes de mon père). Mais il est aussi le plus chaotique et le moins "lisible" de tous.
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