- Et il y a de la vodka. Dans la salle de bains.
- Pardon ?
Simon hausse les sourcils.
- Oui. Elle est, euh. Le dites pas à mes parents. Elle se trouve sous le lavabo, derrière le détergent. Dans la bouteille de vodka. Buvez pas le détergent.
- La vodka se trouve dans la bouteille de vodka. Entendu.
Passez-moi l’exagération mais, Dieu du ciel, ne laissez pas Morgan en charge de notre setlist. Sous ses dehors de lycéenne, cette meuf cache un père banlieusard en pleine crise de la cinquantaine. Qu’est-ce que je vous disais : la voilà qui s’agenouille, son tabouret lui servant de bureau, pour énumérer un assortiment de classiques médiocres du rock. J’ai beau être tolérante, en tant qu’Américaine, musicienne, et humaine qui se respecte, il est de mon devoir et de mon privilège d’opposer mon veto à un tel déluge de merde.
Je crois que je déteste ce concept selon lequel on aurait besoin de temps ou de prendre ses distances. Parce que tout ce que ça veut dire, en fait,c'est que l'autre vous en veut, vous déteste, ou n'en à rien à battre de vous.
Ça doit être ce qu’il y a de meilleur dans la romance – ce sentiment d’avoir un chez-soi dans la tête d’un autre.
Ça doit être ce qu’il y a de meilleur dans la romance - ce sentiment d'avoir un chez-soi dans la tête d'un autre.
Je sais ce que c'est de ne pas être à la hauteur, de façon profonde, presque viscérale.
Ça craint de voir le monde tourner sans vous. Parfois, je me sens à l’écart, même quand le monde tourne avec moi.
- Bon sang, Leah. (Elle joue avec une mèche de mes cheveux.) Comment peux-tu être aussi cynique ?
- C'est plus fort que moi. Je suis Serpentard.
Et la pire de la maison, en plus. Du genre à flasher grave sur une Gryffondor, au point de ne plus pouvoir rien faire. Je suis le Draco d'une fic Drarry merdique que son auteur aurait abandonné au bout de quatre chapitres.
Je manque de m’étrangler. Abby » aime bien » Harry Potter. Ce serait comme dire que M.Rogers était gentil. Que Reece King est pas mal. Harry Potter, ce n’est pas un truc qu’on aime bien. Harry Potter, ça doit vire à l’obsession.
Les gens saouls, c'est comme les zombies.
Une fois infectés, ils insistent Pour vous entraîner dans leur decheance."