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Pure tome 2 sur 3
EAN : 9782290084403
669 pages
J'ai lu (03/12/2013)
4.09/5   46 notes
Résumé :
Willux et les Purs sont en colère depuis la fuite de Partridge.
S'il ne revient pas, leur vengeance entraînera une destruction totale. Mais depuis que ce dernier et ses amis Pressia et Bradwell connaissent la vérité sur le Dôme, ils veulent le renverser. Ils doivent rapidement trouver une solution.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas réussi à retrouver avec enthousiasme l'univers que j'ai tant aimé dans le premier tome. Peut-être est-ce parce que celui-ci est davantage dans l'action, mais d'une manière qui me laisse croire que c'est plus pour captiver le lecteur adolescent habitué aux pétarades des films d'actions que pour réellement servir le récit? Peut-être est-ce à cause de la surabondance de personnages et la multiplication des narrateurs? On se perd un peu à savoir le point de vue duquel nous allons adopter. de plus, les personnages n'ont pas tous le même intérêt ni la même profondeur, contrairement aux personnages peaufinés, tenaillés par des préoccupations sombres et lourdes, du tome 1.
Peut-être est-ce par que le rythme est plus rapide (on change d'endroit, on change de stratégies, on change d'idée, on change d'objectif) et que c'est malheureusement au détriment des réflexions et de l'approfondissement des personnages et des relations (contrairement à ce qu'on retrouvait dans Pure)?
Le roman n'est pas mauvais, mais il commence à ressembler à toutes les dystopies populaires, mettant de côté tout ce qui faisait l'originalité et la particularité de ce récit.

Je ne lirai pas le troisième tome, j'aime mieux rester avec l'impression intéressante que m'a laissé le premier roman et oublier celui-ci (ce qui ne sera pas difficile, ça ressemble à tant d'autres).
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Tome deux des aventures de Pressia, Partridge et leurs amis.
Une série d'anticipation dans un monde post-apocalyptique inquiétant et dangereux.
Le cadre cauchemardesque et violent ainsi que l'atmosphère angoissante et désespérée du premier tome m'avait attirée.
Les survivants des Détonations (catastrophe nucléaire) survivent comme ils le peuvent parmi les décombres et les mutations engendrées par l'explosion; eux-mêmes sont marqués des stigmates nucléaires à l'instar des protagonistes qui ne sont pas non plus épargnés par la difformité et la souffrance. Ils sont, en outre, obsédés par le passé et leurs souvenirs de perte et de peur.
La technologie et le science sont très présentes dans cette série mais elles apparaissent surtout négatives et menaçantes.

Le groupe formé à la fin du tome un éclate et on suit les parcours de Partridge et de Lyda ainsi que celui de Pressia, Bradwell et El Capitan dans leur quête.
Cette multiplicité des narrateurs permet de suivre les différents fils de l'intrigue mais elle crée également de la frustration car on aimerait parfois pouvoir suivre plus longuement l'un des personnages. D'autre part, ce dispositif narratif freine un peu l'attachement du lecteur à un protagoniste en particulier.
Le suspens est bien entretenu puisqu'on n'arrive pas à deviner ce qu'il va advenir des personnages.
On se demande à chaque chapitre qui leur est consacré ce qui va encore leur arriver.
J'ai trouvé cela un peu éprouvant à lire et bizarrement, cela ne m'a pas donné envie de lire la suite alors que j' ai aprécié ce roman.
Il a manqué un je-ne-sais-quoi pour créer de l'alchimie entre le livre et moi-même.
Néanmoins, malgré ce bémol, ce roman représente une très bonne suite au précédent et la série jusque-là forme un ensemble bien plus qu'honorable dans le genre de la science-fiction post-apocalyptique.
Trois étoiles et demie.
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Cette saga est magnifique. Sombre, très dure, poignante, mais magnifique, et elle mériterait d'être plus connue, vraiment. C'est limite de la littérature adulte pour moi, c'est bien plus sombre et creusé que du YA classique.

