Danthrakon, tome 1 : Le grimoire glouton

Nuwan est marmiton chez le mage Waiwo et pour apprendre à lire il passe parfois ses nuits dans sa bibliothèque. Mais ce soir là, il ouvre un grimoire qu'il n'aurait pas dû. Sa magie s'infiltre en lui.

Drakoo est un nouveau éditeur sous la houlette de bamboo et chapeauté par Arleston. C'est donc tout naturellement qu'il signe la première bd du catalogue.
Nous retrouvons dans Danthrakon tout ce qui fait le succès d'Arleston. Une histoire légère où se mêle aventure et humour dans un cadre fantastique. Les personnages dont assez creux et stéréotypés mais il y a des rebondissements et un bon dynamisme. Pour ceux qui ont lu Lanfeust, Naufragés d'Ythaq ou autres il n'y a guère de dépaysement au rendez-vous. Néanmoins nous avons entre les mains une bonne bd de divertissements pour tous les âges.
Le dessin de Boiscommun est sympa et les couleurs chatoyantes des univers fantasy à la Arleston lui vont bien.

Le premier tome de Danthrakon est une BD comme sait le faire si bien Arleston. Avec un rythme élevé, sans prise de tête et très distrayante.
C'est sympathique, on passe un bon moment même si elle ne renferme pour l'instant rien d'extraordinaire. Pour ma part ça manque de profondeur et d'inattendu. C'est un poil cliché, l'humour un peu potache. Par contre l'univers fonctionne très bien, on est tout de suite plongé dans ses lieux peuplés d'étranges habitants et créatures, et sa magie.
Les personnages sont sympathiques sans très attachants. Eux non plus ne sont pas surprenants. On attend d'avoir leur vrai personnalité et leurs côtés sombres.
Les dessins fonctionnent très bien avec l'univers. Ils sont agréables et lumineux. Si la colorisation est très efficace, elle rend le tout un peu classique.

Un personnage humble, le plus grand des pouvoirs qui lui tombe dessus. Un classique dans la fantasy me direz vous.
Ici on assume et on n'essaye pas de convaincre le lecteur que cette histoire est la meilleure. Elle est légère, bien rythmée et on a tous les personnages attendus: la belle, l'amoureux éconduit, le bon ami, le familier, etc... On a même droit aux twists scénaristiques entre 2 tomes.
Mais quelle belle aventure! C'est bien écrit et c'est bien dessiné. Vous voulez initier quelqu'un qui déteste la fantasy? Mettez lui Danthrakôn entre les mains.
Une histoire complète sur 3 vol (dont le dernier sort le 3nov.).

On prends les mêmes et on recommence, peut -être même qu'on recommence trop ! Danthrakôn est le premier titre inaugurant une nouvelle maison d'édition : Drakoo fondée par le prolifique scénariste Christophe Arleston ( Lanfeust de Troy, Les Naufragés d'Ythaq et plein d'autres ) en association avec la maison-mère Bamboo. Arleston, l'un des grands maîtres du manoir Soleil, pourvu d'une expérience certaine dans le scénario, s'est donc lancé dans une nouvelle aventure éditoriale placée sous le credo de l'imaginaire, de la découverte de nouveaux auteurs et d'albums de qualités.
Pour inaugurer cette collection, nous avons Danthrakôn prévue en trois tomes.
C'est un premier volume agréable et fun. Nous n'en attendons pas moins du travail d'Arleston. Humour à tous points de vue, rythme échevelé. le dessin de Boiscommun ( le Règne ) est fluide, bien découpée et s'associe parfaitement avec l'imaginaire HABITUEL d'Arleston. Et, c'est là, que je tiens à souligner cette notion d'Habitude car, en réalité, ce titre ne sort pas des sentiers battus. Ce premier volume n'est aucunement placé sous le signe de la découverte. Trois titres de chez Drakoo sont prévus pour cette fin d'année. Danthrakôn n'est que le premier. Certes ne jugeons pas trop vite mais je reste assez sceptique car on retrouve ici dès le premier titre nombres d'ingrédients ultra-présents dans de nombreux titres Soleil.
Oublions vite la référence à Lovecraft et au Necronomicon, petite raison qui m'avait d'abord poussé à lire ce titre. Je vous le dit de suite, elle est totalement inutile. C'est juste de la magie.
Les personnages sont archétypaux et le bestiaire et les lieux aussi convenus que possible dans le domaine de l'imaginaire. Bref, rien de nouveau sous le soleil de la fantasy d'Arleston. Les femmes sont charmantes et l'aventure est là.
Par contre, ne boudons pas ce petit plaisir visuel. le ton d'Arleston est toujours aussi enjoueur bien que certains gags flirtent avec le lourdingue. Au final, nous avons un titre qui plaira à un large public et qui, pourquoi pas, figurera parmi les nouvelles découvertes conseillées à un public jeunesse dans le domaine de l'imaginaire.

Pour ma part, c'est malheureusement un titre très tiède qui confirme pour l'instant que Drakoo ne proposera pas un catalogue sélectif mais, au contraire, pourrait être considéré comme une extension de Soleil. L'histoire décolle mais, en trois tomes, ce sera vite oublié. le héros n'a aucun charisme. Tout est lisse , tout est tiède donc. C'est une bonne soupe mais à peine relevée.
Dans l'importante productivité de cette nouvelle maison, j'espère tout de même que certains titres se démarqueront.
Pour l'instant, nous sommes en terrain trèèèèèèèès connu et , pour moi, il y a un petit peu de foutage de gueule, un petit peu...

On suit Nuwan, jeune marmiton chez un grand magicien. Il rêve de savoir lire et écrire, pour savoir faire de la magie, des potions, des élixirs, et conquérir Lerëh, une élève du grand magicien.
Cependant, un mystérieux grimoire du nom de Danthrakon va être retrouvé et sa vie changer en une fraction de secondes pour le meilleur et pour le pire.

Une histoire sympathique dans le domaine du fantastique, avec de la magie, des sorts, des magiciens...

Les graphismes ressemblent à ceux de "Les maléfices du Danthrakon" que j'avais bien aimé.

Cependant c'est une histoire indépendante qui se déroule sur 3 tomes.

Un mélange entre romance, rivalité , mystères autour du Danthrakon et magie.

Une bonne lecture