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I'll tome 9 sur 14

David Gondelaud (Traducteur)
EAN : 9782845802612
213 pages
Tonkam (01/01/2002)
4.33/5   12 notes
Résumé :
Sur arrière-plan de basket lycéen et d'affrontement d'ego, I'll brosse un portrait subtil et nuancé d'une génération à la recherche de son identité. Akane Tachibana, Hitonari Hiiragi et leurs partenaires de l'équipe de Kouzu affrontent adversaires autant que démons intérieurs dans une oeuvre d'une extraordinaire densité scénaristique et graphique, bourrée de personnages originaux et attachants.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après un tome huit décevant, j'avais une petite appréhension concernant la suite. Je garde un très bon souvenir de cette saga, mais les relectures sont toujours à double tranchant. Ce qui nous a plu à une époque peut ne pas avoir le même impact des années plus tard. Fort heureusement, après ce passage un peu chaotique, nous revenons à la "normale", si je puis dire. Et c'est un soulagement.

Les choses sérieuses ont enfin commencé. Les Kouzu sont entrés dans le fameux tournoi dont on entend parler depuis le début de I'll. Ils jouent d'ailleurs dès le début du tome leur avenir. Minefuji leur a lancé un ultimatum, à savoir, s'ils perdent, tout est fini. Comme je le disais dans ma chronique du tome précédent, je n'aime absolument pas ça, mais les garçons le prennent très bien, et sont prêts à lui montrer qu'ils ne sont pas là pour perdre. Pas de grand suspens à ce niveau-là pour le coup, car sinon, le manga serait fini, mais il est fort sympathique de les voir se donner à fond. Il y a en plus quelques petites scènes qui montrent combien l'évolution des garçons ne s'est pas seulement fait que sur le terrain. Ils passent plus de temps ensemble en dehors des cours, et ils n'hésitent pas à se confier. Quand on voit où ils ont commencé et où ils en sont maintenant, cela fait chaud au coeur. Je ne me souviens plus si I'll se finit par leur victoire ou pas, mais on peut déjà dire que ces garçons auront de toute façon gagné quelque chose de leurs rencontres.

Le second match du tome retombe un peu dans le côté mélodramatique d'Hiroyuki Asada. J'aime beaucoup qu'il utilise les sentiments pour développer son univers et ses personnages, mais parfois, je trouve qu'il va un peu trop loin dans le côté dramatique des événements. Tout comme les passages de narration où Sumire prend le pas. J'ai l'impression qu'elle radote et nous raconte à chaque fois la même chose (parler de la météo cela va cinq minutes). Bref... Bien que je ne doute pas que cela arrive, voir une équipe adverse utiliser des combines pas propres du tout pour gagner est assez perturbant. Nous n'avons pas toujours eu affaire à des enfants de coeur, mais ici, j'ai trouvé que l'image positif que le mangaka voulait donner au basket en prenait un sacré coup. Bien entendu, il y a une morale à tout cela mais si nous pouvions avoir un tome sans "crime", cela serait plutôt chouette.

Le point positif cependant c'est que le tome neuf est presque uniquement consacré au basket. Je ne suis pas une grande sportive, mais j'avoue que c'est pourtant ce que je préfère dans ce manga. Et ici, on voit combien les Kouzu sont absolument géniaux. Il y a un côté pas du tout objectif, j'en suis consciente, mais leur jeu d'équipe s'est tellement amélioré et on voit aussi comment des joueurs comme Kanemoto, qui pourtant est assez en retrait, ont beaucoup plus de potentiel que ce que l'on avait imaginé. Mais ce que j'adore le plus, c'est les voir se disputer ou bien être encore étonné par les comportements des autres membres de l'équipe. Ils sont tellement dysfonctionnels à certains moments que c'est drôle et touchant à la fois. Et le "pire" c'est que ça fonctionne du tonnerre. Ils sont parfaits ensembles, et ça, je veux le voir plus souvent.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand j’étais au club de basket au collège, je venais toujours ici dès qu’il y avait quelque chose qui me tracassait. Ce vent, si violent, c’était comme s’il balayait toutes les choses qui m’énervaient…
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Tous les rêves les plus fous que j’ai nourris durant de longues années n’étaient pour eux qu’une projection évidente du futur.
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