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Grande fan des Trois Lunes de Tanjor, j'étais très curieuse de découvrir la nouvelle trilogie de Ange (Anne et Gérard Guéro).

L'histoire commence alors que Malïn, 14 ans et membre de la famille royale, doit choisir entre le poignard et le poison pour procéder à son suicide rituel. Mais une invasion démoniaque va l'empêcher de mettre fin à ses jours, et il se met en quête d'une solution pour sauver son pays, accompagné par une jeune fille qu'il a sauvée du palais en proie à la folie.

J'ai dévoré ce livre en moins de 24h, donc je peux déjà dire qu'il se lit très bien ! La plume des auteurs est toujours aussi fluide, on rentre tout de suite dans l'histoire et on est vite captivé par ce monde et ses étranges coutumes. On sent que les auteurs ont soigneusement construit leur univers,le rendant ainsi particulièrement crédible et immersif.

L'ambiance orientale est agréable et originale, et le style des auteurs, concis et imagé, permet de visualiser l'univers très facilement. Je pense que le fait qu'ils soient à la base auteurs et dessinateurs de BD les aide beaucoup dans la conception et la description des mondes où se déroulent leurs histoires. le roman contient d'ailleurs deux ou trois illustrations en noir et blanc de toute beauté.

Les péripéties que vivent nos deux héros sont également très prenantes, et certains retournements de situation sont plutôt inattendus et bien pensés. Les pays visités, les peuples rencontrés, tout est suffisamment étrange et mystérieux pour nous tenir en haleine jusqu'au bout.

Cependant, le fait que les protagonistes soient de jeunes adolescents les rend parfois un peu simplistes. Certes, ils évoluent beaucoup au cours de l'histoire, allant jusqu'à prendre des décisions extrêmes, mais ils restent malgré assez lisses durant une bonne partie du livre. J'avais justement adoré Les Trois Lunes de Tanjor pour la maturité et la complexité des personnages, et j'ai été un peu déçue de ne pas retrouver ça ici. Toutefois, la fin surprenante du roman laisse penser que la suite sera plus dans ce style.

Mais là est le problème : la suite se fait attendre. Ce roman est paru en 2008, et, à ce jour, le tome 2 ne semble pas faire partie des projets immédiats des auteurs. C'est extrêmement dommage, parce que la fin donne envie de se jeter immédiatement sur la suite, et c'est donc très frustrant de se dire qu'elle pourrait ne jamais voir le jour.

Malgré tout, ce roman est quand même à lire. J'ai passé un très bon moment, et je vous conseille chaudement cette lecture.
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Un roman que j'ai eu beaucoup de mal à refermer. Bien diffèrent des univers de fantasy classiques, les auteurs nous plonge dans un univers bien particulier, décrit aussi bien avec noirceur que poésie. Une noirceur qui suscite un certain effroi mais rend l'intrigue particulièrement fascinante. Ecrit à l'aide de phrases courtes et ne s'encombrant pas de détails, ce roman captive des les premières pages de par son style concis. Les événements s'enchainent avec rapidité et cela jusqu'à la chute finale qui ne peut que surprendre de par sa violence, laissant le lecteur sur sa faim.
Un trés gros coup de coeur qui donne envie de connaître la suite. Vivement la publication du 2eme tome !
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ce premier tome nous raconte une civilisation ou le corps humain se doit d'être sans aucune imperfection sous peine de se voir imposer un suicide rituel, c'est ce qui arrive à Malïn, jeune prince de quatorze ans.
Mais un autre destin attend le jeune prince. Car ce même matin, le palais royal est frappé par une entité maléfique et meurtrière qui précipite ses habitants dans la folie et la mort.
Pour Malïn, à l'espoir fou de sauver sa propre vie succède celui de libérer son peuple. En compagnie d'une jeune fille arrachée in extremis aux horreurs qui ont envahi le palais, il part pour un voyage épique au-delà des mers, à la recherche des Tueuses-démon, seules capables, selon la légende, de vaincre l'ennemi invisible qui ravage sa patrie.

