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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La souffrance animale est au coeur d'un débat qui anime depuis plusieurs années notre société. Un roman tel que Titan noir nous amène à réfléchir sur nos pratiques et habitudes dans les zoos en racontant l'histoire d'une orque élevée en captivité dans un parc océanographique et sa dresseuse, Elfie. le roman alterne deux points de vue et affiche clairement son engagement : dépeindre la souffrance de ces animaux qu'on exhibe et qu'on n'hésite pas non plus à se faire produire en spectacle. Les pages noires du roman sont les plus percutantes et touchantes car elles dépeignent les sentiments de l'orque et humanise cet animal. Titan noir est une lecture engagée et sensible. On ne peut être que touchés par l'histoire de cette orque et par sa souffrance. C'est un roman coup de poing qui nous fait réfléchir et éveille notre conscience sur cette problématique même si le propos me semble parfois un peu trop négatif. En tout cas, cela amène à réfléchir et à prendre du recul.
Lien : http://www.lirado.fr/titan-n..
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Il y a peu de romans ados qui permettent même à un lectorat adulte de prendre conscience d'une réalité dramatique : pour moi Bacha Posh, par exemple, ou Je préfère qu'ils me croient mort, et maintenant Titan noir. Avec ce roman c'est le sort des orques dans les parcs océanographiques qui est mis à l'index. A travers le récit parallèle d'une très jeune soigneuse et d'un homme âgé, on découvre les conditions de vie de Titan, un épaulard qui a été séparé de sa famille, capturé, parqué, affamé pour être dressé, et qui, trois fois, a tué l'un de ses soigneurs.
Un excellent roman, dans lequel j'aurais juste écarté les amourettes sans intérêt, alors que le thème principal est si fort.
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Qu'est-ce que j'ai pu en entendre parler de celui-là ! Coup de coeur d'un certain nombre de bibliothécaires, Titan Noir m'est vite apparu comme un livre incontournable qu'il fallait absolument que je lise.

Titan noir, ce n'est pas une simple histoire, c'est un roman très engagé. En fait, Titan, c'est le nom d'une orque retenue captive dans un parc océanographique et qui doit, tous les jours, assurer le même spectacle pour divertir enfants et adultes qui viennent le voir. Évidemment, l'autrice cherche clairement à ouvrir les yeux de ses lecteurs sur le problème de la captivité d'animaux marins tels que les orques ou les dauphins.

Tout au long du roman, nous suivons Titan, donc, mais également Elfie, sa jeune dresseuse, qui s'est retrouvée à ce poste un peu par hasard, il faut bien l'avouer. Et Elfie est assez contente de son boulot. Elle est persuadée que les animaux captifs du parc sont bien traités et heureux et elle se réjouit de la complicité qu'elle met rapidement en place avec Titan. Mais ce qu'Elfie ne sait pas, c'est qu'avant de s'appeler Titan et d'arriver dans ce parc, cet orque s'appelait Oscuro et qu'il a déjà tué deux personnes dont une dresseuse, en plein spectacle. Tout ceci n'est pas sans rappeler bien sûr l'histoire de Tilikum qui a inspiré l'autrice.

L'intérêt de ce roman se trouve donc dans le message qu'il cherche à transmettre. Et il le fait plutôt bien. Car si les passages concernant Elfie sont sur des pages blanches (couleur que je ne peux m'empêcher de rapprocher avec sa naïveté), le roman contient aussi beaucoup de pages noires. Et ce sont ces pages noires qui nous montrent les choses du point de vue de Titan. Ces pages noires nous expliquent tout son parcours, de sa capture dans des conditions particulièrement horribles au moment présent en passant évidemment par les deux meurtres qu'il a commis. Ces pages noires nous amènent à voir la captivité du point de vue de l'animal également, en nous décrivant les conditions dans lesquelles il est obligé de vivre dans le parc. On ne ressort pas indemne de ces pages noires qui expriment tellement bien la souffrance et la colère que Titan peut ressentir.

