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3,79

sur 1714 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je l'ai lu pour 2 raisons : les critiques très positives autour de ce livre, et le fait que cela se déroule à Caen et ses environs (juste à côté de chez moi).
Sans remettre en cause le travail d'investigation et le courage de la reporter, ce livre est vide de contenu : aucune analyse des situations ou des personnes rencontrées, aucune prise de position. Elle en a sûrement dit davantage dans les interviews données aux médias que dans son bouquin ! Sentiments de déception et de frustration en refermant le livre.
Un passage qui m'a affligée plus que tout : quand elle compare les bâtiments de Caen à de grosses meringues... n'importe quoi !
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Récit de journalisme sensible et empathique, mais assez superficiel ; loin d'être un document car il développe trop de généralités et descriptions à gros traits, quelques fautes d'expression aussi
Ne renouvelle pas l'expérience de la Méprise, plus juste.
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Attention livre chiant et déprimant, mais néanmoins nécessaire pour comprendre cette France périphérique, celle des femmes de ménages qui se lèvent tôt , puisque c'est principalement d'elles dont il s'agit. Florence Aubenas a du courage. Les précaires qu'elle côtoie ont, eux, l'énergie du désespoir, l'instinct de survie et surtout la dignité des milieux populaires où le travail est une valeur essentielle.
L'auteur a un peu de mal a cacher sa culture, son éducation et un certain mépris de classe qui transparaît parfois malgré elle. Il y a un fossé immense entre elle et ses sujets. Les meilleurs passages sont ceux où elle les fait parler. Entre guillemets le texte est brut, tranchant, lucide. le reste est une espèce de prose triste d'un ennui mortel.
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Quand les bourgeois s'amusent à jouer aux prolos.
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Originaire de Caen et ayant côtoyé pendant plusieurs années lors de vacations estivales le monde des petits jobs, la lecture de ce témoignage semblait s'imposer. A la lumière de ma notation, vous vous douterez que je ressort de ces 250 pages plus que septique sur la qualité et l'intérêt de cet ouvrage.
Tout d'abord, oui, Florence Aubenas dresse un portrait tendre des personnes atteintes par cette précarité.
Oui, son acte, d'abandonner son métier de journaliste pour s'inscrire à Pôle emploi est une acte courageux, militant.
Cependant, je trouve l'oeuvre complètement candide, à des lieux de ce que j'aurais attendu d'une journaliste de terrain (et ayant passé une partie importante de sa carrière dans des journaux réputé de gauche). Donc: les gens qui n'ont pas de travail régulier ont de très mauvaises conditions de travail (pénibilité, horaires fragmentés, payes misérables) et aimerait avoir plus de stabilité, afin d'accomplir certains de leur reves, qui ne sont pourtant pas bien grands. Merci pour ce moment de grand journalisme et ce témoignage capital.
J'aurais tellement préféré qu'elle nous parle, intimement, de cette expérience. A ce titre, la fin du livre, lorsqu'elle obtient enfin son CDI.. que se passe t'il? comment se passe le refus??? Tout cela est passé sous silence.
Dommage, c'est ici qu'aurai pu résidé l'intérêt de ce livre.
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Une déception. Une journaliste de renom qui joue à se mettre dans la peau d'une chômeuse sans qualification à Caen. Son expérience doit s'arrêter dès qu'elle a réussi à décrocher un CDI.
Son expérience se passe en 2009 en pleine crise des subprimes.
Florence Aubenas découvre la vie des gens qui triment de 5h du matin à 23h en cumulant les contrats courts et précaires.
Cela aurait pu être intéressant si le livre avait pris la forme d'un reportage, abordant notamment la condition des femmes, puisque bien sûr il n'y a presque que des femmes qui sont concernées par ces emplois précaires de femmes de ménage, mais elle n'aborde pas le sujet.
Elle se contente de nous faire part de ses observations de journaliste parisienne hors sol qui a la surprise de découvrir qu'en france il y a des gens qui vivent de rien, sans éducation, illettrés et invisibles.
Mais ce n'est pas grave car une fois l'expérience finie elle peut retourner à son appartement parisien...
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