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Critique de Ladybirdy


Comment grandit on quand on a quatre ans, sans père ni mère, que c'est un « vieux tronc » prénommé Marcel qui nous élève tant bien que mal. Avec des étoiles fluorescentes accrochées au plafond d'une chambre et cette histoire magique pour seul souvenir d'une mère partie prématurément.

La petite Billie a quatre ans quand elle est parachutée chez son grand père, seule famille qu'il lui reste. Son prénom lui viendrait selon Marcel de sa passion de sa maman pour cette chanteuse Billie Pretty.
On va suivre l'évolution de Billie année après année, ses années avec Marcel puis sa rencontre à huit ans avec Maxime, un enfant de son âge en vacance chez sa tante.
Billie, elle est belle, drôle aussi, il n'y en a pas deux comme elle, elle balance des mots que seuls son grand père et elle connaissent mais ça, Billie ne le sait pas. C'est ça l'enfance, un cocon où tout semble léger, comme un nuage de rêves.

C'est le premier roman que je lis de Sophie Astrabie. J'ai aimé ce vent de fraîcheur, ce côté roman de plage auprès de personnages – Billie et Maxime qui grandissent sous nos yeux, sans faire de bruit, juste assez pour s'aimer du bout de l'enfance .
Il y aura des moments phares pour Billie, des écorchures qui abîmeront l'enfance et la feront grandir trop vite. Comme ce jour où Maxime lui dit que Billie Pretty n'existe pas. Comment se construire sans racine, dans un brouhaha de mensonge ?

Sophie Astrabie écrit avec son coeur en bandoulière, sans mièvrerie mais avec suffisamment de douceur pour nous émouvoir et pincer notre coeur à notre tour.

Plus de trente ans de la vie de Billie en moins de 300 pages, ça peut sembler défiler à toute vitesse surtout quand après une soirée, on est déjà à la moitié du livre sans avoir vu le temps filer. Ça pourrait en rebuter certains qui aiment la lenteur et prendre leur temps de s'attacher aux personnages. Ici, tout va vite, on ne sait pas trop à quoi ressemblent Billie ou Max, l'auteure nous dispense de ces détails. Peut-être le seul bémol que j'émettrai sur ce livre. Mais pour lire au soleil sous un parasol, ce roman est juste idéal.

Venez découvrir sur mon blog la jolie photo de Maïka qui prend la pose pour cet article, des citations et l'encart accordé à l'auteure. Vous avez aussi là-bas la parole!
Lien : https://coccinelledeslivres...
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