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Citations sur La Divine Comédie (157)

Orgueil, envie et avarice règnent,
trois étincelles qui embrasent les cœurs.

L'ENFER, Chant VI.
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Tu me rends si content quand tu résous mes doutes,
que le doute m'est doux autant que le savoir.
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Toutes les choses de la terre vont comme vous à la mort ; mais cela ne se voit pas en quelques-unes qui durent longtemps, parce que la vie de l'homme est courte.

(Le Paradis)
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Maintenant je commence à entendre les accents douloureux; maintenant je suis arrivé là où me frappent de nombreux gémissements.
Je vins dans un lieu privé de toute lumière, qui mugit comme la mer, par la tempête, lorsque la frappent des vents contraires.
L'ouragan infernal, qui jamais ne se calme, entraîne les esprits dans sa tourmente : il les roule, il les heurte, il les moleste.
Quand ils arrivent devant l'éboulement, ce sont des cris, des pleurs, des lamentations; là ils blasphèment la puissance divine.
Je compris qu'à ce genre de supplice étaient condamnés les pécheurs charnels qui subordonnent la raison au désir.
Et comme les étourneaux sont emportés par leurs ailes, au temps de froidure, en troupe large et serrée, ainsi fait cette rafale des esprits pervers;
de-ça, de-là, en bas, en haut, elle les mène; nul espoir jamais ne les réconforte, non de repos, mais de moindre peine.
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Par moi on va dans la cité dolente,
Par moi on va dans l'éternelle douleur,
Par moi on va chez les âmes perdues,

La justice inspira mon noble créateur:
Je suis l'oeuvre de la puissance divine,
De la sagesse suprême et de l'amour.

Avant moi, rien ne fut créé
Sinon d'éternel, et moi je dure éternellement.
Vous qui entrez, laissez toute espérance.

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Quand l'escalier, monté en courant, fut tout entier au-dessous de nous, et que nous nous trouvâmes à la dernière marche, Virgile arrêta ses regards sur moi
et me dit : "Tu as vu, mon fils, le feu qui n'a qu'un temps et le feu éternel, et tu es arrivé en un lieu où, par moi-même, je ne vois pas plus avant.
Je t'ai conduit jusqu'ici par ma science et mon art; prends désormais ton plaisir pour guide; tu es sorti des chemins ardus et étroits.
Vois là-bas le soleil qui luit sut ton front; vois l'herbe tendre, les fleurs et les arbustes qu'ici la terre produit d'elle-même.
Jusqu'à ce que viennent, pleins de joie, ces beaux yeux qui en pleurant m'ont fait venir à toi, tu peux t'asseoir, tu peux errer parmi ces plantes.
N'attends plus de moi ni paroles ni gestes : ton jugement est libre, droit et sain, et ce serait une faute de ne pas agir à son gré;
c'est pourquoi je te donne sur toi-même la couronne et la mitre."
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Je vins en un lieu où la lumière se tait,
mugissant comme mer en tempête,
quand elle est battue par vents contraires.
La tourmente infernale, qui n'a pas de repos,
mène les ombres avec sa rage ;
et les tourne et les heurte et les harcèle.

L'enfer - Chant V
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Parmi cet amas repoussant et sinistre
couraient des gens nus et pleins d'épouvante,
sans espoir de refuge ou d'héliotrope :
les mains liées derrière le dos par des serpents
qui leur dardaient aux reins leurs queues
et leurs têtes, et se nouaient par-devant.
Soudain sur un damné qui était près de nous
un serpent se jeta, qui le transperça
à l'endroit où le cou se rattache à l'épaule.
En moins de temps qu'on écrit O ou I
il s'alluma, et il brûla,
puis il tomba tout entier en cendres ;
et quand il fut à terre ainsi détruit,
la poussière se rassembla d'elle-même
et recomposa la forme précédente.

L'ENFER, Chant XXIV, (91-105).
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Si la misère de ce lieu ensablé
te fait mépriser et nous et nos prières,
dit l'un, et nos visages noirs et pelés,
que notre renommée incline ton âme
à nous dire qui tu es, toi qui si tranquille
poses tes pieds vivants sur le sol d'enfer.

L'ENFER, chant XVI.
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Au milieu du chemin de notre vie, ayant quitté le chemin droit, je me trouvai dans une forêt obscure. Ah ! qu’il serait dur de dire combien cette forêt était sauvage, épaisse et âpre, la pensée seule en renouvelle la peur, elle était si amère, que guère plus ne l’est la mort ; mais pour parler du bien que j’y trouvai, je dirai les autres choses qui m’y apparurent.

Comment j’y entrai, je ne le saurais dire, tant j’étais plein de sommeil quand j’abandonnai la vraie voie, mais, arrivé au pied d’une colline, là où se terminait cette vallée qui de crainte m’avait serré le cœur, je levai mes regards, et je vis son sommet revêtu déjà des rayons de la planète qui guide fidèlement en tout sentier, alors la peur qui jusqu’au fond du cœur m’avait troublé durant la nuit que je passai avec tant d’angoisse fut un peu apaisée.

Et comme celui qui, sorti de la mer, sur la rive haletant se tourne vers l’eau périlleuse, et regarde ; ainsi se tourna mon âme fugitive pour regarder le passage que jamais ne traverse aucun vivant.
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