The midnight club
Reçue à Noël (pas celui-là, celui d'avant) j'avais hâte d'ouvrir cette BD à la magnifique couverture. Et puis en la feuilletant j'avais réalisé que c'était un recueil à la "the midnight tales" que j'avais bofbof apprécié. Il a donc attendu depuis tout ce temps sur mon étagère de livres à lire que je me motive à l'ouvrir.
Comme les midenaïte tayleus, je n'ai, je l'avoue, pas du tout (dutoutdutout) accroché aux dessins à part le trait de deux autrices (
Daphné Collignon [rond, doux, épuré] et
Claire Fauvel [qui m'a rappelé des teen comics américains] ) et celui de
Mathieu Bablet. Sur 8 histoires c'est mort pensez vous et c'est vrai que ça a pas mal atténué mon plaisir de lecture. Et c'est dommage parce que
Mathieu Bablet relie avec talent toutes ces nouvelles de quelques planches ou histoires illustrées et que les scénarios sont globalement sympa /bien documentés/ agencés entre eux pour former un tout bien ficelé.
Le tout ? Une histoire de sorcières. de leur place dans le monde. Ni trop faibles (inutiles) ni trop puissantes (trop dangereuses). Sinon gare à vos miches les brouches, un duo plus terrible que
Will Smith et Tommy
Lee Jones va vous tomber dessus, croyez moi à côté être flachouillé c'est peanuts. le pire c'est que ces GIB (Girls in black) perdent une part d'elle-même pour chaque sorcière qu'elles mettent hors circuit. le tout est entrecoupé d'histoire de sorcellerie et de paranormal à travers les âges. Un bouquin donc très intelligemment ficelé et articulé.
Donc voilà c'est vraiment dommage ce rendu fanzine car il me semble que la dernière fois déjà pour Midnight Tales le visuel avait beaucoup pêché pour moi (mais j'avais pas des masses accroché à l'histoire non plus)(il me semble) (memoria fugit holala). Et cette fois ci j'ai vraiment aimé le travail scénaristique derrière. Bref... Un concept intéressant mais à réaliser avec d'autres copains qui dessinent bien (siteuplé) .