Pure est une dystopie un peu particulière, je l'aurai plutôt classé dans la catégorie Science-fiction. Au départ, je dois dire que j'ai eu un coup de coeur pour la couverture qui est superbe. Ce noir très mat, et ce papillon en relief bleu brillant sont du plus bel effet et colle parfaitement à l'univers du livre, un monde très sombre ou Pressia et Partridge, entre autres, recherchent une lueur d'espoir.
Dans un futur assez proche, les détonations ont presque tout détruit. du monde que nous connaissons aujourd'hui, il ne reste plus rien ou si peu. Les survivants sont presque tous blessés ou invalides, les détonations ayant fait
fusionner les différents matériaux, sur les corps des survivants. Pour exemple, Pressia a à la place de sa main, une tête de poupée, la poupée qu'elle tenait au moment du drame. Son grand-père a dans le thorax le ventilateur qui était au près de lui au moment des détonations. Je ne donnerai pas tous les exemples pour ne pas gâcher votre lecture. Mais je dois dire que cet univers très futuriste et pourtant si proche du notre par certains côté, m'a grandement perturbé dans ma lecture.
Les survivants ou plutôt une partie d'entre eux vivent dans les restes d'une ville quasi totalement détruite. La nature environnante est devenue effroyable et peuplée de créatures toutes aussi horribles les unes que les autres. Ils vivent dans les
cendres et la poussière, et subissent la pression de l'ORS, une sorte de milice qui a été créé au départ pour aider et encadrer les survivants, et qui a bien vite dégénérée en autre chose que vous découvrirait si vous lisez ce livre.
L'autre partie des survivants, elle, vit dans le Dôme. Un endroit bâti comme un abri anti-microbe, anti maladie, et anti-nucléaire. Ils vivent dans un monde complètement aseptisé, ou tout est contrôlés, pour éviter les moindres débordements, que ce soit de révoltes ou sentiments, mais aussi les maladies. Les enfants sont tous structurés dans des classes ou ils doivent apprendre à rester dans la norme.
Pressia n'a qu'un rêve, entrer dans le Dôme, là ou par contre Partridge lui, rêve d'en sortir.
Ce qui m'a le plus gêné dans ce livre c'est cette histoire de
fusion, j'ai vraiment eu du mal à intégrer que des êtres vivants ont pu
fusionner avec des objets, ou d'autres êtres vivants. L'écriture de ce livre est très sombre, et il n'y a que peu d'espoir pour l'humanité, je n'aimerai vraiment pas vivre dans ce monde. J'ai souvent eu l'impression de longueurs dans l'écriture, j'ai failli abandonner, plusieurs fois ma lecture, je l'avais d'ailleurs mis en pause pendant un long moment sans remord, chose que je fais très rarement.
Je l'aurai finalement lu jusqu'au bout, et je ne sais pas trop quoi en penser. Je sais que je ne lirai pas la suite, j'ai pourtant apprécié les deux héros de ce livre, mais je n'ai pas du tout accroché à l'univers décrit par
Julianna BAGGOTT.
Je pense que ce livre est a réservé aux amateurs de Science-fiction. Ce n'est pas mon cas.
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