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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas vraiment surprenant, pas non plus passionnant, il m'a manqué quelque chose pour être convaincue, et là de suite je ne sais pas trop quoi.

Tout m'a semblé trop simpliste, trop facile peut-être même. Je doute que dans notre réalité, ceci puisse "marcher".
Et puis je me méfie des beaux "parleurs", donc ici le personnage "Parleur" ne m'a pas vraiment parlé...
Un comble !
Bref, pas mal, sans plus.
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L'histoire d'un quartier qui apprend à s'unir et à se défendre dans des temps difficiles où pillages et meurtres pour un quignon de pain sont monnaie courante. Nous suivons une galerie de personnages attachants, de Parleur jusqu'à Vini, la narratrice, sans oublier le "Gros" qui tient Les Enseilvains, le bar qui est le centre vital du quartier. C'est bien raconté, le message humaniste transparaît, malgré les difficultés dans ces temps de disette. Mais voilà, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, de bien des manières différentes. On connaît la fin, le message, les péripéties, bref je n'ai pas été "embarqué" faute d'originalité.
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J'ai passé la moitié du livre à me demander quelle allait être l'histoire et quel était le but de l'auteur. J'ai fini par comprendre que l'objectif poursuivi par Ayerdhal était de nous proposer une utopie politique, et d'imposer sa vision des choses. On le connait très engagé, notre ami Ayerdhal.
Néanmoins, je suis très moyennement militante, et le temps d'arriver à "l'enclave" du titre, je me suis fermement ennuyée.
Par ailleurs, les "lettres" entre chaque chapitres m'ont semblé incompréhensibles, avec des noms de personnages dont on entend à peine parler le reste du temps. Bref, je m'aperçois que l'aspect politique m'ennuie - j'ai donc mal choisi mon roman !
Outre ces aspects négatifs, j'ai tout de même apprécié les 200 dernières pages où l'on assiste à la mise en place réelle de l'utopie et l'évolution des personnages. J'ai apprécié l'histoire au final, mais pour ma part, la première partie était beaucoup trop longue. Je pense comprendre les intentions de l'auteur, je pense qu'il y a une "leçon" derrière tout ça, un appel à la "révolte" citoyenne, surtout connaissant le gaillard... Mais il faut croire que je suis imperméable aux agitateurs !
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Il s'agit d'un livre difficile à classer, finalement. L'éditeur lui a donné l'étiquette « polar SF ». Il ne s'agit pourtant pas d'un polar… et pas non plus de SF. de Fantasy ? On pourrait l'imaginer puisque l'intrigue se déroule dans un pays imaginaire et moins développé que le nôtre. Presque à l'ère médiévale. Sauf qu'il n'y a que des hommes, la famine, la royauté, la religion et… l'argent. Pas de grand héro ni de bataille épique, pas non plus la moindre trace de magie ni d'intrigue à la Game of Throne. Ayerdhal a écrit une histoire simple et pourtant difficile : la construction d'une utopie.
Les habitants de Macil sont à la merci de la famine durant un hiver bien difficile. Cet hiver, beaucoup ne le passeront pas. Parleur motive alors quelques-uns à prendre les choses en main sans attendre l'aide ni des dirigeants ni des religieux. A force de négociations, en évitant la violence et en usant des bons mots, il parvient à maintenir un minimum vital pour la Colline qu'il a coupé du monde pour mieux se gérer toute seule.
Je n'enterai pas dans les détails au risque de spoiler. Au fil des pages, Ayerdhal nous décrit comment ce Parleur parvient à rendre la vie meilleure pour tous les habitants de la Colline. Toujours à force de mots et en exécrant la force brute, ces gens vont faire front commun face à l'autorité qu'en tente de leur imposer. Il s'agit d'un rêve d'indépendance totale, de décisions prises par le peuple et plus par une poignée « d'élus » qui profite de son pouvoir. La Colline s'auto-gère, au même titre que cette commune d'Espagne qui a instauré il y a des années la prise de décisions par vote du peuple (entre-autres). On ne peut que comparer ce qui se déroule à Macil avec notre propre façon de vivre. Leur gouvernement et le nôtre. Il s'agit d'un doux rêve que l'on voudrait tous atteindre : la fin des impôts tels que nous les connaissons, un revenu de base pour tous, l'entraide et la solidarité plutôt que l'individualisme… mais il s'agit d'un rêve que tout gouvernement refuse(ra). Et puisque c'est encore lui qui a les pleins pouvoir aujourd'hui, il fera tout pour que ce rêve ne se réalise pas.

Très politiquement engagé Chroniques d'un Rêve Enclavé est un livre qui ne parlera pas à tout le monde. Je ne sais toujours pas dire si je l'ai apprécié ou non. Il est très intéressant, mais la politique, même aussi belle, me gave. On entend de plus en plus parler de revenu minimum, de « vraie démocratie », de vote du peuple etc. Mais je ne me sens pas (du tout) engagée. Je me fiche de la politique. Complètement. Si elle change, tant mieux. Sinon tant pis. C'est certainement très égoïste, oui. Mais je n'ai pas l'âme d'un Parleur et je ne me vois pas aller au front de chaque manifestation. Ce n'est pas moi.

Alors peut-être que non, finalement. Je n'ai jamais réussi à entrer pleinement dans ce livre.
Lien : http://lamagiedesmots.be/chr..
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