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La Saga des Sept Soleils tome 1 sur 7
EAN : 9782811208301
696 pages
Milady (28/09/2012)
3.79/5   160 notes
Résumé :
Les Ildirans, qui règnent sur tout le bras galactique, ont offert aux humains la technologie du moteur interstellaire, et les ont aidés à coloniser leurs premières planètes. Deux siècles après ce premier contact, l'empire humain, soucieux de montrer sa force, décide d'enflammer Oncier, une planète géante gazeuse, afin de la transformer en soleil. Grâce à la technologie d'une civilisation disparue, les Klikiss, dont les ruines mystérieuses parsèment les planètes de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 160 notes
Dans le milieu du fandom Kevin J. Anderson a la réputation d'être un tâcheron, et celle-ci n'est pas usurpée. pourtant, le background est rempli de trucs intéressants :
– les Prêtres Verts et les arbres-mondes conscients de Theroc (les Templiers de Dan Simmons)
– la civilisation très science-fantasy organisée en castes génétiques (Idirans, Scarrans, Protoss ou Eldars ?)
– l'opposition entre Ligue et Vagabonds (l'opposition Empire / Rebelles de "Starwars" & "Starcraft")
– les robots amnésiques, dernier dépositaires d'une civilisation éteinte (les Berserkers de Fred Saberhagen)

Sauf que comme rien n'est développé correctement, on devine assez rapidement que tous les éléments du roman ont été empruntés à d'autres auteurs à commencer par le flambeau kikliss élaboré par Gregory Bendford, les robots d'Isaac Asimov, les manipulateurs de "Fondation", les matriarches de "Dune"…
Le dramatis personnae est rempli de trucs intéressants :
– le cynique Mage Imperator et son héritier idéaliste
– le président crevard Basil Wencelas et ses marionnettes Frederick et Peter
– le commandant terrien conservateur, le commandant ildiran modernisateur
– les xénorarchéologues Margaret et Louis
– Jess et Tasia en quête de vengeance

Sauf que tous les personnages ont un air de déjà vu, revu et archivu car piqués chez d'autres auteurs. Pire on sent l'application des détestables techniques des ateliers d'écriture américains : on nous tient la jambe sur des centaines de pages de tirage à la ligne pour tout balancer dans les 100 dernières pour obliger le lecteur à acheter le tome suivant qui recourra à la même grosse ficelle marketing. Niveau intrigue c'est zéro originalité, et puisque l'auteur se permet de spoiler à l'avance les rebondissements : aucune surprise du début à la fin du roman et tout se devine des centaines de page à l'avance. Et que dire des romances, dignes de telenovelas de bas étage tellement c'est naïf et téléphoné ! Les twists ? Les personnages sont stéréotypés et les morts presque torchées, donc ça ne marche pas.

Et que dire des trucs qui tombent totalement à plat par pure flemmardise littéraire, genre :
« Les Ildirans sont une espèce polymorphe… comme les chiens »
« Qu'est-ce qu'un transportail ? Une porte interdimensionnelle »
Et comme d'habitude quelques grosses incohérences hollywoodiennes des familles… et des clichés qui peuvent débouler de nulle part à tout moment.


On finit certes par se faire à cet affreux découpage en chapitre de 5 pages qui non seulement empêche d'entrer dans l'histoire puisque ni l'univers ni les personnages ne peuvent être correctement développés (on repart de zéro ou après à chaque chapitre), mais en plus nous gratifie de détestables répétitions dans les explications qui font lever les yeux au ciel. Aucune temporalité fiable ou au moins claire : entre chaque chapitre / POV il peut s'écouler plusieurs heures, jours, semaines, mois sans que cela soit mentionné ou indiqué, ce qui constitue un élément de plus qui tire l'ensemble vers le bas.

J'ai bien senti que le traducteur Laurent Genefort, grand défenseur du genre, faisait tout ce qu'il pouvait pour tirer l'ensemble vers le haut, et c'est grâce à lui que cela reste fluide et qu'on obtient un gros pavé qui se lit correctement quand même, mais à l'impossible nul n'est tenu car les lacunes sont trop importantes pour qu'on les ignore.

