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Citations sur Dans la vallée des larmes (10)

je cherchais par le langage à désobstruer l'immensité aperçue par ce trou que les termes médicaux avaient bouché d'une masse grise et d'explications savantes
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« Etre malade avait fait de moi un être aux aspirations cosmiques. Etre en bonne santé ne faisait peut-être de moi qu’un égoïste. » p 49
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Malade, j’ai contemplé le brasier abstrait qui détruit et reconstruit tout. Sur la route du retour, je n’en finissais pas de traverser ce continu et secret tohu-bohu. Comment les autres faisaient-ils pour ne pas s’émouvoir de cette révolution de l’être en eux et autour d’eux ? Peut-être que ces gens étaient des anges et que ma découverte ne les concernait pas ? Peut-être que j’étais le seul être humain ?
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Mon esprit faisait un avec cette pièce et, jusqu'à l'aube, il n'y avait pas de différence entre l'obscurité ou le sommeil et moi. Ça devait être ça, la mort.
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« L’appel du voyage ne venait pas d’une banale envie de partir, mais d’un besoin d’exotisme radical. Oui, peut-être étais-je vraiment pressé de mourir ? Rien ne m’avait été donné à vivre d’aussi intense que cette maladie ?» p66
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« Il faisait beau. Tout était en pluie »

Après l’annonce, les traitements, les douleurs, les incertitudes.... Il est en rémission et souhaite vivre encore plus fort, il se cherche, il cherche une nouvelle direction à sa vie, mais la trouvera-t-il ?

Ce texte peut paraître comme un témoignage sur la maladie, la récidive, les questionnements, mais il est autre chose que cela, comme pour le texte de Fritz Zorn, il existe pour exprimer un basculement, une consolation...
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Il m'arrivait de penser qu'il m'aurait moins perdu si j'étais mort, puisque je ne savais plus l aimer - puisque peut-être je ne savais plus aimer du tout.
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Dès qu’on les sent à l’œuvre, les effets secondaires festoient comme des hyènes qui vous bouffent les tripes.
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Dès le début de mes études, j’ai considéré comme un symptôme à pallier le progressif dessèchement intérieur qu’induisait en moi la pensée médicale. Si j’avais été d’abord avide à maîtriser son savoir et sa méthode, je sentais qu’elle avait tendance à systématiser un type de raisonnement qui menaçait d’éteindre la part irréductible de ce mystère qu’on peut avoir envie d’interroger face au corps qui se détraque, face à la folie, face au destin de l’individu malade. J’avais même parfois l’impression qu’en m’en privant elle me désincarnait.
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Nous sommes des terres bordées d'un océan qui tombe. Des îles instables, calées sur du vertige.
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