King Tome 3... Ou le bouquin qu'on sait comment il fini... et qu'on rêve que non... Mais c'est l'histoire, la vraie histoire et tout les rêves ne changeront jamais le passé, et c'est bien dommage.
Ou comment aussi t'assassine un prix Nobel de la paix.. remarque t'es plus à ça près vu que t'as assassiné ton président à Dallas dans une belle décapotable, alors un révérend noir, même s'il est prix Nobel de la paix qu'est ce qu'on s'en fout !
Ou le tome aussi quand tu le prends tu penses "allez qu'on en finisse!" et tu te prépares mentalement à t'en prendre plein la face.. limite tu renifles déjà... Tu serres déjà les dents, pasque y a la petite boule de colère dans les entrailles et tu sais qu'elle va grossir, et tu sais que tu vas te faire engloutir.. et pourtant t'y vas.... Et en fait ça va.. on s'habitue à tout, même au pire.
Ce troisième tome commence en 1963 avec l'assassinat de Kennedy, niveau Martin il est the "most wanted" par le FBI avec le poster comme les serial killer (pour du flan en plus, Hoover dans ses grandes oeuvres)... Les menaces de mort... le déménagement de Martin dans la cité des vents, Chicago dans le nord pour la cause... La ville avec un fort taux d'émeutes...
Le tome où on te parle tes taudis, des marchands de sommeil, de l'école à deux vitesses ( pour pas dire plus)... où on te parle déjà d'émeutes à Watts (L.A)... de la guerre du Vietnam... Martin est contre... Où tu te rends compte, que t'apprends que Martin en 1966 dans la trentaine.. c'est tout.
Martin va essayer de parlementer avec les gangs du coin... pour qu'ils arrêtent déjà de s'entre tuer... Et les intégrer à son mouvement non violent... mais... vous savez bien... la non violence quand tu te fais tabasser et assassiner passe de plus en plus mal..
Je le trouve bien seul ce Martin, l'heure n'est plus à la non violence, d'autres voix s'élèvent, d'autres méthodes... de l'autre côté des mouvements pour les droits civique y a
Malcom X qui lui prône la révolution et des autres trucs aussi ( il sera assassiné en 65), y a les Black Panther ( et que tu cherches un truc sur les Black panther, leur date de création sur google et qu'a la 13eme page y a toujours rien sauf le film de super héro et que c'est honteux, ou comment faire disparaître un mouvement qui emmerdait bien du monde ( Marxiste léniniste/maoiste à la base le mouvement des black panthers... aux us! nan ça allait pas le faire, Hoover c'est bien fait plaisir avec assassinat à la clé...) et que tu les remplace par un super-héro et un film de mon point de vue lamentable, vraiment ... je peux vomir? et que la date "effective" de création des Black Panther c'est 1966 aussi, même si depuis 1962 y font des trucs)...
Et puis tu arrives à la fin... et je sais pas, je suis pas du tout d'accord avec la dernier phrase du livre.. Même si c'est la dernière phrase du discours "I have a dream".. je la trouve fausse.. une sorte de belle intox au final. Mais bon ça doit pas être simple de terminer un boulot pareil...
Niveau dessins Anderson abandonne presque le noir et blanc pour de la couleurs, beaucoup d couleurs, beaucoup de médium, crayon/pastel/peinture/aquarelle et c'est beau.. je trouve ça beau.. Malgré ces visage cubiques, ce côté art brut, son trait toujours aussi singulier, toujours aussi testeur.. il dit lui même que le plus dur ça été le tome deux ( ça se voit) et que celui-là c'était lachage plaisir aussi.. ça se voit.
Une bd (les trois) qui devrait être dans tous les cdi de lycée... qui devrait carrément être au programme....
Et Même si Anderson dit que bon oui, y a de l'imagination, et qu'on peut le considérer comme une fiction.. mais pas plus que tous ces biopics bien pensant et bien lisses ( ou juste un peu histoire de) qu'on nous balance à longueur de temps.. rien que pour enclencher la parole, rien que pour faire réfléchir.. pour prendre du recul... et se poser la question on est où maintenant en 2019 ?...