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Citations sur Une jeune fille nue (14)

Ainsi dut naître le premier mythe, qui enseigne à l'homme qu'il n'est qu'illusion, que la seule vérité est celle de l'imagination, des figures de rêves, des visions du vertige.
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J’entends un bruit de rames dans l’air calme.
Je tourne la tête et j’aperçois la barque voguant vers Faneromi.
Deux êtres se trouvent à l’intérieur.

Thomas le pêcheur de pieuvres.

Et sa fille, la sirène.

Je ne suis plus tout seul, comme je l’avais pensé. Le monde s’est soudainement peuplé…

Le soleil qui clôt mes paupières est comme du miel.

Derrière leur écran, il effiloche l’ombre, la teinte de rose, adoucit la somnolence.

Je me gorge de cette solitude issue de moi-même.

Le monde est revenu à sa solitude première.
Les deux autres étaient de trop il aurait fallu nous partager le monde . 

(p. 26)
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 Je distingue soudain une forme immobile qui se dresse face au paysage, enveloppée dans sa solitude.

Je m’approche. Je m’arrête et la contemple.

De ma vie, je n’ai fait une telle rencontre.

J’étends la main. C’est de la pierre. Mais c’est aussi un arbre dont le tronc s’enracine dans le roc, dans la terre.

Du marbre érigé là, vestige et signe d’une époque perdue dans le brouillard des temps anciens . 

(p.36)
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Moi, j'écris des vers sur la femme. La sensualité m'enserre en ses filets. Je ne puis m'en débarrasser. Elle me plaît. Je m'y enfouis chaque jours plus profondément. Je m'y noie. Je m'y perds. Tout pour moi devient une source d'érotisme.
Même les nuages, je les vois se fondre l'un dans l'autre comme s'ils s'étreignaient.
Les racines des arbres jaillissent hors du sol, se contorsionnent et se lovent comme des serpents qui copulent.
Les papillons jouent dans les herbes et s'accouplent. Leurs ailes ténues frémissent. La jouissance raidit leur membrure.
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 Il suffit que l’oeil humain sache observer le monde jusqu’au plus profond de son coeur pour qu’alors l’homme se sente lié à ce qui l’entoure, qu’il devienne vent avec le vent, prairie avec la prairie, onde avec la mer, qu’il se promène avec le nuage et regarde d’en haut son ombre projetée sur la terre.

Ces petits tourbillons d’eau, ces petits cônes sont autant de lucarnes s’entrouvrant pour vous permettre de regarder jusqu’au fond des abysses, mais cela n’a pas d’importance car il suffit d’être ainsi penché sur les profondeurs de la mer pour que votre âme rêve aux précipices du monde sous-marin aux algues, aux hippocampes, aux méduses…

Des myriades de splendeurs surgissent dans votre esprit, vous donnant l’illusion d’avoir détaillé cet univers aux visages innombrables. 

(p. 198)
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C'est un très grand coquillage. Caché sous l'arbre de marbre ... au fond de la mer. Je ne te l'aurais jamais dit si on ne s'était pas rencontrés comme on l'a fait ce soir.
Donc, les étoiles tombent dans ce grand coquillage ... moi, je l'ai vu ... je le sais ... Elles sont petites comme des grains de riz. Et quand le coquillage sera plein, alors le ciel sera vidé d'étoiles ...
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La mer est ainsi. Nous ne savons rien d'elle. Mais elle dépasse notre imagination. On dirait un rêve, comme vous le dites. Mais un rêve dont on ne se réveille pas.
Un rêve qu'on regarde les yeux grands ouverts.
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Tout se mélangea dans une coulée d'or pur, la lumière, l'eau, la barque et les yeux d'Angéla.
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Moi, j'écris des vers sur la femme.

La sensualité m'enserre dans ses filets. Je ne puis m'en débarrasser. Elle me plait. Je m'y enfouis chaque jour plus profondément. Je m'y noie. Je m'y perds.

Tout pour moi devient une source d'érotisme.

Même les nuages, je les vois se fondre l'un dans l'autre comme s'ils s'étreignaient. Les racines des arbres jaillissent hors du sol, se contorsionnent et se lovent comme des serpents qui copulent.

Les papillons jouent dans les herbes et s'accouplent. Leurs ailes ténues frémissent. La jouissance raidit leur membrure.

(p.77)
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Je montai au sommet de la colline. La lune argentait la mer. La brise en passant sur les touffes d'origan m'apportait leur parfum et gonflait mes poumons.

Mon corps en sueur se rafraichissait. J'errai jusqu'au milieu de la nuit, montant et descendant à travers les rocailles glissant sur les plaques lisses que la mer et la pluie avaient rongées.

J'entendais la mer qui léchait la pierre et de faufilait avec des gargouillis dans les roches creuses du rivage.

(p.76)
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