un premier tome que j'ai dévoré et j'attends la suite avec impatientes mais j'ai discuté avec Anne aux imaginales et elle ne savait pas si un jour ils écriraient la suite
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Malgré qu'Ange s'en défende dans la vidéo, le parallèle est évident entre ses chevaliers-dragons et ses tueuses-démons, les dragons qui répandent le Veil et les démons qui répandent le Voile, etc ... .
Le récit des aventures de Malïn m'a laissé un peu insatisfait : trop de longueurs par moment (au début : je me tue ou je me tue pas ?), des incohérences dans l'univers décrit (fuite du palais blessé, exsangue, mais toujours vaillant ; transport d'une ado de 15 ans inanimée pendant des jours sur leurs épaules, ... mais tout peut s'expliquer par la Magie, bien sûr) ; évolution des personnages (surtout Alia) ... Malgré tout, on est accroché, mais beaucoup de questions restent sans réponse : quid des routes colorées ? Que vient faire le Cercle dans cette histoire ? Pourquoi celui qui a invoqué le démon (Pourquoi l'a-t-il fait ?) a-t-il simplement repris sa place 15 ans plus tard, se contentant de reconstruire à l'identique ?
Le combat psychédélique contre le démon m'a fait penser à une Bd de Druillet ... très beau, mais pas très compréhensible !
Bref un avis mitigé ... une suite (à paraître ?) comblera peut-être ces lacunes.
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Le jeune Malïn est membre de la famille royale. Aussi quand on découvre d'étranges tâches sur son corps lui laisse-t-on l'honneur de se suicider de la manière de son choix.
A 11h, dans la suite princière, Malïn doit mourir et de sa propre main à seulement 14 ans.
Sa volonté de survivre sera finalement décisive pour son pays sous l'emprise grandissante d'un démon...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Malïn, un jeune prince de quatorze ans, est conduit dans une salle pour se suicider. En effet, dans un monde où la perfection est maître, la tâche violette qui est apparue au matin sur son bras est hérésie.
Pourtant, cette marque s'avère être le début d'une épidémie qui ravage le Palais, transformant gardes, concubines, serviteurs et princes en créatures aux membres tordus et avides de sang.
Alors que le Palais brûle et que ses habitants s'entre-déchirent, Malïn s'échappe en compagnie d'Alia, la fiancée de Makantha, prince héritier des Sept Îles.
Sans provisions ni eau, ils entreprennent un périple vers le Grand Pays, où ils espèrent trouver l'Oro, une épée ouvragée permettant de tuer le démon à l'origine de l'épidémie...


Le Grand Pays est un roman assez unique, il nous présente un monde inspiré du Japon féodal, et une quête qui ne s'avère être très différente de ce qu'ils croyaient.
On découvre avec Malïn et Alia une nouvelle culture, de nouveau mystères... On les suit au cours de leur voyage comme si on était avec eux, on rit de leurs maladresses et on tremble leurs de leurs mésaventures...
Pourtant, je déplore le fait qu'ils ne sont que des « associés » de voyage, qu'ils n'apprennent pas à ce connaître (plusieurs mois de voyage et il ne parlent jamais entre eux de leur passé, de leurs rêves, de leurs désirs...)
Alia est un personnage plutôt agaçant, qui ne se remet jamais en question. Elle semble être là uniquement pour fournir une source d'argent (elle vend ses bijoux) car Malïn aurait très bien pu faire tout cela seul...

Le livre est entrecoupé d'interlude très pertinentes qui nous présentent des personnages secondaires, et plusieurs illustrations égayent le roman et nous plongent bien dans l'ambiance.

Les mystères qui ne nous sont jamais révélés, ni au lecteur ni aux personnages (les routes colorées, l'Illumination, le démon) apportent au charme du roman car on a l'impressions d'évoluer au même rythme que nos deux personnages principaux.

Les derniers chapitres sont fabuleux, on sent que Malïn a bien changé, le côté épique de leur quête est à son paroxysme, et au bout, la chute est fracassante...

En résumé, ce roman très original donne un nouveau souffle à la fantasy. C'est un petit bijou qui se lit avec facilité, et je déplore le fait que ce livre soit sortit il y a plus de dix ans, et qu'on ait point de nouvelles de la suite...
En tout cas, je le recommande vivement !
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Un des plus mauvais livres que j'ai jamais lu.
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