Citations sur 1, 2, 3... bonheur ! Le bonheur en littérature (12)
Il faut vouloir être heureux et y mettre du sien. (...) la simple humeur non gouvernée va au triste ou à l'irrité.
La première parole du Christ est pour embrasser la tristesse même dans la joie : "heureux ceux qui pleurent". Et comprend bien mal cette parole celui qui n'y voit qu'un encouragement à pleurer !
Mon bonheur est d'augmenter celui des autres, j'ai besoin du bonheur de tous pour être heureux.
On devrait bien enseigner aux enfants l'art d'être heureux.
ALAIN (Propos sur le bonheur)
(p.64)
Tout le monde chasse au bonheur.
On peut être heureux partout.
GIONO
(p.14)
La bonne humeur a quelque chose de généreux ; elle donne plutôt qu’elle ne reçoit. Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d’autrui ; mais on ne dit pas assez que ce qui nous aiment, c’est encore d’être heureux.
Il me semble que les plaintes sur soi ne peuvent qu’attrister les autres, c'est-à-dire en fin de compte leur déplaire, même s’ils cherchent de telles confidences, même s’ils semblent de plaire à consoler. Car la tristesse est comme un poison ; on peut l’aimer, mais non s’en trouver bien ; et c’est toujours le plus profond sentiment qui a raison à la fin.
Tout homme et toute femme devraient penser continuellement à ceci que le bonheur, j’entends celui que l’on conquiert pour soi, est l’offrande la plus belle et la plus généreuse.
(Propos sur le Bonheur ALAIN)
« Celui qui n’est pas capable de faire son bonheur avec la simplicité ne réussira que rarement à le faire, et à le faire durable, avec l’extrême beauté.
Le bonheur habite le présent, et le plus quotidien des présents. Il faut dire : J’ai ceci, j’ai cela, je suis heureux ». Et même dire : « Malgré ceci, malgré cela, je suis heureux.
Les éléments du bonheur sont simples et gratuits, pour l’essentiel.
Il n’est pas de condition humaine, pour humble ou misérable qu’elle soit, qui n’ait quotidiennement la proposition du bonheur : pour l’atteindre, rien n’est nécessaire que soi-même.
(La chasse au bonheur de JEAN GIONO)
Tout homme et toute femme devrait penser continuellement à ceci que le bonheur, j'entends celui que l'on conquiert pour soi, est l'offrande la plus belle et la plus généreuse.
Quelle chose merveilleuse serait la société des hommes, si chacun mettait de son bois au feu au lieu de pleurnicher sur des cendres !
La vie privée est toujours triste, si chacun attend le bonheur comme quelque chose qui lui est dû.