On se retrouve donc avec un attrape-tout de "Starwars", "Stargate" et "Starcraft" recommandé par Starlog. C'est carrément le parangon de la Big Commercial Science-Fiction ! Bref, un cycle idéal pour les novices, mais qui peut vite faire rager les connaisseurs. Et c'est bien dommage car avec 3 tomes de moins je lui aurais bien laissé sa chance…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Premier tome d'une saga qui en compte, vous l'avez deviné : Sept.

Très rapidement le décor est posé; Un empire humain ambitieux, orgueilleux et avide de puissance organisé en empire commercial : La ligue hanséatique terrienne, un empire extra-terrestre Ildiran, plus posé mais en déclin (ce qui ne signifie pas naïf et sans défense), les vagabonds, groupe d'humains indépendants et plus puissants qu'ils ne veulent bien paraître, une race disparue : les kikliss qui ont laissé derrière eux des robots bien énigmatiques et enfin une trouvaille, Théroc, un monde vert où la forêt semi-consciente vit en symbiose avec les humains qui s'y sont installés et qui a pour particularité de permettre la communication instantanée en tous points de la galaxie où elle est présente.
L'Ennemi (de ce premier tome) : Les hydrogues habitants des géantes gazeuses.

Le roman est organisé en chapitres très courts portant à chaque fois sur un personnage en particulier, ce qui va permettre à l'auteur de développer la trame de son histoire en abordant tous les points de vue (à l'exception notable de l'Ennemi).
Si le premier tiers, voire la première moitié du livre fait un peu catalogue de présentation, il n'en n'est pas pour autant désagréable à lire, au contraire. le style fluide, clair, et la découverte progressive de l'univers dans lequel évoluent les personnages en font une distraction plus qu'honorable.
La seconde partie du livre, qui se termine par ailleurs par un beau clifhanger, plus orientée action, conclue avec brio ce premier tome et donne envie de connaître la suite avec : La Saga des Sept Soleils, tome 2 : Une forêt d'étoiles.

Des personnages attachants, une histoire intéressante dans un univers flamboyant font de ce premier tome, comme l'indique Starlog sur le quatrième de couverture, un space opera de divertissement idéal.

Enfin : Evitez de lire le quatrième de couv du tome 2, pour conserver à ce premier tome un peu de mystère.
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En l'an 2100, la Terre se meurt suite à l'accroissement incontrôlé de sa population, décision est prise d'envoyer onze immenses vaisseaux à travers l'espace pour coloniser de nouvelles terres. Trois siècles plus tard, ils sont découverts par les Ildirans, peuple extra terrestre maîtrisant le voyage à la vitesse de la lumière. Les extraterrestres bienveillants offrent aux humains cette technologie, permettant la colonisation rapide de tout le bras spiral de notre galaxie. Après la découverte d'une arme créée par une civilisation éteinte, les Klikiss, les humains enflamment une géante gazeuse pour terraformer ses satellites. Mais ils ne se doutent pas que cette action anodine va également enflammer la galaxie.
Le rythme de ce premier tome est très lent, il faut attendre près de 200 pages pour que cela démarre.
C'est aussi le principe des séries, et Anderson prend le temps de développer ses différentes intrigues pour amener le lecteur l'a où il veut.
Qui dit intrigues multiples, dit nombreux personnages. Et à ce niveau-là, le lecteur est comblé, parfois même jusqu'à l'écoeurement. Avouons-le, il y en a trop et bien sûr l'auteur veut tous les faire parler. Résultat : des chapitres très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, où le lecteur saute d'une histoire à l'autre, affaiblissant passablement la narration. Évidemment encore une fois, toutes les intrigues mises en place ne se valent pas, certaines sont addictives comme le destin des klikiss et de leurs robots, quand d'autres sont bien moins intéressants, et s'essoufflent d'elles-mêmes.
Pour finir, à coup de trois pages par protagoniste, l'auteur ne peut certainement pas élaborer une quelconque psychologie complexe pour chacun de ses personnages. On pense naturellement au Président Wencezlas et au roi Peter, très/trop caricaturaux dans leurs rôles.
Au-delà de ça, la saga est une sf "standard", avec son lot d'extrapolation technologique, ses aliens méchants et retors, ses civilisations disparues mais qui, rassurez-vous, reviennent inopinément (ah… satané deus ex machina !) pour dynamiser un univers en pleine expansion.
Bref, un tome 1 sympathique augurant un moment de divertissement sans prétention.
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Dans ce premier de sept tomes on découvre un univers riche avec des humains en pleine expansion grâce à l'empire commercial très développé de la ligue Hanséatique Terrienne, une civilisation Ildiriane plus avancée mais beaucoup moins dynamique qui a offert aux humains la technologie pour voyager beaucoup plus rapidement, et à coté quelques groupes mineurs.
Tout ce petit monde cohabite relativement bien malgré l'agressivité humaine personnalisée par son président jusqu'à ce qu'une expérience malheureuse déclenche un événement qui va rapidement mettre en péril ce fragile équilibre.

