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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Récit d'un voyage au Japon, entrepris par la narratrice et sa mère, Pour qu'il neige s'inscrit sur un mode impressionniste, au pays du soleil levant. Quoique le choix du Japon, pour ces deux femmes qui vivent plus au sud (en Australie ?) et ont des racines du côté de Hong Kong, n'ait pas une importance tellement grande pour le lecteur, qui reste peu concerné par les visites effectuées. Jessica Au, dans ce roman que l'on imagine en grande partie autobiographique, cherche avant tout à analyser le lien qui unit mère et fille, d'une manière certes pudique mais trop floue pour véritablement séduire. Au fil du périple, guère palpitant, ce sont les souvenirs qui viennent submerger le présent, de l'une et de l'autre, petites vignettes sans éclat particulier, qui n'apportent rien de signifiant, dans ce roman beaucoup trop flottant, dont seul le style pourrait captiver s'il n'était finalement pas aussi banal. Au détour d'une phrase, l'on s'aperçoit que ce voyage pourrait après tout être fictif et ne correspondre qu'à un fantasme non réalisé de la narratrice (jamais nommée) de Pour qu'il neige. Cette piste, ouverte vers une toute autre interprétation du roman, n'est cependant pas développée par l'autrice qui préfère revenir encore et encore sur les pensées et les interrogations de son héroïne, dont la consistance, hélas, ressemble à celle de la poussière dans le vent.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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J'ai lu ce livre il y a quelques semaines, repoussant la rédaction d'un avis dont je ne sais quelle direction donner. L'histoire n'est pas très prenante, quant au style, il ne permet pas d'accrocher la complicité censée exister entre la mère et la fille dans ce voyage japonais. La promenade est une occasion de renouer des liens que les distances géographiques et culturelles ainsi que le fossé générationnel ont mis à mal. L'artificialité de la démarche apparaît rapidement, la fille semble plus demandeuse de reconnaissance qu'une mère anxieuse de la perte de ses repères au quotidien. Elle est là pour faire plaisir à sa fille. Seuls apparaissent les fantômes du passé, les multiples pourquoi de cet éloignement ne trouvent pas de réponses.
Les moments partagés filent vite, bientôt vient le temps de la séparation, constat d'une impossible complicité. Il est trop tard, seul le temps qui passe est responsable, rien que de très ordinaire et de commun. Pas de fâcherie, juste l'usure, la recherche de souvenirs ténus ne fait que raviver et ressusciter des malaises que l'on croyait enfouis.
Nous pouvons, chacun dans nos vies respectives, constater les effets délétères de l'éloignement, soulignés ici par une vaine tentative de reconstruction éphémère, oxymore existentiel.
Difficile constat.
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