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Critique de daniel_dz


J'avais une fringale de nouvelles belges. J'ai commencé par dévorer les « Contes carnivores » de Bernard Quiriny; j'en ai fait la chronique récemment ici-même. En guise de dessert, j'ai choisi « Les ours n'ont pas de problème de parking » de Nicolas Ancion, espérant le trouver aussi délicieux que « Nous sommes tous des playmobiles », que j'avais commenté l'été passé. Et en effet: miam !

Il s'agit bien d'un dessert. Parce que manger un bon dessert en s'en mettant plein la bouche ou plein les doigts, ou plein partout, c'est encore mieux, cela ramène aux plaisirs insouciants de l'enfance. Les yeux brillent, on sourit, on est bien !

Le dessert, on le trouve tout d'abord dans la langue de Nicolas Ancion. Ce n'est plus belle langue soignée de Bernard Quiriny: c'est la langue des gens que l'on rencontre chaque jour dans la rue. On se relâche, on se met à l'aise. On ne se fait plus plaisir en contemplant une oeuvre d'art, on se fait plaisir en engloutissant une grosse glace sur une terrasse. Faut varier les plaisirs, sinon on s'ennuie !

La langue donne l'ambiance. Elle parvient à faire rire même quand on parle de Marc Dutroux, comme c'est le cas de la toute première nouvelle, qui raconte les mésaventures d'un homonyme de cette sinistre personne.

Et puis le dessert, je l'ai également trouvé dans le fait que la plupart des nouvelles m'ont mis dans le même état d'esprit que des histoires d'enfants, parce qu'il s'y passe des choses invraisemblables, mais que l'on accepte sans se poser de questions et sans s'étonner, avec la même attitude qu'un enfant face à des ours en peluche qui se mettent à parler.

Les parents de Nicolas Ancion étaient marionnettistes professionnels. Cela peut expliquer des choses…

Allez, goûtez-moi ça, c'est le printemps !
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