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Citations sur Monsieur le Président (6)

[...] l'argent ne respecte pas le sang!
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À cette heure de la nuit, les quartiers pauvres donnaient une impression de solitude infinie, de misère crasseuse avec un reste de laisser-aller oriental, de fatalisme religieux qui en faisaient une émanation de la volonté divine. Les caniveaux emportaient la lune è fleur de terre, et l'eau potable, dans les tuyaux, comptaient les heures sans fin d'un peuple qui se croyait condamné à l'esclavage et au vice.
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- L'amour, ma petite, c'est comme les sorbets au sirop. Si on y goûte juste au moment où on vient de les faire, le jus abonde que c'en est un plaisir, il sort de tous les côtés et il faut se dépêcher de l'avaler, sinon il coule ; mais après! après, il ne reste plus qu'un bout de glace sans goût ni couleur.
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Sur les marches du Porche, on voyait [les mendiants], tournés vers le mur, compter leurs sous, mordre leurs pièces de nickel pour s'assurer qu'elles n'étaient pas fausses, parler seuls, avaler en cachette des croûtons de pain sec, passer en revue leurs provisions de bouche et de guerre car, dans la rue, ils marchaient sur pied de guerre, armés de pierres et de scapulaires. Jamais on ne les avais vu s'entraider. Avares de leurs restes comme tous les mendiants, ils préféraient les donner aux chiens, plutôt qu'à leurs compagnons d'infortune.
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La policía sacó a botar el cuerpo del Mosco en una carreta de basuras que se alejó con dirección al cementerio. Empezaban a cantar los gallos. Los mendigos en libertad volvían a las calles. La sordomuda lloraba de miedo porque sentía un hijo en las entrañas...
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-(...) le crime est précieux, parce qu'il garantit au gouvernement l'adhésion du citoyen. La patrie?... Sauvez-vous, Général ! Je sais ce que je vous dis, il n'y a pas de patrie qui tienne... Les lois ? Quelle farce ! Sauvez-vous, Général, parce que la mort vous attend.
- Mais puisque je suis innocent !
- Ne vous demandez pas, Général, si vous êtes coupable ou innocent ; demandez-vous si vous pouvez ou non compter sur la faveur du maître, car un innocent mal vu du gouvernement est en pire posture qu'un coupable ! (p.87)
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