Ne les laisse pas répandre sur mon compte des bruits absurdes ou faire de moi un dieu. (...) Tu sais, je ne suis qu'un goéland qui aime voler, pas plus...
Pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant, dit-il, il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination.
« Le paradis n’est pas un espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis c’est simplement d’être soi-même parfait. »
Vous avez la liberté d'être vous-même, immédiatement, d'aller toujours plus haut, à l'infini.
« Mais la vitesse, c’était la puissance, la vitesse était joie et la vitesse était beauté pure. » (p. 30)
Peu m'importe ce qu'ils disent!
Pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant,dit-il,il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination.
Irresponsabilité? Mes frères! s'écria-
t-il, qui donc est plus responsable que le
goéland qui découvre un sens plus noble
à la vie et poursuit un plus haut dessein
que ceux qui l'ont précédé? Mille années
durant, nous avons joué des ailes et du
bec pour ramasser des têtes de poisson,
mais désormais nous avons une raison
de vivre : apprendre, découvrir,
être libres! Offrez-moi seulement une chance de vous convaincre, laissez-moi vous montrer ce que j'ai découvert.
— … un jour, Jonathan Livingston le Goéland, tu apprendras que l’irresponsabilité ne paie pas. La vie, c’est peut-être pour toi l’inconnu et l’insondable, mais nous, nous sommes mis au monde pour manger et demeurer vivants aussi longtemps que possible !
N'apprenons rien et le prochain monde sera identique, avec les mêmes poids morts à soulever, les mêmes interdits à combattre ...