j'ai refermé ce livre il n'y a que depuis quelques jours et déjà les mots s'estompent… à dire vrai je me suis ennuyée une grande partie de ce livre ce qui explique sans doute ce sentiment.
Si je ne dois retenir que deux choses qui m'ont beaucoup touché : c'est la tristesse de Joyce devant cette perte terrible qui lui tombe dessus et bien sûr son papa qui est à lui seul une boule de bonheur et de bonne humeur, parfois même sans le vouloir.
J'ai aimé le personnage du papa bien plus que celui de Joyce au final… il est aussi drôle qu'un enfant mais aussi futé qu'un vieux singe. En tournant les pages, c'est lui que j'attendais, sa prochaine loufoquerie, son émerveillement devant tout et n'importe quoi, ses réflexions parfois insensées mais souvent très pertinentes, son point de vue sur la vie des uns et des autres, sur la mort, sur le monde…
Malheureusement, malgré mon attachement pour ce personnage, l'histoire est longue et encore une fois on voit arriver la fin à 10 lieux à la ronde… oh bien sur, je sais qu'en feuilletant ce genre de livres, on ne peut s'attendre qu'à ça mais j'en attendais peut-être un peu plus de magie et de suspense.
Le chassé croisé entre le couple phare du livre s'éternise beaucoup, beaucoup trop… et c'est (je crois) ce qui m'a lassé au final.
Durant des passages très longs et monotones, le coupe se rate, se croise, se voit sans se voir, s'entend, se bouscule et pourtant il faudra attendre la toute dernière ligne du livre (ou presque) pour que le happy end se produise.
J'aime malgré tout beaucoup le style de
Cécelia Ahern mais ce livre reste fade à mes yeux.
Bref, après le sublime
PS I love you, ce second roman de
Cécelia Ahern m'a semblé bien fade…
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