Difficile de ressortir de ce roman avec un sourire sur les lèvres. On ne peut qu'être révoltés face à ce que subissent les orques en captivité (et pas qu'eux d'ailleurs, même si le roman est vraiment centré sur les orques). Je pense qu'en ça, Florence Aubry a très bien réussi.
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L'avis de Esteban (12 ans)

J'ai aimé cette histoire pour plusieurs raisons :
Le fait que cela parle des orques, un animal que j'avais très envie de découvrir car le documentaliste de mon collège nous a appris, en présentant ce roman, que cet animal est très intelligent et il est capable de ressentir certaines émotions comme les humains.
Son mode de vie est proche de celle des hommes car le petit de l'orque reste près de sa mère pendant de longues années.
Ce qui m'a plu aussi, c'est que l'auteur a écrit cette histoire en s'appuyant sur des faits réels. Et notamment avec l'orque tueuse Tilikum qui a vécu dans un parc aquatique après sa capture.

Je n'ai pas souvent lu de fictions sur la maltraitance animale, ce qui m'a vraiment intéressé et je trouve que ça change des autres thèmes que l'on peut lire dans les romans ados.
J'ai trouvé aussi que c'était une super idée, les pages blanches et les pages noires, deux personnages qui racontent, l'un plus dans le passé et l'autre dans le présent. C'est très original.
De plus, on découvre au fil des pages, qui est le personnage qui parle dans les pages noires, ce qui apporte de l'intrigue et des réponses à l'histoire.

Par cette lecture, cela permet de prendre conscience que les animaux en captivité ne sont pas heureux et qu'il faut les respecter.
Que les "hommes" n'ont pas tous les droits et ne sont pas supérieurs aux animaux. Ils ne doivent pas faire n'importe quoi avec eux !

Cela nous montre surtout la face cachée des parcs animaliers (aquatiques) ou des zoos où les animaux sont malmenés.

Une loi en 2017 est passée pour interdire la reproduction de certains animaux dans les parcs animaliers et ainsi que l'interdiction de les capturer en mer.

J'ai aimé la fin de l'histoire car elle finit bien. le contraire m'aurait déçu et je n'aurai pas apprécié autant ce roman si cela avait été une fin tragique. Je pense que le lecteur a besoin d'optimisme sur ce sujet sensible.

Un roman qui m'a beaucoup touché et qui me reste en mémoire.

L'avis de Claudia

Je rejoins complètement l'avis de mon fils, une histoire très touchante qui nous reste en mémoire.

Suite à cette lecture, nous avons eu envie de regarder plusieurs reportages sur l'orque tueuse Tilikum pour en savoir plus.
Un sujet vraiment intéressant, et la découverte d'un animal que l'on ne connait pas forcément très bien.

Dans ce roman percutant, deux voix se croisent. Deux récits s'alternent d'où l'idée judicieuse de distinguer les pages imprimées sur fond noir ou sur fond blanc selon le personnage qui parle.

Les chapitres sont courts, ce qui donnent du rythme à l'histoire et un suspense permanent.

C'est un roman très réussi et fortement bien traité car il peut être lu par tous les lecteurs.

Un livre "intelligent" qui permet de s'informer, de s'interroger, de se documenter sur les animaux, sur la maltraitance animale et sur l'envers du décor de certains parcs animaliers.

Un livre à offrir ou à prêter à son entourage sans modération.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Elfie décroche un travail de caissière dans un parc aquatique.
De la caisse, elle va très vite être affectée à l'enclos des pingouins. Puis, alors qu'elle n'a aucune expérience, on la met au contact des orques, en tant que dresseuse.
Elle doit s'occuper de Titan noir, une orque qui semble avoir un passé trouble et sombre.
En parallèle de l'histoire d'Elfie, on découvre, sur des pages noires, la terrible histoire de Titan noir, ce géant des mers.

Florence Aubry s'est inspirée de faits réels et d'un documentaire Blackfish pour écrire Titan noir.
Ce livre est tout à fait passionnant mais aussi glaçant.
On y découvre les mauvais traitements subis par les animaux dans certains parcs aquatiques.
Et comment pour faire des économies, gagner de l'argent et attirer du monde, les animaux sont exploités quitte à mettre des vies en danger.
Un texte magnifique !
Lien : http://hashtagceline.com/art..
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Encore une fois, Florence Aubry réussit le pari de m'entraîner dans son monde. Cette fois, le lecteur est bien loin de la poésie de ma précédente lecture de l'auteure : le royaume des cercueils suspendus. Pourtant le propos est toujours bien choisi et touchant.

