mon moral n'a pas besoin d'être remonté. Ce n'est pas un coucou, il ne porte pas de bretelles. Mon moral est britannique. Il a toujours de l'appétit, comme l'estomac de Winston Churchill. ( page 163)
Souvent, évoquer une personne que l'on aime est la version timbre-poste de se tenir à côté d'elle.
Souvent, évoquer une personne que l'on aime est la version timbre-poste de se tenir à côté d'elle.
mais ce qui arrive, mec, c'est que si tu ne saisis pas l'instant présent, des tas de connards s'en emparent.
C'est fou comme un acteur peut signifier des choses tellement différents à des gens tellement différents.
Si il y a un truc qui me rend malade dans la vie, c'est de ne pas pouvoir offrir de la gentillesse en retour.
Et aussi qu'on n'ait pas pu se dire au revoir, que la vie, après tout, ce soit juste une question de petites étoiles qui se croisent et se sourient, et dont les efforts pour s'emparer du temps qui passe ne signifie rien à la fin.
Le crayon, c’était mon couteau de l’armée suisse à moi. Pour venir à bout, entailler ou ouvrir, un moment précis. Et laisser son passage dans l’écorce des jours.
N’empêche, aux nihilistes, je ne comprends rien. Maman affirme que même si demain à cause des Jerries il arrive qu’on n’ait plus de confiture à poser sur la table pour le petit déjeuner, et bien on se fera pas pour autant des tartines de néant, mais on tartinera nos toasts avec le souvenir de la confiture ou mieux encore, avec la promesse de son retour.
Si j'étais critique de cinéma je dirais qu'un film est bon quand tu ne penses pas à retrouver les rues de ton quartier avant la toute fin. Si tu y penses, disons, au bout de dix minutes, c'est vraiment que le film est une cochonnerie. J'écrirais ce genre de truc si j'étais critique de cinéma, tout le reste, les autres considérations, c'est vraiment gâcher du papier qu'ils feraient bien de laisser aux écrivains.
Même si, au fond de moi, je savais bien que les moments heureux ne se reproduisent jamais tels quels le jour d'après.