J'ai eu vraiment du mal à rentrer dans l'histoire de ce second tome; d'une part, parce que j'avais lu le premier tome il y a un an, donc j'avais oublié des éléments, et d'autre part parce que l'intrigue est longue à se mettre en place: il m'a fallu lire une bonne centaine de page avant de comprendre quel allait être l'enjeu de ce second tome, à savoir le renversement du Dôme (il y en a d'autres, mais je ne veux pas trop spoiler).

On retrouve tous les personnages du premier tome: Pressia, Bradwell, El Capitan, Lyda et Partridge. Comme dans Pure, chaque chapitre nous offre un point de vue différent, ce qui permet de mieux comprendre les différents enjeux de l'intrigue et d'avoir une vision plus globale du monde inventé par Julianna Baggott. Au début du livre, alors que les différents protagonistes sont encore en train de "digérer" les révélations de la fin du tome 1 sur Willux, le Dôme et les Détonations, une enfant de l'extérieur est capturée par le Dôme, opérée et rendue Pure, puis renvoyée d'où elle vient avec un message à l'attention de Partridge: s'il ne revient pas au Dôme, son père tuera des otages. Partridge retourne alors dans le Dôme, dans l'espoir de le renverser de l'intérieur; Lyda décide de rester à l'extérieur avec les Mères; et Pressia, Bradwell et El Capitan en apprennent toujours d'avantage sur le passé grâce aux boîtes noires (dont l'une devient presque un personnage à part entière: Fanny).

Une fois passée la première centaine de pages, qui est un peu laborieuse (et qui m'empêche d'en faire un vrai coup de coeur), impossible de lâcher le livre. On ne s'ennuie pas une seconde, on frémit avec tous les personnages auxquels on s'est attachés dans le premier tome, l'intrigue est incroyablement prenante, dense et remarquablement écrite. La plume de Julianna Baggott est aérienne, fluide, légère, c'est du grand art ^^. La fin nous laisse .. complètement sur notre fin, pour tous les personnages, et je vais m'empresser de lire le tome 3 pour savoir la suite! Une vraie bonne dystopie comme j'aimerais en lire plus!
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
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Après leurs aventures : la bataille contre les hommes du dome, la perte de leur parent pour Pressia et Partridge, nos héros sont séparés. Pressia et Bradwell tente de percer le secret des boites, Partridge, Lyda sont cachés par les mères tandis que El Capitan observe les soldats du dome. Mais le dome envoie des enfants capturés soignés purifiés mais avec des sequelles et un message : renvoyer Partridge dans le dome et des insectes qui s'accrochent aux personnes avant d'exploser.
Devant le chantage, Partridge décide de retourner dans le Dôme tandis que Pressia et Bradwell et El Capitan partent pour l'antidote aux fusions.

J'ai beaucoup aimé le premier tome et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce second tome. J'ai trouvé que ça peinait à démarrer, peut-être parce que qu'on passe d'un personnage à l'autre et que à chaque fois, on fait le point sur la situation du personnage ce qui est évidemment indispensable. C'est un peu long.
J'ai aussi été un peu gênée par l'insistance sur les conséquences des fusions. Ca m'a mis mal à l'aise. C'était déjà le cas dans le premier tome sauf que dans le second, il me semble que ce n'était pas utile de tant insister sur le sujet.
J'ai failli arrêter le roman et me demandant bien ce qui m'avait plu dans le premier tome.
Mais les choses décollent. Les héros sont de nouveaux soumis à des choix. Ils sortent de leur sommeil et se replongent dans l'aventure. le roman répond en partie (mais pas assez à mon gout) à la question de ce qu'il se passe dans le reste du monde.
Les choses se compliquent encore, il y a des révélations, des événements auxquels je ne m'attendais absolument pas. Si bien que le roman finit, je me suis précipitée sur le troisième tome.
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Sans vouloir trop spoiler, je peux quand même dire que les cinq personnages du premier tome : Partridge, El Capitan, Pressia , Bradwell et Lyda, vont commencer leur quête commune pour renverser le Dôme. C'est sans compter avec le machiavélisme de Willux (père de Partridge, et commandant du Dôme), pour récupérer son fils, non par amour mais par pure nécessité. Les pires menaces pèsent sur l'extérieur, Willux est fou et près à toutes les folies destructrices.

