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Citations sur La maîtresse d'école (14)

Notre amour nous ferait vivre dans un monde illuminé de soleil, même lorsque le temps serait gris et pluvieux.
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La mer, quand elle nous tient, elle ne nous lâche jamais. On ne peut pas se passer d'elle.
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Ils demandent aussi que la discipline soit moins sévère. Ils citent l'un des slogans partis de la Sorbonne et qui font le tour de la France : « Il est interdit d'interdire ».
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Le choix du levain est capital. La bonne levure fait la bonne bière.
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Je me découvrais d'autres différences, qui étaient mal accueillies et qui agaçaient mes parents. Par exemple, je n'aimais pas le poisson. Outre le pot-au-feu du dimanche, toute la semaine nous mangions du poisson. J'en détestais le goût, l'odeur, mais je n'osais rien dire et tentais de surmonter ma répulsion. Les arêtes étaient un autre inconvénient. Il y en avait toujours une qui s'enfonçait dans mes gencives ou qui se coinçait dans ma gorge. En essayant de m'en débarrasser, je finissais par attirer l'attention de mes parents.

— Encore une arête ? disait mon père, mécontent. Ce n'est pas possible ! Fais-tu exprès de les collectionner ?

Il y avait aussi les petits travaux que ma mère m'obligeait à faire pour l'aider. Beaucoup me rebutaient, principalement le tricot. Mon père portait beaucoup de vêtements en laine, chemises, caleçons, chaussettes, chandails, et ma mère, le soir, à la veillée, ou dès qu'elle avait un moment libre, tricotait. Elle me demandait parfois de tenir la laine en écheveaux, dont elle entourait mes mains écartées. C'était profondément ennuyeux. Si je donnais quelques signes d'impatience, je me faisais gronder.
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Plus une classe est chargée, plus le travail est difficile, sans parler de la discipline !
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Elever un enfant sans être mariée ressemblait à un véritable défi. La mentalité des gens était encore bien étroite, et le métier que j'exerçais me mettrait en butte aux critiques.
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Des goûts et des couleurs, ça ne se discute pas.
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A travers les larmes qui emplissaient mes yeux, je voyais son visage soucieux, son regard qui voulait me convaincre. Pendant un court instant, j'eus pitié de lui. Il refusait d'admettre que sa file pût être tricheuse, menteuse, sournoise. Le persuader de cette douloureuse et cruelle réalité ne ferait que lui apporter du chagrin sans pour autant résoudre la situation. Je n'en eus pas le courage. Mon indignation, ma colère disparurent, ne me laissant qu'une immense lassitude.
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Houleuse les jours de grand vent, limpide et bleue sous le ciel d'été, scintillante et dorée au soleil couchant, la mer tenait dans notre vie la première place. D'elle dépendait notre subsistance. Mon père l'aimait, la vénérait, craignait ses fureurs parfois cruelles. Il nous racontait qu'elle lui avait pris son propre père, et qu'à cinq ans il était déjà orphelin. Et pourtant, dès qu'il l'avait pu, il n'avait pas hésité à exercer le même métier, malgré le danger et les risques.
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