Ce second tome est très différend de son prédécesseur. Certes, nous y retrouvons la famille Florio et la Sicile, Palerme surtout.
Pour cette chronique, je suis gênée. En effet, je ne doute pas que l'auteure a fait un énorme travail. Néanmoins, je suis une lectrice de roman et j'ai entre les mains un "bouquin".
Comme je l'ai indiqué pour le premier tome, j'apprécie énormément ces sagas familiales-historico-sociales... surtout celles qui se déroulent dans les XIX et XX siècles.
Avec un cadre géographique.
Ce deuxième tome nous raconte surtout la vie d'Ignazio. Suivre l'arbre généalogique à la fin du livre, mais manque de précision.
Or pour moi une saga ne peut pas être focalisée sur un seul personnage, ce qui est le cas ici.
Ainsi, des personnages présentés de ci de là ne sont pas approfondis, ce qui apparaissait déjà dans le premier volume.
Ensuite, l'auteure malgré toute sa bonne volonté de raconter l'histoire de sa Sicile et de Palerme, a une construction assez bizarre. D'un côté, elle consacre des pages à cette histoire, malheureusement qu'elle dilue dans du général qui ne répond pas à toutes mes questions, et d'un autre côté elle reprend sa fiction comme si l'une était détachée de l'autre. Et c'est bien cela qui m'a gênée. J'en suis désolée pour l'auteure mais elle a été incapable de créer une symbiose entre fiction et réalité. du coup elle se perd dans des descriptions sans émotions, et les émotions qui devraient venir des personnages dont elle raconte la vie ne sont pas là. Ainsi, j'ai été triste non pas parce que Ignazio mourait mais parce que l'écriture de l'auteur ne traduisait aucune émotion.
Par contre, tout est détail. Mais est-ce que le détail fait l'émotion ?
Est-ce que la couleur du tapis fait une sensation, un vrombissement dans la lecture ?
Rendez-vous à la fin de la lecture du troisième tome.
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