La collection disparue

Très déçue par ce livre, que certains journalistes avaient comparé avec l'excellent "la carte postale" d'Anne Berest. Il est bien question, ici aussi, d'une histoire de famille et de la quête de ses origines mais ce récit est très brouillon, décousu. L'auteure nous décrit une accumulation de faits qui manquent de liens entre eux. Il y a beaucoup de redites et j'ai trouvé le style assez pauvre ce qui, pour quelqu'un qui anime des ateliers d'écriture est surprenant !
Je suis également surprise que Pauline Baer semble découvrir la terrible réalité des spoliations pendant la guerre. Il est vrai que ce sujet a été peu traité dans la littérature, l'histoire était donc prometteuse et je reconnais un beau travail de fourmi. Par contre, elle aurait pu nous épargner le côté parisien, bobo, intello, qui connaît untel et untel, c'est un peu crispant et le passage de la voyante limite risible.
Il doit être bien difficile de se faire une place dans la famille Baer, mais Édouard reste sans discussion mon préféré !

Aussi sensible que passionnant, on pénètre dans ce livre telle une petite souris dans la recherche personnelle et intime de l'auteure, dont la famille a été victime de spoliations nazies. On apprend avec elle, on espère et on enrage avec elle, on se révolte et on participe à ses combats.
Ce perpétuel lien entre passe et présent, aux époques qui se croisent et se mélangent au travers d'infimes détails, semble être plus grand que nous. J'ai adoré cette lecture !

Un 4/5 pour cette plongée au coeur d'une enquête familiale portée sur plusieurs générations et différentes oeuvres d'art. Malgré le nombre de personnes citées qui rendent la lecture et la compréhension parfois difficiles, j'ai adoré suivre cette quête de la vérité sur un héritage spolié et trop longtemps resté sous silence. J'ai aimé cette recherche aussi bien personnelle que collective sur les sauveurs des oeuvres d'art pendant la guerre, qui les ont protégées des spoliations nazies et répertoriées en cas de vols et de pertes, à l'instar de Rose Valland. A travers les oeuvres spoliées, Pauline, l'auteure, parcourt le monde, découvrant ou redécouvrant des lieux, objets, personnes de sa propre famille, toujours avec cette détermination, cette histoire en tête dont elle fait désormais une priorité. Après les archives, bibliothèques et témoignages, c'est un nouvel obstacle que doit affronter la petite-fille du grand Jules Strauss : un musée qui détient l'une des oeuvres de son grand-père. Et là, c'est une autre histoire qui commence, deuxième partie que j'ai adorée également, entre art, institution muséale, (in)justice et législation. Un doux mélange de suspens, d'intime et d'art sur fond de guerre mondiale, que je vous recommande chaleureusement.
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”Intriguée par l'histoire de la collection d'oeuvres d'art de son arrière-grand-père juif qui a été vendue, ou volée dans les années 1940, les sources se contredisent, l'autrice mène l'enquête. le récit du parcours chaotique, long, semé de fausses pistes, d'heureuses découvertes et de déceptions, d'une recherche de provenance. Un texte agréable à lire, qui se perd par moments dans les méandres des recherches et qui laisse un peu le lecteur sur sa faim, mais un thème, les restitutions d'oeuvres spoliées par les nazis, on ne peut plus actuel et qui ne peut que bouleverser.

Un jour, Pauline Baer de Pérignon tombe par hasard sur son cousin. Il lui montre une liste de tableaux disparus qui ont appartenu à son arrière-grand-père, Jules Strauss, un grand collectionneur d'art.

Elle apprend que, pendant la 2nde guerre mondiale, les nazis ont confisqué des oeuvres d'art. Est-ce que son grand-père, collectionneur juif, a été victime de spoliation ?

Pendant 3 années, elle va se mettre à la recherche de ses tableaux disparus. Elle va poser des questions à sa famille puisqu'elle ne savait pas grand-chose sur Jules Strauss et sa collection. Elle va mener des recherches dans les musées et archives français et allemands.

Pour moi, il ne s'agit pas d'un roman à proprement parlé, mais plutôt d'un récit, d'une enquête.

J'ai trouvé cette enquête passionnante. L'autrice nous explique le cheminement de ses recherches, le fonctionnement des archives des musées, les fausses-pistes. Elle va nous faire part de ses doutes, de ses réflexions, et elle le fait très bien ressentir dans son écriture.

Malgré quelques longueurs, j'ai trouvé ce récit intéressant. J'ai appris beaucoup de choses sur la spoliation d'oeuvres d'art par le régime nazi et leur restitution.

Flop.