D'autres personnages viennent enrichir l'histoire de ce second tome, d'autres atrocités aussi. On sombre dans le côté très noir et très destructeur d'un despote ivre de pouvoir.

Encore une fois je me suis plongée avec délectation dans leurs aventures. Leur tempérament fougueux et déterminé vous embarque complètement dans leur quête de vérité. Ils vont tous appendre des choses terribles sur leurs parents et leurs familles, devoir faire des choix inhumains, s'abandonner à leurs attirances respectives les uns envers les autres pour nous donner des scènes d'autant plus touchantes qu'elles se font dans le plus grand danger.

Tout au long des 669 pages de ce roman, vous tremblerez d'effroi, confrontés à des machines infernales prêtes à tout, vous vous pâmerez d'amour pour votre héros préféré et vous serez émerveillés comme je l'ai été par la richesse des idées, des détails et de l'imagination sans limite de l'auteure.

Vous ne regretterez que deux choses que je ne peux passer sous silence : ne pas être vous-même un héros du roman, et ……….. devoir attendre le tome 3 pour enfin connaître la suite et fin de leurs aventures.

La situation à la fin de ce tome est des plus tendues, des plus critiques et des plus désespérées.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les oiseaux de Bradwell bruissent sous sa chemise. Elle soulève celle-ci pour vérifier s'ils vont bien, dévoilant le dos large et musclé de leur hôte. Sa peau reste très rouge. Les oiseaux ont l'air mieux. Ils ont l'air vif. Elle caresse leurs plumes. ils sont beaux, presque majestueux. Qu'est-ce que ça fait d'être uni à quelque chose de vivant, d'avoir ces trois petits cœurs palpitant avec soi, en permanence ?
Elle baisse la chemise, espérant qu'ils vont s'endormir. Elle est fatiguée, elle aussi.
Bradwell se tourne. Elle a envie d'être près de lui et d'avoir chaud. Elle dort sur une paillasse à même le sol, mais c'est froid.
( ... )
Elle se couche à côté de Bradwell, se glisse sous la couverture, lève le bras pesant du garçon, et le pose par dessus son épaule.
Elle sent son souffle chaud sur son oreille.
Des amis loyaux. C'est ce qu'ils sont ( des amis ) et c'est la raison pour laquelle ça va. S'il y avait plus entre eux, elle y mettrait fin d'elle-même. Elle aime la sensation de son souffle dans sa nuque.
Puis elle entend sa voix. " Tu essaies d'abuser de moi ? "
Elle se redresse et sort précipitamment du lit.
" Bradwell ! "
Les yeux de ce dernier sont ouverts. " Je suis affaibli, tu sais. " Il sourit. " Tu ne devrais pas tenter de profiter de quelqu'un en de telles circonstances.
- J'étais frigorifiée ! se défend-elle en croisant frileusement les bras. C'est tout.
- C'est bien vrai ? " Il a les prunelles qui pétillent.
" Tu es éveillé. Tout à fait éveillé."
Il hoche le front. " Plus ou moins.
- Je suis heureuse de te voir de retour. " Et elle l'est.
Son bonheur lui donne une sensation de vertige. " Tu es réellement de retour !
- Je ne suis jamais parti.
- Tu m'as sauvée, là-bas.
- Tu m'as sauvé, ici."
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Il neige un peu. Elle se met lentement debout. Le monde vacille comme s’il s’était soudain alourdi. Elle tombe à genoux, puis entend des voix dans la forêt, deux personnes qui marchent dans sa direction. Même à cette distance, elle distingue les cicatrices rouges sur leurs visages. L’une d’elles est affligée d’un boitement. Elles portent des sacs.
Elle tire l’écharpe sur son nez et sa bouche. Elle est censée être trouvée. « Nous voulons que ce soit une enfant trouvée. » C’était une voix d’homme, chevrotant à travers un haut-parleur. C’était le chef, bien qu’elle ne l’ait jamais vu. Willux, Willux, murmuraient les gens - des gens à la peau lisse et qui n’avaient fusionné avec rien. Ils allaient et venaient tranquillement autour de son lit, entouré de poteaux métalliques auxquels étaient suspendus des poches transparentes, remplies d’un liquide qui s’écoulait goutte à goutte dans des tubes, au milieu de petites machines émettant des bips et de fils électriques. C’était comme d’avoir des pères et des mères, en trop grand nombre pour se les rappeler tous.
