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Critique de Patrijob


Constantinople....Venise.
Venise....Constantinople.
Deux villes splendides qui, au 16ème siècle, étaient en pleine effervescence artistique.

Elie est né de parents juifs en terre musulmane et sa passion, c'est la peinture.
seulement voilà, le judaïsme interdit toute reproduction :
" Tu ne feras point d'image taillée ou d'image de représentation des choses du ciel et de la terre. Tu ne représenteras rien, ni personne. Même la pierre de l'autel construit pour louer le Seigneur ne subira pas les coups de silex."
Alors, à la mort de son père, il fuit à Venise pour pouvoir enfin y exercer son art sous la fausse identité d'Ilias Troyanos, bientôt surnommé le Turquetto.
Une quarantaine d'années plus tard, il a acquis une grande renommée, car il est doué le bougre.
Il s'est marié à une catholique et a une fille.
Hélas, son identité juive le rattrape et il se trahit en réalisant une reproduction toute personnelle de la Cène, ce qui lui vaudra une condamnation par l'Eglise et un autodafé de toute son oeuvre.

Pour créer ce personnage du Turquetto, tourmenté par son art et sa judéité, Metin Arditi s'est basé sur une anomalie dans la signature de L'homme au gant du Titien.
Un roman comme je les aime, qui parle d'art et d'Histoire tout en nous faisant voyager dans des contrées au riche passé culturel.
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