En plus de ce cadre, classique pour l'ouverture d'une telle saga, j'ai découvert ici la plume très dynamique de Kevin J. Anderson. Des chapitres très courts tous centrés sur un personnage, un découpage très proche des séries TV, font que tout s'enchaîne sans temps mort, ce qui est souvent le point faible de ces tomes de présentation. On est donc rapidement aspirés jusqu'au coup de pied dans la fourmilière de la fin qui nous promet une suite mouvementée que je vais enchaîner avec plaisir.
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Pfiou, il a été plutôt long a commencer, j'ai mis 4 jours a lire la première moitié, et seulement 2h a finir ensuite.
La structure n'est pas courante, de petits chapitres (~5 pages) suivant à chaque fois un personnage différent, dans des événements qui au début paraissent indépendants mais qui peu a peu se rassemblent en une grande histoire, tandis que se complexifient les tenants et aboutissants de l'affaire.

On a beau ne suivre la plupart des personnages que très peu au final (3 ou 4 chapitres ce qui fait un nombre de pages minimes pour s'attacher à celui la), ils sont judicieusement choisi pour nous amener à les apprécier.

Quand a l'histoire en elle même, c'est bien joué, le suspense de la fin de ce volume ne donne qu'une envie : savoir ce qui va se passer après !

Un 7.5/10 mérité pour ce premier volume, a voir si l'auteur arrive a entretenir l'intérêt jusqu'à la fin de la série !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Parce que la société des Vagabonds s'était érigée sur des familles étroitement liées, les femmes de tête avaient souvent dominé la politique. Dans l'histoire humaine, la politique s'était fondé sur la guerre et la force, toutes deux portées par des flots de testostérone. Les Vagabonds, cependant, trouvaient que les politiciennes résolvaient bien mieux les disputes par la voie pacifique. Les femmes savaient discuter des problèmes, aller aux racines d'un différend pour en dénicher la cause réelle – différend qui résultait souvent d'une offense insignifiante. Les dirigeantes savaient distribuer les faveurs aux uns et aux autres avec finesse, ce qui permettait à la société de fonctionner sans heurt.
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Oncier était un globe pastel d'hydrogène et de gaz mélangés , cinq fois plus massif que Jupiter . Des lunes entouraient la géante gazeuse comme une portée de chiots se pressant contre leur mère .
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Bien qu’il commande tous les vaisseaux de la Marine Solaire ildirane, Adar Kori’nh sentait la crainte glacer sa poitrine chaque fois qu’il se trouvait en présence du Mage Imperator Cyroc’h. Le souverain déifié voyait tout, savait tout, était en contact avec chaque Ildiran grâce aux vrilles télépathiques du thisme.

Néanmoins, il désirait voir Adar Kori’nh.

La septe officielle de vaisseaux de guerre était revenue d’Oncier après avoir observé le stupéfiant Flambeau klikiss. L’adar avait déjà transmis des images et des comptes-rendus, mais à présent le Mage Imperator voulait l’entendre de vive voix. Kori’nh ne pouvait refuser un tel ordre.
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Il faut apprendre des erreurs - de préférence celles des autres.
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Une société qui ne se rappelle pas d’elle-même ne vaut pas la peine qu’on se souvienne d’elle.
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