Dans ce court roman, Florence Aubry choisit de s'attaquer à la condition animale, notamment à celles de animaux des parcs d'attraction. Quoique je sois un très bon public pour ce genre de roman puisque je n'apprécie guère ces lieux, ni même les zoos ou les cirques avec animaux, j'ai trouvé que le sujet était bien amené.

En effet, il n'est pas question pour l'auteure de frapper aveuglément sur les soigneurs de ces lieux, qui souvent impuissant, restent dans ce système dans l'espoir d'améliorer ne serait-ce qu'un peu les conditions de vie des animaux sous leur garde. Non, ici, Florence Aubry, appelle plutôt le lecteur a prendre conscience de son rôle dans ce système : sans public, pas de parcs.

En alternant deux propos, deux points de vue qui finalement se rejoignent, l'auteure permet au lecteur de s'approprier l'histoire et de réfléchir à son expérience du sujet.

Un très beau texte engagé en faveur du monde animal, à partager autant que possible, pour que le message devienne viral.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Des pages noires et blanches qui se répondent en miroir pour dénoncer la violence et la cruauté des delphinariums envers les grands cétacés. Dans son absurdité et son insouciance l'homme nie la vie et l'intelligence animale.
Une lecture qui fait réfléchir sur le sort réservé aux animaux en captivité.
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Ce roman nous ouvre les yeux sur la souffrance des animaux enfermés dans les parcs aquatiques, sur la culpabilité que ressentent certains humains...
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Un roman bouleversant sur les conditions de (sur)vie des animaux dans les parcs aquatiques.
Les zoos, on les a tous fréquentés à un moment ou un autre. Les animaux y semblent, sinon heureux, du moins bien soignés. Or ce livre, inspiré d'une histoire vraie, ouvre les yeux sur la souffrance animale qui y règne : "Ils ne pensent qu'à se faire du fric sur le dos d'êtres vivants".

Tout commence avec l'enclos des manchots, officiellement fermé au public pour agrandissement. En réalité, plus qu'une "sérieuse remise en état", le lieu se révèle outrageusement "dégoûtant". Les animaux, que la promiscuité rend agressifs, se blessent entre eux. Certains, mal formés, ne peuvent se nourrir sans aide. N'étant pas rentables, ces handicapés finissent par être euthanasiés...

Dans le bassin des orques, Titan, le mâle intégralement noir, se fait l'effet d'une "bête de foire". Nous avons son ressenti à travers le récit d'une mystérieuse personne qui le connaît bien, et s'exprime dans des pages sur fond noir de manière saisissante. Ce sont ces extraits qui, selon moi, sont les passages les plus intéressants. L'héroïne nous raconte des choses que l'on sait déjà et parfois même, s'étend sur des détails inutiles. L'autre narrateur nous montre l'envers du décor, adoptant le point de vue de l'animal qui évolue dans "une prison sinistre, où il passe sa vie seule à faire des singeries devant les hommes". Capture en pleine mer, bébés séparés de leur mère, solitude, enfermement, les femelles qui s'acharnent sur lui la nuit, sa semence récupérée pour être vendue : Titan a connu bien des épreuves au fil des années qui lui font ressentir un mélange de colère et de désespoir. Certaines orques vont jusqu'à se suicider en se cognant la tête contre la paroi du bassin... D'autres se vengent en tuant leur dresseur.

Heureusement Elfie rencontrera de vrais amoureux des animaux qui "oeuvrent pour leur liberté", s'évertuant à les rendre à leur milieu naturel.
Un roman qui laisse un sentiment de malaise, mais un malaise positif, de ceux qui poussent à réagir !
Lien : https://www.takalirsa.fr/tit..
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Titan noir est un roman fort sur la captivité des orques dans les parcs aquatiques. Peut-on réellement les élever sans risques pour qu'elles nous obéissent au doigt et à l'oeil ?
Inspiré de l'histoire de Tilikum, ce roman est bien écrit, et ne s'adresse pas qu'à un lectorat jeunesse.
Il ne me reste plus qu'à compléter cette lecture en allant visionner Blackfish, un documentaire dont j'ai beaucoup entendu parler mais que je n'ai toujours pas vu. (Mais j'ai vu Sauvez Willy plusieurs fois, ça compense non ?!).
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