C'est mon deuxième
Paul Auster après
Brooklyn Follies et j'ai un peu les mêmes sentiments partagés après la lecture de ce
Léviathan. Beaucoup de commentaires s'accordent pour qualifier le style d'Auster de léché garantissant une écriture soignée et fluide à ses romans. C'est plutôt agréable à lire c'est certain et puis ça cadre bien la plus part du temps aux types de personnage (des auteurs) qu'il met en scène et à l'ambiance générale. le problème est qu'il y a quelque chose d'étourdissant au bout d'un moment qui fait que l'on décroche des personnages. Quelque chose dont je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus. Est-ce l'intrigue un peu extravagante qui perd en intérêt au fur et à mesure ? je m'autorise à ce propos une comparaison avec
Philippe Djian dont je trouve l'approche autour de la composition d'un roman similaire avec le New-Yorkais : peu importe la crédibilité de l'histoire, la psychologie des protagonistes est plus importante. Est-ce trop de sentimentalisme, un manque de profondeur ? D'aucuns trouvent une métaphore sur la perte d'identité de l'Amérique de Reagan. Moi je trouve le raccourci un peu tiré par les cheveux. Je vois essentiellement une histoire d'amitié plus ou moins convaincante au fil des pages.
Pourtant je me répète c'est plaisant à lire mais les personnages ne sont pas assez touchants pour être entraînant de bout en bout.
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