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Quand Tomeki arrive dans la maison Tamagiku, célèbre maison close d'Edo, elle n'est encore qu'une petite fille mais son caractère est déjà bien affirmé. Pour rien au monde elle ne veut devenir une de ces courtisanes qui habitent les lieux. Mais ses tentatives d'évasion sont des échecs, et, le temps passant, Tomeki grandit et avec elle, sa beauté. Rebaptisée Kiyoha, la jeune fille, aussi rebelle qu'au premier jour, devient l'attraction de la maison. Les hommes se battent pour la déflorer et les autres courtisanes la jalousent. Naturellement douée pour les choses du sexe, Kiyoha gravit les échelons et tente, tant bien que mal, de concilier un métier qu'elle exerce malgré elle et les sentiments qu'elle éprouve pour un de ses clients.

Des dessins d'une grande beauté pour un manga qui met cependant mal à l'aise. Malgré le luxe apparent, l'univers de ces courtisanes qui n'ont aucune prise sur leur vie frôle le sordide. Rivales, elles ne peuvent être amies. Et l'amour ne leur est pas permis non plus. Si Kiyoha est présentée comme une rebelle, elle n'en sera pas moins une prostituée dont la virginité sera vendue au plus offrant. Sa beauté et ses talents lui permettent quelques libertés mais au bout du compte, elle partage le sort de ses consoeurs.
Un récit doux-amer et assez osé à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Mon avis n'est peut être aussi constructif que j'aimerais qu'il le soit, car, qu'on soit bien d'accord, j'estime grandement TOUTES les oeuvres de Moyoco Anno. Je ne peux contredire le fait que ses dessins soient originaux et ses personnages particuliers mais je m'y suis plongée à coeur perdu lors de mon adolescence avec Chocola et Vanilla, et j'apprécie toujours autant son style aujourd'hui.

Nous sommes sur un manga beaucoup plus mature, aux références historiques de l'époque edo.

Nous découvrons Tomeki, une petite fille devenue orpheline et vendue dans une maison close. On y découvre comment les jeunes filles sont éduquées... et comment elles deviennent ces femmes que ces hommes s'offrent pour quelques heures.

C'est écrit de manière très crue, que ce soit les scènes de violence, de sexe, ou d'amour, façon Moyoco Anno. La protagoniste est touchante, têtue, et brute, comme le récit, finalement.

Je l'ai lu d'une traite, merci pour cette magnifique édition et ces pages couleur.




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Les dessins de ce manga sont particuliers. Ils m'ont un peu gêné dans ma lecture. Il traite de thèmes durs comme la prostitution, la traite d'enfants et plus généralement d'être humains, la violence physique,… L'histoire est riche en détails, sur l'époque, les coutumes et les rapports entre les hommes et les femmes. Les personnages ont de grands yeux et des visages assez ronds, c'est assez étrange. Ce manga est destiné à des lecteurs avertis.
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J'ai reçu ce manga pour noël, je ne connaissais pas, j'ai pas été deçu seul bémol les images.
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J'avais parlé du film il y a environ un an, j'ai enfin pu découvrir l'oeuvre originale (qui vient tout juste d'être publiée en France). le manga est assez différent du film. Déjà par l'histoire : dans le manga l'intrigue s'arrête à peu près aux 2 tiers du film dans lequel le scénariste a en fait inventé toute une suite et une fin différente. Et également par l'image car grâce aux couleurs le film est beaucoup plus chatoyant.
Mais les couleurs ne sont pas en reste dans le manga. de nombreuses pages sont en couleurs, ce qui est très sympathique.
[...]
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Je suis ravie d'avoir enfin pu découvrir un autre titre de Moyoco Anno, que je connaissais seulement pour Chocola et Vanilla. le manga dont il va être question n'a absolument rien à voir avec l'histoire de nos petites sorcières. Sakuran c'est le récit d'une tentative d'émancipation vouée à l'échec au beau milieu de l'ère Edo dans le quartier des plaisirs.

J'ai adoré le personnage de Kiyoha : enfant rebelle et caractérielle, elle refuse de se soumettre à la vie de courtisane à laquelle on la destine de force. Avec les années elle deviendra pourtant la femme la plus convoitée de la capitale. Je me suis très vite attachée à cette héroïne et à son fort tempérament. On l'accompagne tout au long de son ascension et elle nous entraine avec elle dans sa chute. J'étais vraiment prise dans l'histoire, difficile d'être indifférent face à la situation de Kiyoha.

Le style si particulier de la mangaka est d'une expressivité saisissante et rend compte avec justesse du tempérament de feu de l'héroïne ainsi que du milieu brutal dans lequel elle évolue. L'immersion dans le quartier des plaisirs d'Edo est parfaitement réussie.

Sakuran c'est un récit historique cru sur la vie d'une femme condamnée à un destin dont elle ne parvient pas à se libérer. Léger bémol pour la fin qui n'en est pas vraiment une, mais reste cohérente avec la tonalité très dure du récit. En somme une histoire mature et cruelle qui ne laisse pas indifférent. Une excellente découverte pour ma part que je vous invite à découvrir si le propos a titillé votre curiosité !
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Tomeki a été vendue toute jeune à une maison close du quartier des plaisirs d'Edo (ancien nom de Tokyo). Rebelle et révoltée, elle va toutefois devenir une courtisane exceptionnelle, qui attire tous les clients.
Un manga dur, cru, et d'autant plus passionnant, sur la vie très codifiée des prostituées du Japon du XIXème siècle. le dessin, assez dérangeant, surtout à travers le regard dévorant des héroïnes, est particulièrement adapté à cette histoire.
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Kiyoha est une jeune courtisane dans le quartier des plaisirs d'Edo. Arrivée dans la maison Tamagiku alors qu'elle était encore enfant, elle a appris les bonnes manières puis les bases de son futur métier de prostituée.
Sakuran retrace le chemin de cette fille pas comme les autres, une petite effrontée qui gravira néanmoins tous les échelons jusque devenir une Oiran, c'est à dire le plus haut rang des courtisanes.

Vous avez peut-être entendu parler du film Sakuran. Vous l'avez peut-être même vu. Eh bien il s'agit ici du manga qui est à l'origine du film réalisé par Mika Ninagawa.
Un manga qui a le mérite de montrer le fonctionnement du quartier des plaisirs, en nous immergeant dans une maison, que l'on peut comparer aux maisons closes que l'on connaît.
Vous l'aurez compris, Sakuran parle de prostitution, mais pas que. C'est aussi une histoire d'amour, des petites trahisons, et un peu d'humour.

La suite à lire sur BenDis...
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