Fleurs captives, tome 4 : Les racines du passé

"Que la nature serait riche d'enseignements si nous consentions à nous mettre à son école !"

"Que les êtres humains sont malléables ! Combien peuvent-ils souffrir d'horreurs et de privations rien que pour se réjouir de quelques minutes de bonheur inestimable !"

"Mais les enfants n'oublient pas. Ils accumulent les souvenirs, les enfouissent au plus profond de leur esprit pour les ressortir lorsqu'ils sont en âge de comprendre."

"Il faut avoir une idée de sa propre valeur pour imposer l'estime aux autres."

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Un soupir m'échappa, dédié à ce jour ou la gamine de douze ans que j'avais été contemplait la pluie qui se dechainait dehors, tout en n'apsirant qu'à descendre dans cette salle de bal pour y danser avec l'homme qui était le second mari de ma mère et qui, plus tard, allait être le père de mon plus jeune fils, Bart.

Nous sommes trop riches pour qu'on nous aime vraiment. Mais nous sommes trop riches pour nous apitoyer sur nous-mêmes.

Les bons meurent avant les méchants et l’on voit des enfants partir avant leurs grands-parents. Qui oserait dire que c’est juste ? Mais que pouvons-nous y faire ? La vie est un don, et peut-être la mort est-elle une autre forme du même don ? Qui peut juger ? Ni toi, ni moi, ni personne.

"Tant il est vrai qu'il est dans la nature humaine de s'accrocher avec opiniâtreté au malheur en dédaignant le bonheur qui passe à notre portée."

Les oies, une fois qu’elles ont trouvé leur partenaire, ne s’accouplent plus avec d’autres et, quelles que soient les circonstances, Melodie reste pour moi le cygne à l’éternelle loyauté.

Tant il est vrai qu'il est dans la nature humaine de s'accrocher avec opiniâtreté au malheur en dédaignant le bonheur qui passe à notre portée.