Ce roman… ça ne l'a pas fait. Au départ, l'histoire était très prometteuse : une femme souhaite retrouver la trace de la collection de tableaux impressionnistes de son aïeul. Cette collection aurait été spoilée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Une enquête sur le passé, une quête sur l'histoire familiale, peut-être des secrets déterrés. le gros plus : une histoire vraie.

Sauf que, je n'ai pas du tout accroché à la plume. C'était vraiment décousu et à certains moments je ne comprenais littéralement rien à l'histoire. Par exemple, un paragraphe va parler d'un sujet X, le suivant d'un sujet Y et le prochain, sans qu'aucun lien ne soit établi, va reparler du sujet X. Difficile à suivre, n'est-ce pas ?

Ce manque cruel de cohérence m'a complètement découragée à poursuivre ma lecture. Je l'ai donc abandonnée à la moitié. Je suis terriblement déçue car j'aurais voulu connaître le fin mot de l'histoire. Mais quand ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas.
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Un beau récit, celui d'une femme qui va tenter de réparer les biens spoliés à sa famille et de comprendre ce qu'il s'est passé sous l'Occupation. Sujet très intéressant. L'autrice a vécu une expérience incroyable, passionnante. Obsédée par cette histoire, elle fera tout pour connaître la vérité et retrouver des oeuvres. Il y a des passages très touchants. Et je comprends parfaitement qu'elle ait eu envie d'écrire sur cette histoire. Pourtant, pour quelqu'un d'extérieur à sa famille, je n'ai pas toujours été emportée par son récit. Quelques passages m'ont même parfois un peu énervé, je ne saurais l'expliquer. Peut-etre da façon de penser, de raconter. Un livre à découvrir pour ceux qui sont intéressés par la thématique.

J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce récit.
Tout part d'un simple bout de papier que le cousin de Pauline Baer de Perignon lui remet. Sur ce papier une liste de noms de peintres de renoms. C'est le début pour Pauline de trois ans de recherches pour tenter de savoir ce que sont devenues les oeuvres de son arrière grand-père, Jules Strauss. Mais c'est aussi une quête sur cet homme qu'elle n'a, bien sur, pas connu. C'est très intéressant et aussi addictif qu'une enquête policière.
Les recherches sont perilleuses, longues et il a fallut beaucoup de patience et de courage à Pauline pour mettre la main sur des oeuvres ayant appartenu à sa famille. Car en face d'elle, c'est l'administration, les conservateurs de musées qui n'ont pas très envi de restituer les oeuvres même s'il s'avère que ce sont des tableaux volés aux juifs durant la seconde guerre mondiale. Heureusement elle peut compter sur les archives et bibliothèques des musées mais c'est une goutte d'eau.
J'en ressors avec l'impression que la restitution des oeuvres juives spoliées pendant la guerre sont des dossiers bien enfouis sous des milliers de gravats et que soixante dix ans après, seulement une infimes parties des ses biens ont été restituées aux familles.

Ce livre n'est pas un roman mais le récit d'une femme qui part à la recherche des tableaux de son arriere-grand-père, le célèbre collectionneur Jules Strauss, qui disparurent en 1942.
Elle découvre la triste réalité de la spoliation par les nazis.

C'est aussi pour l'auteure une enquête sur ses origines, qu'elle connaît si mal, et surtout une quête sur elle-même.

Des recherches très éprouvantes dans ce monde artistique très fermé où personne ne veut prendre la responsabilité de ne pas avoir rechercher, dès la fin de la guerre, les oeuvres d'art ou autres mobiliers précieux enlevés aux juifs.

L'auteure va nous faire part de ses doutes, ses craintes, ses peines et ses difficultés dans cette quête.

Si j'ai aimé certains passages, j'ai regretté l'aspect "catalogue" qui apparaît parfois dans le récit, et les quelques répétitions qui furent un peu fatigantes.

Un petit plus non négligeable avec l'arbre généalogique en début du livre.

Jules Strauss, l'arrière grand père de l'auteur était un collectionneur reconnu de peintures impressionnistes . Que s'est il passé en 1942 ? Sa collection fut elle vendue ou bien spoliée par les nazis?


💝 Alors clairement je suis complètement passée à coté de ce livre… le sujet est passionnant mais je n'ai pas réussi à entrer dedans. J'ai trouvé l'écriture brouillonne, cela part dans tous les sens, il s'agit plus d'une accumulation de faits que d'un réel récit 🤷‍♀️
C'est dommage car il y avait matière à bien plus. J'ai eu la sensation de lire les notes de l'auteur et non pas un livre abouti.