Peut-être que c’est juste ça, être amoureux : n’être jamais sûr de rien, flipper pour un oui ou pour un non, essayer de lire dans des regards et avoir un besoin insatiable de l’autre.
Quand je me vois, assis contre un grillage en train de chialer, je me rends compte que dans "tomber amoureux", ce n'est pas pour rien qu'on dit "tomber".
Ma peau tatouée jure avec la sienne. J’aime cette vision. J’ai l’impression de ne pas pouvoir la salir avec ce que je suis.
Peut-être que c’est juste ça, être amoureux : n’être jamais sûr de rien, flipper pour un oui ou pour un non, essayer de lire dans des regards et avoir un besoin insatiable de l’autre.
Elle continue de l'insulter entre mes doigts en se débattant comme elle peut. Elle est magique. Absolument pas sortable, mais magique.
"Avec elle, quand je pense tout contrôler, le lapin que je suis se retrouve toujours coincé entre les griffes du félin : je suis prêt à lui donner ce qu'elle me demande et à prendre le peu qu'elle me donnera." (p.405)
Je me casse et laisse ma lionne en souffrance dans son antre. J'aimerai pouvoir lui parler plus, elle en ferait peut-être autant. Parce que plus je la vois, plus je me rends compte que de nous deux, celui qui parle le moins, c'est elle. Rien ne sort, jamais.
C'est toujours dans les pires moments que mes maux surgissent et effacent mes mots. La détresse de ma lionne me noue la gorge , son mal me détruit l'estomac et sa faiblesse me frustre. Je n'arrive plus à parler, je ne parviens pas à lui dire que tout ira mieux à partir de maintenant, que je suis là. Je n'arrive même pas à m'approcher pour la prendre dans mes bras. J'enrage d’être aussi impuissant.
Chaque nuit est un stress supplémentaire, chaque réveil m'enfonce un peu plus dans cette rage que je contrôle de moins en moins.
Une nana qui ne dit rien, c'est une nana ok : règle d'or des gros cons !