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Le cellier a une odeur de flaque d’eau et de champignons. Des moisissures rouge vif parsèment le sol de terre battue et les murs. Au pied de ceux-ci sont alignés les bocaux des Mères, où d’étranges légumes macèrent dans le vinaigre. Mère Hestra, lourdement armée, marche au- dessus de sa tête. Chacun de ses pas lui rappelle qu’il est enfermé dans une cave. Parfois, il a l’impression que ce sont des battements de cœur qu’il entend, et qu’il est prisonnier dans la cage thoracique d’une énorme Bête.
Il n’a pas vu Lyda depuis six jours. Le temps est difficile à mesurer alors qu’il est seul, penché sur les cartes du Dôme qu’il a tracées, avec seulement une fissure dans une porte pour compter les heures d’une journée irrégulièrement ponctuée par les maigres repas que lui servent les Mères - de pâles bouillons, des racines blanches et, parfois, une bouchée de viande.
Il se dit que ce n’est pas mieux en surface - les restes dévastés de la banlieue, dont il ne subsiste pas grand- chose. Mais, bon Dieu, il se sent pris au piège et, pire que cela, il y a l’ennui ! Les Mères lui ont donné une vieille lampe afin qu’il ait assez de lumière pour travailler, et elles lui ont procuré de grandes feuilles de papier, des crayons et du contreplaqué qu’il a installé sur le sol et utilise comme plateau de bureau. Il dresse des cartes, cherchant à se souvenir de tous les détails des plans qu’il a mémorisés pour sortir du Dôme, essayant de les fixer par le dessin aussi vite que possible. Mais heure après heure, minute après minute, bruit de pas après bruit de pas... l’ennui devient insupportable.
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Le hall d’entrée du quartier général de l’ORS est faiblement éclairé par quelques lampes à huile artisanales suspendues aux poutres apparentes du haut plafond. Les survivants dorment sur des tapis et des couvertures, recroquevillés les uns contre les autres pour se tenir chaud. Leurs corps retiennent une chaleur humide collective, bien que les grandes fenêtres n’aient pas été obturées. Leurs châssis vides sont bordés de lambeaux de rideaux de gaze. La neige entre et volette dans la pièce, comme si des centaines de papillons de nuit y étaient attirés par la promesse de tubes de verre lumineux contre lesquels se précipiter.
Il fait sombre au-dehors, mais c’est presque le matin, et certains parmi les lève-tôt commencent à ouvrir les yeux. Pressia a de nouveau veillé toute la nuit. Parfois, elle est si absorbée par son travail qu’elle en perd la notion du temps. Elle tient un bras mécanique qu’elle vient de fabriquer avec des bouts de ferraille qu’El Capitan lui a rapportés - une pince en argent, un coude muni d’un roulement à billes, un vieux fil électrique pour l’attacher et des lanières de cuir qui ont été mesurées pour faire le tour du mince biceps de l’amputé. Un gosse de neuf ans dont les cinq doigts ont fusionné ensemble, presque palmés - inutiles. Elle chuchote son nom d’une voix rauque : « Perlo ! Tu es là ? »
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Étendue sur une fine couche de neige, elle voit la terre grise rejoindre le ciel gris, et elle comprend qu’elle est de retour. L’horizon semble marqué de coups de griffe, mais ce ne sont que trois arbres rabougris. On dirait une rangée d’agrafes, accrochant la terre au ciel.
Elle reprend son souffle, subitement, avec un léger retard, comme si quelqu’un essayait de le lui voler et qu’elle le ramenait dans sa gorge.
Elle se redresse en position assise. Elle est encore petite, une fillette de dix ans seulement. Elle a l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps, mais ce n’est pas le cas. Pas vraiment. Pas des années. Des jours peut-être, voire des semaines.
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L'auteure Julianna Baggott nous parle de son plus récent roman, Pure, publié en français au Québec par Flammarion Québec.
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