A la mort de sa mère, Laurentina apprend avec stupéfaction que ses parents ne sont pas ses parents biologiques. Elle serait en fait la fille d'Alima et de Faustino Manso, celèbre contrebassiste angolais.
Elle apprend également que Faustino Manso vient de décéder, laissant derrière lui une multitude femme et surtout d'enfants.
Laurentina, qui serait donc la benjamine des enfants de Faustino a alors une idée : partir à la rencontre de ces femmes et enfants afin de tourner un documentaire sur la vie du célèbre documentaire.
Partant du Portugal, accompagnée de son petit ami, Mandume, elle va alors entreprendre un périple au coeur de l'Afrique. de l'Angola, au Mozambique en passant par l'Afrique du Sud, elle va faire la connaissance des femmes qui ont jalonné la vie de son père.
Les femmes de mon père est une fantastique road trip à travers l'Afrique.
L'histoire est racontée par plusieurs narrateurs : Laurentina elle-même, Mandume, son copain, Bartolomeu, son neveu, petit fils de Faustino, Peu de Chance, l'énigmatique chauffeur et même l'auteur lui-même.
J'ai eu beaucoup de mal parfois à savoir qui parlait, à quel point de vue on se situait à cause de la multiplicité de narrateurs. le récit flirte également entre la fiction (représentée par la quête de Laurentina) et la réalité qu'a vécu l'auteur et qui nous explique son cheminement d'idées ou ses voyages pour construire son roman.
Mais malgré ces difficultés, j'ai aimé ce roman plein de poésie, de tendresse, de tristesse, de rebondissements...
José Eduardo Agualusa m'a fait voyagé dans cette Afrique lusophone à la culture si différente de la notre.