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Critique de Beatrice64


Se déroulant au même moment que le Temps du déluge, soit peu de temps après le « Déluge des airs » qui a exterminé la population de la Terre, le Dernier homme, premier tome de la trilogie de Margaret Atwood, (même si il peut tout à fait se lire après ou indépendamment), permet de comprendre l'origine de la catastrophe. On y suit Snowman, qui semble bien être le dernier survivant de l'espèce humaine, décimée par un virus foudroyant. On croise à sa suite les Crakers, une « nouvelle humanité » génétiquement modifiée par un chercheur nommé Crake, conçue pour être végétarienne, innocente et naïve, sans violence ni pulsion sexuelle, « échappée » des laboratoires de SantéGénic lors de la catastrophe, mais également d'autres êtres vivants modifiés et autrement plus dangereux, comme les porcons, les louchiens ou les serprats. Au début du roman, Snowman retourne vers les laboratoires de SantéGénics, pour y trouver de quoi survivre, et au gré de ce périple dans un monde dévasté, en proie à des conditions climatiques extrêmes, les souvenirs de sa rencontre avec Crake et Oryx, décisive pour lui autant que pour l'humanité, surgissent, dans une alternance entre passé et présent qui ne laisse pas de répit au lecteur. Ce roman réussit la prouesse d'être la fois terrifiant, malin, et drôle, une « fiction spéculative », comme le présente l'auteur, pétrie des angoisses et des menaces de notre époque. Brillant.
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