L'Infini, tome 1 : La citadelle du vide

Un vaisseau-ville dans le vide spatial, des humains tous connectés à un réseau, un ancien flic dont les souvenirs ont en partie disparu depuis qu'il est "grillé" (déconnecté du réseau), un gamin poursuivi par des sbires armés qui surgit au milieu de son appartement, des disparitions louches... bref, un bon cocktail d'éléments certes parfois déjà vus mais qui construisent une trame d'ensemble intéressante. le petit souci, c'est qu'à un moment du récit, celui-ci se perd dans des explications pas toujours très claires et un peu alambiquées au niveau de la construction narrative. L'histoire retombe sur ses pattes mais on a l'impression d'un passage à vide. Côté dessin, il y a aussi un peu de déperdition en cours de route, c'est dommage.

Kesley Fontine est un ancien flic dont la puce qui le connecte à l'Arche Stellaire (vaisseau spatial en voyage vers un nouveau monde) est morte. Sans elle, il est très difficile de vivre dans un monde hyper connecté.
Mais ce n'est pas son seul problème car des truands lui explose par mégarde son appartement et tentent de le tuer...
Même si le monde hyper connecté et le vaisseau spatial géant ne sont pas (encore) bien exploité, l'ambiance du récit est assez sympathique. Les personnages sont pour le moment également sous exploités mais c'est un peu logique pour un premier tome.
Il y a du rythme, les péripéties sont nombreuses et le dessin est très coloré.
La suite de la série semble prometteuse.

C'est ce genre de livre qui fait aimer la BD!
Non aux bandes dessinées qui ne racontent rien, dont l'histoire n'avance pas, et qui se contentent de jolies images.
La citadelle du vide développe des personnages marquants à la Blade runner, un monde incroyable et dans le prolongement du développement des technologies actuelles, et une intrigue! ah, j'espère que je mettrai un jour la main sur le reste de la série.
Je me suis vraiment faite embarquée par l'histoire, et j'en suis ressortie difficilement, avec un léger vertige.

Le scénario fait penser au " Cinquième élément " sauf que l'histoire se déroule dans l'espace. Je suis pourtant pas fan de science fiction, mais j'ai apprécié ce tome qui démarre en force par un mur d'appartement qui se fait defoncer. J'ai eu du mal avec les dessins hyper réalistes au début, mais finalement ça passe bien.
J'ai passé un bon moment!

Quand des étrangers débarquent chez un ancien policier en passant à travers le mur, celui-ci réplique et se retrouve à accompagner un enfant à la recherche de sa mère.
Le tout dans un vaisseau géant en direction d'une galaxie lointaine, dans lequel tous les habitants sont connectés à un réseau à travers un puce située dans leur cou. Tous sauf notre héros policier qui est un déconnecté.
Un dessin assez simple, un bon rythme et des couleurs qui mettent dans l'ambiance, une bonne BD qui donne envie de lire la suite de la série.