Premier tome d'une saga qui en compte, vous l'avez deviné : Sept.
Très rapidement le décor est posé; Un empire humain ambitieux, orgueilleux et avide de puissance organisé en empire commercial : La ligue hanséatique terrienne, un empire extra-terrestre Ildiran, plus posé mais en déclin (ce qui ne signifie pas naïf et sans défense), les vagabonds, groupe d'humains indépendants et plus puissants qu'ils ne veulent bien paraître, une race disparue : les kikliss qui ont laissé derrière eux des robots bien énigmatiques et enfin une trouvaille, Théroc, un monde vert où la forêt semi-consciente vit en symbiose avec les humains qui s'y sont installés et qui a pour particularité de permettre la communication instantanée en tous points de la galaxie où elle est présente.
L'Ennemi (de ce premier tome) : Les hydrogues habitants des géantes gazeuses.
Le roman est organisé en chapitres très courts portant à chaque fois sur un personnage en particulier, ce qui va permettre à l'auteur de développer la trame de son histoire en abordant tous les points de vue (à l'exception notable de l'Ennemi).
Si le premier tiers, voire la première moitié du livre fait un peu catalogue de présentation, il n'en n'est pas pour autant désagréable à lire, au contraire. le style fluide, clair, et la découverte progressive de l'univers dans lequel évoluent les personnages en font une distraction plus qu'honorable.
La seconde partie du livre, qui se termine par ailleurs par un beau clifhanger, plus orientée action, conclue avec brio ce premier tome et donne envie de connaître la suite avec :
La Saga des Sept Soleils, tome 2 : Une forêt d'étoiles.
Des personnages attachants, une histoire intéressante dans un univers flamboyant font de ce premier tome, comme l'indique Starlog sur le quatrième de couverture, un space opera de divertissement idéal.
Enfin : Evitez de lire le quatrième de couv du tome 2, pour conserver à ce premier tome un peu de mystère.